PIREPs par Peter

Nous venons d’utiliser cet aérodrome pour le récent PPL/IR “Over‑Nighter” ARNHEM 80TH COMMEMORATIONS du 20 au 22 septembre 2024.

Accueil & gestion: Ceux qui ont déjà organisé des voyages aériens savent que les pilotes/avions changent sans cesse. Malgré toutes ces évolutions — de l’organisation des Douanes; des slots d’atterrissage; du stationnement réservé pour un nombre (potentiellement) important — l’aéroport s’est montré pleinement coopératif et accueillant, alors même qu’ils étaient occupés à contrôler et ravitailler des Dakota remplis de parachutistes pour les commémorations d’Arnhem.

Coûts: atterrissage & parking sur 2 jours pour un Cirrus: 30 €. Comme toujours, n’oubliez pas le Noise Certificate. [Combien était le « supplément » pour la Dakota — qui, je soupçonne, ne sait pas ce qu’est un « Noise Certificate » — je n’ai pas osé demander !].

IFR/VFR: Bien que le terrain dispose d’une procédure RNP pour la piste 26, elle était notifiée inopérative par NOTAM lors de notre visite et tous les mouvements devaient se faire en VFR avec arrivée par le sud. De même, il y a eu un peu de confusion car autorouter n’acceptait pas les plans Y et Z aux Pays‑Bas, ce qui a alimenté des discussions sur le forum mais s’est heureusement résolu.

Customs: Deventer/Teuge propose commodément Douanes/Immigration pendant les heures d’ouverture; mais pour notre départ l’agent est arrivé avec 90 minutes de retard, ce qui a entraîné des « delays » répétés de nos Flight Plans. Même une fois sur place, le tampon manquait/était perdu, et il a dû « gribouiller » à la main un Departure Stamp (technologie du 21e siècle ?) sur tous nos passeports !

Restauration: Normalement, il y a le bon restaurant 'The Hangar' près de la tour de contrôle https://www.tripadvisor.co.uk/Restaurant_Review-g2184494-d4065521-Reviews-The_Hangar-Teuge_Gelderland_Province.html; mais il était (temporairement ?) fermé lors de notre passage. Il y a toutefois une alternative très sympathique un peu plus loin sur le terrain, 'Take Off' https://www.restauranttakeoff.nl/ appartenant au Sky Diving Club — le plus grand Parachuting Club des Pays‑Bas https://teuge-airport.nl/bezoekers/parachutespringen/ — où les pilotes et passagers GA sont les bienvenus pour profiter de snacks simples au milieu d’une activité fourmillante.

Taxis: Là encore, l’ATC, très serviable, nous a commandé des taxis pour Deventer (20 €) ; l’un de notre groupe a utilisé son application Uber.

Hébergement: Si vous souhaitez rester à l’Airport, il y a, de façon pratique, 'Hotel de Slaapfabriek', 12 chambres, tout près https://deslaapfabriek.nl/. De façon insolite, deux d’entre vous peuvent aussi loger dans une DC10 'VleigtuigSuite*****' https://www.vliegtuighotel.nl/NL/ avec bain à remous et petit‑déjeuner servi au lit juste à côté de la tour de contrôle !

Comme notre objectif était de visiter Arnhem (et parce que tous les lits y avaient été pré‑réservés un an à l’avance), nous avons choisi de séjourner à Deventer, à l’ 'Hotel Finch Boutique*** *' https://hotelfinch.nl/contact/?lang=en- — un petit hôtel bijou, réputé pour ses cocktails(!), qui servait néanmoins un bon petit‑déjeuner et se trouvait juste à côté de la gare, d’où le service ferroviaire, toujours efficace, nous emmenait rapidement à Arnhem. De nombreux bons restaurants se trouvent à proximité.

Arnhem: Ville dynamique avec beaucoup à voir et à faire.https://www.planetware.com/tourist-attractions-/arnhem-nl-gld-arn.htm. Même sans les célébrations, 'the Bridge too far', avec ses musées et mémoriaux historiques, est une expérience très enrichissante.

Pour nous, le temps fort a été de partager, sous un soleil radieux, le 80e anniversaire avec 100,000 autres personnes.

La plupart des pilotes qui visitent la Corse utilisent les aérodromes du littoral, mais si vous voulez découvrir le cœur de cette belle île — au sens littéral, politique et spirituel — il faut aller/séjourner à la cité de granit Corte : historiquement, le centre du pays des bandits.

La plupart des pilotes viennent soit de Calvi https://airfield.directory/airfield/LFKC- soit de Bastia LFKB, en VFR en remontant la vallée depuis le nord de l’île, en survolant la N197. Il y a quelque chose de très satisfaisant à parcourir en 30 minutes en avion ce que les camions, en négociant les épingles en contrebas, mettent 4 heures à faire !

Terrain: Je l’ai toujours trouvé désert (j’utilise donc l’A/A (en français) 123.5), mais il y a une piste correctement revêtue de 950m (altitude: 1132’) avec atterrissage/parking gratuits, mais PAS DE CARBURANT.

J’ai généralement utilisé une approche directe RWY 13 ; mais si vous utilisez la RWY 31, le tour de piste est main droite (r/h) — gardez-le serré, car même si le NE du terrain est « plus bas » que le reste, le relief monte rapidement à 2000’/3800’.

