Aéroport international Essaouira Mogador (GMMI) IFR

Essaouira (GMMI) est en service du lever au coucher du soleil, avec un handling généralement efficace et convivial. La maîtrise du français est très utile. L’aéroport connaît en général peu de vols réguliers et un faible trafic d’aviation générale, ce qui crée une atmosphère détendue. Aucun handling n’est requis pour l’aviation générale.

Les redevances d’atterrissage et de stationnement sont faibles ; exemple : atterrissage et une nuit de stationnement environ €20. Le paiement des redevances d’atterrissage peut se faire par carte, tandis que le carburant doit être payé en espèces (EUR, MAD ou USD). L’Avgas est disponible, généralement en fûts, et le paiement en euros en espèces est largement accepté ; il est recommandé d’avoir de petits billets, la monnaie pouvant être considérée comme un pourboire. Lors d’un paiement en monnaie locale, un reçu de change ou un justificatif de distributeur (ATM) peut être exigé. Il n’y a pas de distributeur (ATM) sur place.

Le service carburant est rapide s’il est demandé à l’arrivée. Le bureau "C" est situé dans le bâtiment de la tour. Les plans de vol sont déposés sur formulaires papier ; le dépôt électronique n’est pas supporté localement. Les installations de briefing sont basiques.

L’aéroport est situé bien en dehors de la ville d’Essaouira. Les taxis ne sont pas toujours disponibles sauf à l’arrivée d’un vol régulier ; le personnel de l’aéroport peut aider à en organiser un si besoin. Le tarif typique jusqu’en ville est d’environ €20, et le trajet fait environ 15 km.

Les procédures douane et police sont simples et rapides. Les contrôles de sûreté peuvent être approfondis. Il n’y a ni catering ni restaurant à l’aéroport.

De forts vents de travers sont fréquents à l’approche, surtout par vent de sud. Pour les vols VFR, les fréquences TWR (118.25) et APP (119.8) sont utilisées. Les procédures varient ; voir AIP/NOTAM.

Essaouira constitue un point d’entrée simple mais efficace au Maroc pour l’aviation générale non commerciale, avec des coûts faibles et un personnel serviable, mais le transport au sol nécessite une planification préalable en raison de l’éloignement et du nombre limité de taxis.