Aéroport Venezia / Lido (LIPV)

Si Venise est « la plus belle ville du monde » —Lord Byron—, alors l’affirmation sur le site de l’aéroport, citant la BBC, selon laquelle « c’est le troisième plus bel aéroport du monde » donne, pour les pilotes, une raison supplémentaire d’y aller — s’il en fallait encore une.

Un véritable bijou d’aérodrome VFR en herbe, légèrement gâché par l’officialisme/bureaucratie stéréotypé italien. Superbe bâtiment terminal Art déco avec une décoration d’époque. Un restaurant agréable sur le terrain.

On peut prendre le taxi nautique de l’aérodrome vers San Marco pour 70 € pour 7 minutes de traversée. Il existe des alternatives de transport public moins chères, mais il faut soit prendre un taxi, soit marcher 20 minutes jusqu’au débarcadère principal du Lido.

Un aérodrome à visiter, sans aucun doute.

Quatre avertissements :

Même après avoir rempli le site web pour les Douanes, prévoyez au moins une demi-heure à l’arrivée/au départ pour que la bureaucratie italienne contrôle votre passeport.

Île oblige, le coût du carburant au Lido est toujours prohibitif et, en plus, souvent en rupture. Pour TOUS les terrains italiens, si j’ai un besoin pressant d’Avgas, je vérifie toujours par téléphone/e‑mail qu’il y a du stock. Parfois, avec les prix élevés en Italie, il est plus judicieux de ne prendre que le minimum nécessaire et de compléter l’avitaillement ailleurs.

La piste en herbe convient parfaitement à ceux qui sont habitués à ce type de surface ; en revanche, le terrain draine mal après de fortes averses : pendant mon passage, le camion des pompiers a dû tirer deux avions hors de la boue et, lors de la visite prévol, c’était très détrempé sous les pieds.

Le passage de l’herbe à l’aire de trafic (apron) est extrêmement dangereux. Assurez‑vous d’utiliser la porte « blanche ». Le reste du bord de l’herbe cache un fossé profond susceptible de provoquer facilement un contact hélice/sol (prop‑strike) au pilote inattentif.

Rien n’est bon marché à Venise, mais le Lido est bien plus raisonnable que la ville elle‑même. Surtout, il est beaucoup moins bondé que l’île principale, ce qui a rendu les soirées/les repas/la détente bien plus agréables. J’ai séjourné à l’Hotel New Reiter**** https://www.newreiterhotel.com/en situé sur l’artère principale Gran Viale Santa Maria Elisabetta 57. À environ 15 minutes à pied de l’aérodrome, et chaque jour il ne fallait que quelques minutes pour rejoindre le bout de la rue et prendre le Vaporetto pour Venise.

On m’a recommandé le Victoria Palace Hotel**** https://www.viktoriapalacehotel.com/ mais je n’y ai pas séjourné. Il est à 10 minutes à pied du terrain, l’arrêt du bateau-bus se trouvant 15 minutes plus loin. Si vous voulez rejoindre directement le centre principal de Venise, le car ferry http://actv.avmspa.it/en/content/actv-ferry-boat part toutes les heures tout près de l’aérodrome. Les piétons peuvent l’emprunter au tarif d’un billet de Vaporetto ordinaire. À l’autre bout du Gran Viale Santa Maria Elisabetta se trouve la célèbre rive « mer » immortalisée dans le roman (et le film) de Thomas Mann, « Mort à Venise ». Le Grand Hotel des Bains offre aujourd’hui un spectacle triste ; mais son aura emblématique reste palpable. Si vous êtes saturé de visites à Venise, je recommande le Lido comme un excellent antidote : De belles promenades/plages/espaces. On peut facilement louer des vélos (j’ai emporté le mien dans l’avion) et parcourir tout le Lido à son rythme. Et si vous avez aussi eu votre dose de pâtes, je recommande le restaurant indien Buddha Soul Resto http://buddhasoulresto.net/ juste en face de l’Hotel New Reiter.

Superbe approche, passage tardif de l'IFR au VFR avec une descente prononcée. L'AVGAS est assez chère, mais vous assure une place de stationnement sur l'aire de trafic en béton. Deux jours de stationnement: 65€. Attention aux arbres hauts en courte finale lors d'un atterrissage en 05 (piste préférentielle). La piste en herbe est en bon état. Ils disposent de leur propre port et peuvent vous appeler un taxi bateau qui vous emmène directement à votre hôtel pour 70€. Au départ, Info Radio vous obtiendra la clairance IFR, ce qui facilite grandement la procédure. L'aéroport est d'une beauté saisissante et mérite une visite – vivement recommandé.

Sympathique et très aimable

Trois jours avec TBM : 158€, stationné sur l’aire de trafic en dur. Le contrôle aux frontières a été étonnamment rapide pour l’Italie. Le mardi, pas d’ATIS ; le plan de vol doit être clôturé par téléphone. Au départ, l’AFIS a coordonné la clairance IFR. La piste donne l’impression d’être en béton, parfaitement plane. Le taxi bateau arrive juste devant le terminal et nous a facturé 75€.