En raison du relief, il est souvent difficile de clôturer un plan de vol (avec Ajaccio BRIA : +33 4 95 22 61 85) sur un mobile ; mais le camping local (voir ci-dessous) m’a volontiers laissé utiliser leur ligne fixe par le passé. Si vous avez besoin d’un plan de vol pour le départ, j’ai utilisé le même numéro et je l’ai activé avec Bastia sur 125.92 une fois en l’air.

Compte tenu de l’élévation du terrain et du fait qu’il peut faire jusqu’à 40°C en été, vérifiez l’altitude-densité, surtout pour un décollage l’après-midi.

Corte : Cette ville nid d’aigle fut la capitale du royaume indépendant créé par Pascal Paoli, et son esprit semble encore hanter les vieilles rues, le château et la Citadelle. Ce n’est pas une ville « jolie », mais le décor alentour est superbe et la ville est un point de départ pour les randonneurs sérieux. Même si vous n’êtes pas prêt à faire une partie, a fortiori l’intégralité, du GR20 — cette Grande Randonnée est considérée par beaucoup comme la plus illustre d’Europe —, pour un aperçu vous pouvez faire les plus simples mais toujours époustouflantes et envoûtantes Gorges de la Restonica. https://www.hikideas.com/walk-restonica-melo-lake-capitello-lake/

Hôtels : J’ai séjourné à La Restonica, http://www.aubergerestonica.com/ à 2 km au SW de la ville : plein de charme et très bonne cuisine + piscine ; et si vous voulez monter en gamme, il y a le Dominique Colonna ****, http://www.dominique-colonna.com/ juste à côté, avec le même propriétaire et la même piscine !

Si toutefois vous êtes prêt à faire simple (comme je l’ai fait une fois où j’avais besoin de partir à 03:00), on peut passer la nuit dans un mobil-home/caravane juste à côté du terrain. De là, vous sortez littéralement du lit pour monter dans votre avion ! Camping Santa Barbara http://www.camping-santa-barbara.com/ dispose d’un bar/restaurant et m’a trouvé un taxi ; a clôturé mon plan de vol ; et m’a servi une bière bien fraîche ; pendant que je me détendais en admirant le paysage de cette région aussi sauvage que magnifique et réfléchissais au fait d’être l’un des rares pilotes britanniques à la visiter/à y revenir.

Déjà allé à Calvi plusieurs fois, en IFR comme en VFR. Il existe désormais une approche LPV pour la Rwy 18. La 18 est généralement la piste privilégiée avec le vent descendant des montagnes. Avec une longueur de 2310 m, il est souvent possible d’accepter un petit vent arrière plutôt que d’utiliser le CTL. Beaucoup de stationnement GA ; mais prudence au sol : principalement des petits cailloux sur du sable mou – assez meurtrier pour l’écaillage des hélices. Mieux vaut se positionner sur les voies de circulation dures puis effectuer un 'pushback'. Il y a un sympathique Restaurant de L'Aéro Club [04 95 65 02 97] https://www.aeroclubcalvi.com/ juste à côté de la zone de parking, près du seuil de la 36 – ouvert le midi et le soir – qui propose de simples spécialités corses et une bonne bière bien fraîche. Je le préfère au Le Bar U Scontru, plutôt clinique, situé dans l’aéroport et davantage orienté vers les touristes. Fuel – 100LL et Jet A – disponible via un bowser Esso. Taxi pour la ville généralement disponible juste devant l’entrée de l’aéroport [environ €15]. Ils sont souvent très utiles pour trouver un hébergement ; mais attention : en été, la réservation à l’avance est presque indispensable – même si Calvi dispose de plus d’hébergements que n’importe où ailleurs en Corse. [Si vous êtes vraiment, vraiment désespéré, vous pouvez toujours vous 'engager' dans la Légion étrangère, qu’on voit souvent se promener à Calvi et dont le HQ se trouve juste à côté de l’aérodrome !] Restaurants : de nombreux établissements agréables avec vue sur la magnifique baie ; mais c’est souvent plus plaisant et de meilleure qualité une rue plus à l’intérieur. Si vous restez plus de 24 heures, louez une voiture et descendez la route côtière vers le sud pour voir les Calanques de Piana https://www.google.co.uk/search?q=Calanques+de+Piana&es_sm=122&tbm=isch&imgil=VNdk3RRvhXSgEM%253A%253BvclTVtC2CMs34M%253Bhttp%25253A%25252F%25252Ffr.wikipedia.org%25252Fwiki%25252FCalanques_de_Piana&source=iu&pf=m&fir=VNdk3RRvhXSgEM%253A%252CvclTVtC2CMs34M%252C_&usg=__ncXKr-i9hw2a9aeFWI6CjQu1TGE%3D&biw=1280&bih=899&ved=0CCsQyjc&ei=HwgXVc-ZLILsavGLgPAJ#imgdii=_&imgrc=A5hpDsZp0l1_oM%253A%3Bhv9XUj-CYXuOVM%3Bhttp%253A%252F%252Fwww.calanque.org%252Fwp-content%252Fuploads%252F2012%252F07%252FLes-Calanches-Piana.jpg%3Bhttp%253A%252F%252Fwww.calanque.org%252Fles-calanques-dajaccio%252Folympus-digital-camera-3%252F%3B1900%3B1425 , classées au patrimoine mondial de l’UNESCO et l’une des grandes merveilles de la Corse (et du monde). Si vous souhaitez visiter Corte https://airfield.directory/airfield/LFKT- , l’ancienne capitale au centre, il vaut bien mieux y aller par les airs (20 minutes) que de faire six heures de route.

Ouessant — connue des anglophones sous le nom d’Ushant — est ondulée, verte et parfaite pour le vélo, le vélo électrique et la marche, tout comme sa grande sœur Belle Île. Mais la comparaison s’arrête là. Là où Belle Île est charmante, idyllique et tendance, Ushant est robuste, battue par les vents et wagnérienne — et pourtant souvent ignorée par les Anglais, en particulier par les pilotes anglais. C’est bien dommage, car l’« Island hopping » est l’un des grands atouts et plaisirs de la GA. Ouessant se trouve à seulement 10 minutes de temps de vol de Brest LFRB, avec une piste en dur de 833 m et des RNP aux deux extrémités de la 05/23. En pratique, on contacte généralement IROISE Information avant de passer sur OUESSANT Information (français uniquement), car l’ATC est rarement présente sauf en cas de vol commercial — en haute saison vers 09:00L et 17:00L. Comme le terrain est souvent désert, il y a généralement du stationnement pour 8 avions. N’oubliez pas que le vent souffle fort ici : l’utilisation des anneaux d’amarrage est conseillée. Les redevances d’atterrissage se règlent via une honesty box indiquée sur le panneau d’affichage — environ €8.

Accès à Lampaul : comptez une promenade tranquille d’environ 30 min. Certains d’entre nous, moi compris, essaient de voler avec un vélo pliant ; il est aussi possible d’organiser à l’avance la livraison de vélo(s) à l’aérodrome par un commerce local. Voir les détails dans la brochure de l’île : Guide Pratique 2025 (https://www.calameo.com/read/004656587d3d5eec9459e)

Hébergement : Comme on peut s’y attendre, l’hébergement est limité — surtout l’été — et la réservation préalable est indispensable. Lors de notre récent séjour, certains ont logé au Le Roc’h Ar Mor (https://www.lerocharmorouessant.bzh/), chaudement recommandé tant pour l’hébergement que pour le restaurant.

Pour les amateurs d’isolement, d’espaces ouverts et de marche/vélo en pleine nature sauvage, rien n’égale Ouessant. C’est encore plus vrai hors saison — mais il faut alors rester flexible en raison de la météo. Rappelez‑vous : Ushant n’a pas 5 phares en service pour rien ! Sur place, faites comme les locaux : dégustez un Kir Breton (un kir royal mais au cidre — doux, frais et délicieux) et leurs incontournables Galettes Bretonnes !

Un terrain breton charmant et convivial — à seulement 10 minutes de vol du continent — avec une piste en dur de 660 m + et, fait inhabituel pour une île, de l’Avgas (uniquement l’été et pas le mercredi). Il y a un club-house accueillant avec de la pression au comptoir : une manière idéale de se mettre dans l’ambiance des vacances françaises ! Le terrain est à seulement 177 ft AMSL, il est donc souvent pris dans le brouillard et il n’y a pas de procédures publiées. Il existe une Webcam basée sur le terrain, appelée "Bangor" : https://www.meteoblue.com/en/weather/webcams/belle-%C3%8Ele_france_3033682 Bien que la carte indique "français seulement", l’instructeur/barman/pompiste, Maurice Portugal — qui a travaillé en Angleterre — est souvent à la tour et parle bien anglais. Il forme également une nouvelle ATC, Emmanuelle, dont la R/T en anglais devient assez bonne. En juillet/août, il est très rare que les Zones Militaires autour de l’île soient actives et, même le reste du temps, le contact avec Nantes Info 122.8 suffit. Si toutefois vous êtes particulièrement préoccupé par l’activité, téléphonez à Maurice au +33 (0)2 97 31 83 09, généralement informé la veille. Surtout, le terrain est remarquablement bon marché : j’ai payé 8 € pour mon PA28 Turbo Arrow pour l’atterrissage + trois jours de parking. L’Avgas était à 2,2 € le litre ; cartes de crédit acceptées. Accès depuis/vers l’aérodrome : Les taxis sont assez limités sur l’île et il n’y a PAS de taxis le lundi ! Il existe une ligne de bus locale n° 2 depuis Le Palais vers l’aérodrome ; le retour se fait depuis un arrêt près d’un camping voisin, Trion-Guen, en bas de la route de l’aérodrome. De même, le bus n° 3 y passe aussi. Consultez le site web pour l’horaire de bus actuel, il change 2/3 fois par an. Hébergement : Si vous allez sur l’île au moment où les Français souhaitent s’y rendre, souvenez-vous que le nombre de lits est limité et réservez à l’avance. Pour une occasion spéciale — ou simplement pour vous faire plaisir — La Désirade**** https://www.hotel-la-desirade.com/ — à 1 km de l’aérodrome — est un endroit parfait pour se détendre. Il s’agit de chalets individuels autour de la piscine, avec un merveilleux restaurant et d’excellentes installations. Ils viennent vous chercher à l’aérodrome et disposent de tous les contacts pour la location de vélos, excursions, etc. De même, pour un hôtel avec une vue superbe et une magnifique piscine : Le Cardinal*** http://www.hotel-cardinal.fr/ Port Bellec, Sauzon. Si un hébergement plus simple vous convient, j’ai séjourné de nombreuses fois à l’Hôtel Le Bretagne** http://www.hotel-de-bretagne.fr/ et à l’Hôtel Atlantique** http://hotel-atlantique.com/ juste à côté, tous deux sur le front de mer à Le Palais (la ville principale). Essayez de demander une « chambre vue sur mer » si, comme moi, vous trouvez relaxant et romantique de siroter un Kir Breton (un kir royal mais au cidre — doux, frais et délicieux) au coucher du soleil en regardant l’aller-retour des ferries avec tous ces adieux et au revoir : cela me rappelle avec nostalgie qu’on est sur… une île. Restaurants : Le Palais regorge de restaurants — notamment de fruits de mer — de tous niveaux. Pour un merveilleux repas français et pour visiter l’un des lieux les plus pittoresques de l’île, Sauzon https://www.belleileenmer.co.uk/discover/the-largest-breton-island/sauzon-and-its-picturesque-port/, essayez Roz Avel https://restaurant-roz-avel.fr/#lagalerie juste derrière l’église, rue du Lieutenant Riou. Ce lieu parmi les plus photogéniques de l’île compte également un autre très bon restaurant (Michelen*) avec de belles vues : Café de la Cale https://cafedelacale-sauzon.jimdofree.com/ On m’a fait d’excellents retours sur Bistrot du Port https://www.belleileenmer.co.uk/offers/le-bistrot-du-port-sauzon-en-3220073/ et Restaurant St Louis https://le-saint-louis-sauzon.edan.io/ Deux établissements plus simples et moins chers — mais réguliers en qualité — à Le Palais que je recommande : Crêperie L’Annexe https://www.belle-ile.com/offres/lannexe-le-palais-fr-136215/ — les meilleures galettes et crêpes de l’île — et Le Verre à Pied, 3 Place de la République, https://www.belle-ile.com/offres/le-verre-a-pied-le-palais-fr-136000/, un bar/brasserie animé tenu par des jeunes. 2025 : Notre groupe a signalé un bon repas au Goeland https://www.belleileenmer.co.uk/offers/le-goeland-le-palais-en-136222/ Souvenirs : Si vous souhaitez rapporter quelque chose de « marin » pour vous rappeler votre visite, achetez les merveilleuses conserves de la Conserverie La Belle-Iloise http://www.labelleiloise.fr/fr/ au 6 place de le République - Le Palais. [Si vous voulez tricher, vous pouvez toujours aller à leur boutique au 40, Rue Saint-Jean, Le Touquet !]

À 71° 00’ 35”, Honningsvåg Valan est presque l’aéroport le plus septentrional de l’Europe continentale. Une entrée attrayante pour un carnet de vol.

Bien qu’il n’enregistre qu’environ 5 mouvements par jour, il reste ouvert en raison d’Obligations de service public (PSO) — une bouée de sauvetage pour la petite communauté de Valan. Le pompier local m’a dit fièrement qu’en utilisant leur chasse-neige l’an dernier « nous l’avons gardée noire tous les jours, y compris le jour de Noël ». Il est principalement utilisé par ceux qui souhaitent visiter Nordkapp (voir ci-dessous).

Sa piste en asphalte est entourée de relief élevé, surtout à chaque extrémité. Il existe deux approches RNP à Honningsvåg, RNP-A et RNP-D; mais toutes deux présentent des difficultés. Il y a également une approche NDB avec des minima de 1334’; mais avec « effet côtier » et « effet de nuit » (et souvenez-vous qu’ici il fait nuit plus de 6 mois par an !) je ne l’utiliserais qu’avec une pratique préalable — et je ne vois pas comment un pilote « étranger » pourrait l’acquérir. Même les approches VFR exigent le même type de segments en courbe à chaque extrémité.

Une fois posé, toutefois, vous serez très bien accueilli. Les 5 membres du personnel de service (tous avec un anglais parfait) vous offriront chocolat chaud et biscuits et voudront connaître votre histoire et vos aventures. Le pompier m’a proposé sa voiture « si j’avais besoin d’aller en ville » — à 5km. Comme j’avais mon vélo, j’ai décliné. L’un des deux taxis de la ville peut être disponible, sauf s’ils emmènent quelqu’un à Nordkapp. Il n’y a pas d’Avgas — le plus proche était à Tromso ENTC. En revanche, il y a une quantité limitée de Jet A.

Hébergement : J’ai séjourné au 2* correct Scandic Bryggen https://www.scandichotels.com/hotels/norway/honningsvag/scandic-bryggen?_ga=1.213688919.2124388246.1474305034, situé juste sur le front de mer près du Tourist Office. C’est un entrepôt reconverti. Demandez une chambre donnant sur le port et vous pourrez voir le Hurtigruten Ferry entrer et sortir.

La ville : Avec seulement 3 000 habitants, les infrastructures sont assez basiques; mais il y a, outre l’hôtel, quelques restaurants et pubs. Comme toutes ces villes du nord de la Norvège, elle a été entièrement anéantie par le blitzkrieg de 1944, le seul survivant étant la petite Honniggsvåg Church. Elle mérite une visite pour les photos poignantes dans le porche montrant son utilisation comme refuge en 1945.

Nordkapp : La plupart des gens — environ 300 000 par an — viennent à Honningsvåg pour visiter Nordkapp. Bien qu’ils ne seraient pas d’accord avec moi, je pense que Nordkapp est une arnaque et une imposture. Il y a un péage de 260NOK (techniquement valable 24 heures, mais ils savent que vous n’irez qu’une seule fois) en plus du prix du bus. [Il existe techniquement un tarif moins cher de 180NOK qui permet d’accéder uniquement au site, mais pas aux « expositions »; il faut parfois insister pour l’obtenir.] J’admets que la vue est spectaculaire, surtout si l’on peut y être au lever du soleil ou pour le soleil de minuit. On domine la houle déchaînée quelque 307 mètres plus bas et l’on rêve peut-être de Svalbard ENSB, loin au nord. Mais à 71° 10’ 21”, Nordkapp n’est PAS le point le plus au nord de l’Europe continentale : il se trouve à Knivskjeloddev, sur une petite langue à votre gauche.

Knivskjeloddev : Pour un puriste, comme moi, c’est le vrai point le plus septentrional de l’Europe continentale — et l’on peut s’y rendre à pied. Le sympathique Tourist Office en ville peut vous fournir un dépliant schématique utile et tous les détails sur les bus locaux. Le bus vous déposera au parking à environ 6km au sud du péage de Nordkapp. L’itinéraire est clairement balisé depuis le parking et jalonné en chemin de cairns facilement identifiables. La randonnée ne peut vraiment s’effectuer qu’en été — après la fonte des neiges et avant l’arrivée des pluies d’automne. Le sentier de 9km n’est pas trop difficile — bien que la dernière section soit assez raide. De bons vêtements et de véritables chaussures/bottes de marche sont indispensables; ainsi que de quoi se ravitailler. Comptez au moins 5 heures pour l’aller-retour. À la latitude 71° 11’ 08”N (le vrai North Cape), un coffre dans un cairn contient le livre des visiteurs. Signez de votre nom et notez votre numéro (pensez à prendre stylo et papier). De retour au Tourist Office, pour une petite redevance (rien n’est gratuit en Norvège !) on vous remettra un certificat et un pin’s pour votre (grand) sentiment d’accomplissement. [Votre contribution sert en réalité à l’entretien du sentier pour les futurs visiteurs.]

Bien que Sumburgh https://airfield.directory/airfield/EGPB, avec tous les « bells & whistles », soit le principal aéroport commercial de The Shetland Islands, l’aérodrome de Tingwall est bien plus proche du centre administratif de Lerwick et, diront beaucoup, plus proche aussi du cœur des Shetland.

Il n’a pas de procédure d’approche aux instruments; en revanche il dispose de PAPI et d’un balisage lumineux. PPR.

Il n’est pas surutilisé – seulement deux aéronefs basés et le Fair Isle Islander qui passe. Il n’en reste pas moins accueillant et l’unique pompier/ATC/agent de pompe/percepteur de redevances vous réservera un accueil chaleureux. Il pourra aussi vous faire un « talk‑down » officieux, au besoin, en vous indiquant quel secteur est le plus dégagé.

In marginal weather il vaut mieux rester sur l’axe de piste, car les collines environnantes sont de plus en plus occupées par des parcs éoliens jusqu’à 500’. De même, si vous devez effectuer un CTL (circling), gardez le circuit serré. Heureusement, un seul accident mortel http://www.aaib.gov.uk/cms_resources/dft_avsafety_pdf_501869.pdf a eu lieu dans l’histoire du terrain (voir ci‑dessus) – et c’était très tard dans la nuit.

Flight following : Comme le trafic est assez clairsemé ici – et que les conditions sont souvent IMC marginales – Scottish Control, opérant comme Sumburgh Radar, fournira volontiers des vecteurs/un service procédural aux VFR. (Pour les aider, ils demandent d’inclure Sumburgh dans la liste d’adressage de votre plan de vol, même si vous atterrissez ailleurs.)

En raison du relief, j’ai dû à deux reprises me rappeler de mon « Relay R/T » lorsqu’on m’a demandé d’aider à joindre des hélicoptères passés sous l’horizon radio.

Fuel : Avgas à des tarifs d’île; mais pas excessifs si l’on considère qu’il s’agit de l’approvisionnement le plus septentrional du Royaume‑Uni et qu’il arrive en fûts. Avec une planification soignée, on ne prend que le nécessaire pour rentrer à Kirkwall ou Sumburgh.

Landing & Parking : Atterrissage pour mon PA28RT £16.50. Le stationnement a été gratuit la nuit, même si je soupçonne que le pompier a oublié de me le facturer (£8 ?) tant il était absorbé à raconter comment (à l’époque) Prince Charles avait dû utiliser les toilettes près de son bureau !

HIAL Out of Hours Permit : Si vous envisagez de « voler les îles » et/ou de passer la nuit ailleurs, on vous encourage à demander ce Permis et à l’obtenir (comptez au moins 72 heures + les délais postaux). Il permet le T/O & Land en dehors des heures d’ouverture habituelles. (Voir mes commentaires à ce sujet sous Kirkwall https://airfield.directory/airfield/EGPA).

Snacks : Il y a une petite cabane « salle d’attente » pour l’Islander avec un distributeur automatique; mais il n’est disponible que lorsqu’un vol « régulier » (souvent retardé de plusieurs heures) vers les Fair Isles est prévu.

Transport : Un taxi (ou, dans mon cas, un vélo pliant) est indispensable pour rejoindre Lerwick ou ailleurs. ATC vous en commandera un, ou vous pouvez essayer : 01595 694617 ou 692080.

Accommodation : L’hôtel le plus proche de l’aérodrome — 1 mile tout droit en sortant du terrain —, très confortable, est le The Herrislea House Hotel http://www.herrisleahouse.co.uk/.

Les meilleurs hôtels à Lerwick : The Shetland Hotel http://www.shetlandhotels.com/Shetland/shetland.html ou The Queen’s Hotel http://www.kgqhotels.co.uk/

Scalloway : Je suis venu poursuivre des recherches sur The Shetland Bus et visiter le petit musée récemment ouvert, qui comporte une section intéressante sur son héroïque sacrifice en temps de guerre; j’ai donc parcouru à vélo la tranquille route au bord du lac plutôt que la route principale par les collines. Ce faisant, je suis passé devant le monument au Captain Alan Young http://www.google.com/search?tbm=isch&source=hp&ei=39JwW9uuFqiZlwSJ0b6IBw&q=captain+alan+young&oq=captain+alan+young&gs_l=mobile-gws-wiz-img.3...8463.22504..23283...1.0..0.89.1151.18......0....1.......5..0j35i39j0i30j0i8i30j30i10.I_JRLS-6Pu4#imgrc=TLCLYcl7tYK6KM (voir ci‑dessus).

Scalloway est très petite. J’ai séjourné au The Scalloway Hotel https://www.scallowayhotel.scot/, l’un des rares hébergements alors disponibles, très chaleureux; bien que fermé en 2021, il est (2025) de nouveau ouvert.

P.-S. : Hélas, les comptables politiques ont des vues sur Tingwall et ses jours en tant qu’aérodrome sont peut‑être comptés. http://www.shetlandtimes.co.uk/2012/06/06/tingwall-airport-future-discussed-by-councillors.

Si vous voulez savoir où sont passés tous vos euros de l’UE, allez voler à Kirkwall, dans The Orkneys ! Comme beaucoup des Highland & Island fields, ils ont été transformés ces dernières années avec de nouvelles pistes en dur, du balisage, etc., grâce à des fonds du 'EU Development Fund'.

Kirkwall Airport propose ILS, RNP, PAPI et balisage aux deux extrémités, avec carburant et parking facile et, bien que ce soit un aéroport 'regional', il est très accueillant pour la GA. Il dispose aussi d’une piste transversale plus courte en dur (680 m), utile pour la GA légère car les vents de travers peuvent être réputés ici par moments, et si vous avez besoin de CTL.

Services : Le stationnement sur l’aire de trafic est géré professionnellement avec des marshallers ; et lors de mes deux derniers atterrissages là-bas, le camion-citerne est arrivé avant même que j’aie coupé ! L’Avgas se réglait par BP Card ou carte de crédit (et je suppose aussi en espèces). L’atterrissage m’a coûté £14.60 pour ma PA26 Arrow, et £8 par nuit avec une bonne sécurité.

N’oubliez pas la Hi‑Viz pour aller jusqu’à l’entrée 'staff' du salon principal. (Quand vous devez revenir à votre avion, il faut demander à 'Information' de vous laisser ressortir, sinon les alarmes de sûreté se déchaînent.)

Le seul inconvénient, c’est qu’il n’y a pas de Briefing Room, mais il y a désormais le Wi‑Fi que vous pouvez utiliser dans la grande salle d’attente et le café, ouverts en journée et proposant des encas ; mais il arrive qu’ils ferment tôt, surtout s’il n’y a pas de vols Island en attente.

Des bus vont assez régulièrement dans la journée vers Kirkwall et au‑delà. Une liste de compagnies de taxi est affichée sur le panneau près du Information Desk. J’ai utilisé une fois : Craggies 01856 878787.

Hébergement : Bien que peu d’avions privés viennent à The Orkneys, pas mal de touristes arrivent par ferry en été, donc les lits peuvent être comptés. Le choix à Kirkwall est plutôt limité. L’hôtel principal est The Kirkwall Hotel http://www.kirkwallhotel.com/, parfois utilisé par les pilotes d’Islander lorsqu’ils sont 'weathered in'. Comme je voyage souvent avec mon vélo pliant, j’essaie de trouver un lit près des aéroports. J’ai logé à The Royal Oak Guest House https://royaloakguesthouse.co.uk/, le plus proche de l’aéroport. Chambres correctes + un bon 'Scottish' breakfast pour £60 la nuit. (C’était un peu en montée à vélo depuis l’aéroport ; mais le lendemain matin, c’était en descente tout du long !)

HIAL Out of Hours Permit : Si vous avez l’intention de 'voler les îles' et/ou de passer la nuit ailleurs, il est recommandé de demander ce Permit https://www.hial.co.uk/downloads/file/1030/hial-out-of-hours-indemnity-application-form-issue-24-april-2025 (£53.05) et de le recevoir à l’avance. Le délai est d’au moins 72 heures + temps d’acheminement postal. Cela permet T/O & Land en dehors des heures d’ouverture habituelles.

C’est important pour deux raisons principales : Beaucoup de terrains ferment assez tôt – surtout le week‑end – et le 'meilleur' temps se trouve souvent en soirée. Rappelez‑vous qu’aussi au nord, en été, il fait 'plein jour' jusqu’à 10.30pm ! Ce serait dommage de rester cloué au sol. Plus important encore, la météo peut souvent s’améliorer le soir. Pouvoir retarder la T/O de 45 minutes – à une heure postérieure à la fermeture de l’aéroport – peut faire toute la différence entre 'rentrer à la maison' ou devoir passer la nuit ailleurs.

Si vous aimez les paysages sauvages ; le calme ; la randonnée parmi macareux et phoques ; ou simplement l’envie de 'déconnecter', la quiétude de The Orkneys et des autres îles donne l’impression que 'Londres est à mille miles' (en fait, aux Shetland on en est presque là : Madrid est plus proche de Londres que Lerwick !).

Par beau temps, on pourrait presque croire qu’on vole dans The Caribbean : ciel bleu limpide et superbes vues sur plus de 100 îles étalées devant vous (même si l’on sait que l’eau est très froide !). Mais pour voler en sécurité ici, il faut vraiment soit beaucoup de marge de temps et/ou la capacité de voler IFR.

Il arrive que la météo s’installe pendant des jours et, à moins d’avoir l’aptitude, on peut rester longtemps au sol.

Par exemple, lors d’un retour, il y avait des nuages sur Kirkwall de 500’ à 10,000’. Ce n’est qu’en volant une SID et en montant à FL120 (avec oxygène) qu’on pouvait passer au‑dessus. C’est ce que j’ai fait jusqu’au‑dessus de Manchester ; puis c’était 'bleu pur' tout le trajet de retour vers Rochester, Kent.

Kirkwall est une bonne base pour 'faire' les îles du Nord ; mais ne vous pressez pas : détendez‑vous et profitez…

La vie dans les Hébrides extérieures est souvent décrite comme "Living on the edge" et, pour un visiteur, cela semble bien vrai : population clairsemée, tous avec un ADN commun unique ; très peu d’arbres ; commerces et lieux de restauration isolés ; et hébergements limités. Ajoutez à cela que, lors de huit trajets en bus, j’étais la seule personne à ne pas parler gaélique et vous comprendrez le défi de parcourir à pied le Hebridean Way. https://www.visitouterhebrides.co.uk/hebrideanway/walking Pour ce faire, j’ai commencé à Barra https://airfield.directory/airfield/EGPR puis je suis allé à Benbecula.

Aérodrome : Ancienne installation de la Seconde Guerre mondiale, on y ressent encore son passé militaire. Deux longues pistes en dur avec (actuellement) des approches VOR/DME et NDB [je dis 'actuellement' car la transition vers des RNPs est déjà bien engagée] et un ATC sympathique (autant que je puisse en juger, tout le monde dans la tour semble appartenir à la même famille !). Son passé « militaire » perdure toutefois, car les îles abritent le Hebridean Rocket Range https://en.m.wikipedia.org/wiki/Deep_Sea_Range#:~:text=It%20is%20situated%20in%20the,all%20sites%20of%20the%20range., ce qui devrait assurer la pérennité de l’aérodrome pour de nombreuses années.

Bon stationnement — mais prévoyez des arrimages (tie-downs), car le vent peut être très fort ici. Si vous arrivez de Barra, les pompiers rinceront aimablement le train d’atterrissage.

Transport : Il existe un service de bus peu fréquent https://www.cne-siar.gov.uk/media/15707/w17-south-uist-eriskay-to-balivanich.pdf qui parcourt l’axe principal de l’île, dessert l’aérodrome et peut être arrêté à la demande partout sur son trajet. À d’autres moments, il faut réserver un taxi à l’avance : AM/PM Taxis, Daliburgh 07957 798374 ; Aitken’s 01878 710333 ; Tam’S Taxi 07717 862999 ; Alda’s Taxi 01876 500215 ;

Hébergement : Souvent dispersé et limité, et très prisé en été. Il m’a parfois fallu revenir sur mes pas vers un lieu précédent pour trouver un lit/de quoi manger. J’ai utilisé : The Borrodale Hotel et The Dark Island Hotel https://www.isleshotelgroup.co.uk/ [tous deux du même groupe]. Un B&B très soigné et vivement recommandé près de Benbecula est Borge Guest House. https://borve.scot/ Pendant que j’y séjournais, je me suis restauré au The Dark Island Hotel.

Haltes : Les points de ravitaillement sont très rares en dehors des hôtels (à des tarifs d’hôtel !). Deux adresses que je recommande : à South Uist, Kilbride Cafe 9 HS8 5TT, qui fait d’excellents 'Fish & Chips' ; et à Balavanich, The Stepping Stone Restaurant https://www.facebook.com/TheSteppingStoneRestaurant/

Barra – « the airfield on the sands » – fait partie de ces terrains qu’on aime avoir dans son carnet de vol. Unique dans les Îles Britanniques (peut‑être au monde).

PAS DE CARBURANT; aucune procédure publiée pour GA (voir remarque ci‑dessous); donc VFR uniquement; et (en général) pas de stationnement de nuit.

Le terrain étant soumis aux marées, il faut coordonner sa PPR et son ETA avec le FISO local bien à l’avance. Ils préfèrent que vous atterrissiez et décolliez au moins 15 minutes avant ou après les deux vols quotidiens de Loganair. Leur horaire est utile pour la préparation, ce qui évite d’avoir à calculer les marées : https://booking.loganair.co.uk/VARS/Public/FlightScheduleReport.aspx?VARSSessionID=7719f633-8a0c-495a-af41-86cc9a590bfa&fromdate=05/Sep/2025&todate=06/Sep/2025&deptcty=GLA&arrcty=BRR&lang=EN

Atterrissage : Bien qu’il existe deux approches RNP vers leurs trois pistes, elles sont limitées à un usage commercial. Rien n’empêche toutefois de s’en servir comme repère, d’autant que la plupart des atterrissages se font en finale directe (straight-in). Bien que les pistes soient balisées par un piquet côté mer et un panneau côté terre, ces marques sont difficiles à distinguer si l’on ne connaît pas le terrain. J’ai donc utilisé la procédure et posé un peu long, car il est parfois difficile de distinguer l’extrémité côté mer de l’eau stagnante. J’ai gardé un peu de puissance, le sable et les flaques pouvant freiner fortement.

Départ : Faire les checks côté terre; lors du backtrack il faut rester en roulant, car à trop faible vitesse on peut « s’enfoncer » côté mer !

Stationnement : En principe, pas de stationnement de nuit; avec une négociation préalable soignée, on peut tirer l’avion au‑dessus du niveau de pleine mer. [Une petite rampe est en construction; un stationnement limité pourrait être possible à l’avenir.] Bien que je comptais parcourir à pied le Hebridean Way (https://www.visitouterhebrides.co.uk/hebrideanway/walking), on m’avait demandé de « travailler » le dimanche matin pour permettre au prêtre local de prendre des vacances. Toute l’île savait donc que j’arrivais — y compris les pompiers —, qui ont organisé que je puisse me garer sur leur (seule) cale de mise à l’eau ! Ils ont également eu l’amabilité de rincer le train d’atterrissage : INDISPENSABLE à votre prochaine escale si vous visitez Barra.

Frais : J’ai payé £25 de taxe d’atterrissage; comme le stationnement n’est pas autorisé, il n’y avait pas de tarif publié pour quatre jours de stationnement; on m’a donc laissé rester gratuitement.

Hébergement et taxis : Si vous marchez ou séjournez sur l’île, il est difficile de trouver un lit, surtout l’été sans réservation préalable. J’ai séjourné au The Castlebay Hotel : https://www.castlebayhotel.com/. Les taxis sont également rares; il faut donc étudier attentivement l’horaire du bus local, qui dessert l’aérodrome trois fois par jour (sauf le dimanche). Numéros de taxi : Campbell’s 01871 810216; BarraTaxi 01871 810012 & 07974 071255; Brevig Taxi 07807 279954; Dan Taxi 07807 526134.

Fait extraordinaire : tout près du Caslebay Hotel se trouve Café Kisimul (https://www.cafekisimul.co.uk/), un restaurant indien très bien noté au service d’une population totale de 1 200 habitants; malheureusement, il est désormais à vendre.

Réputé pour proposer l'Avgas le moins cher d'Allemagne. https://www.edxr.de/ Il vend 40,000 litres par mois. Cartes de crédit acceptées. Situé au milieu et le long du Kiel Canal, ce terrain VFR est attractif. Endroit idéal pour se détendre tout en explorant le Kiel Canal par les airs. Redevance d'atterrissage de €8.50 pour PA28. Accueil très chaleureux et bon restaurant balkanique (fermé le lundi), Bato's https://batos-flughafen-restaurants.de/ - + 49 4337 913561 - tenu par la même famille et avec le même menu qu'à EDHK Kiel-Holtenau. Hauteur de tour de piste 900'; et en utilisant la RWY 11 il faut maintenir 330' jusqu'à la haie pour dégager le trafic sur le canal. Déjeuner agréable sur une véranda extérieure avec vue sur le Canal et l'aérodrome : trafic du canal à 100' d'un côté ; et trafic à l'atterrissage à l'aérodrome à 200' de l'autre.

J’ai récemment visité Ærø avec des camarades pilotes : cette fois, l’herbe était tondue ; mais les bosses étaient toujours là ! Néanmoins, nous avons réussi à faire venir 4 avions assez facilement, dont mon PA28RT (train rentrant) et un Cirrus 22. L’ambiance du terrain m’a rappelé des champs 'hillbilly' que j’ai visités au Texas, USA : un contrôleur décontracté qui fait tout (radio ; fuel ; plans de vol, etc.) assis dans un rocking-chair en fumant sa pipe ! [Comme tous les Danois, il était très accueillant et parlait un anglais parfait.] Bien que n’offrant que 789 metres & herbe — en raison d’un sol détrempé, effectuez le roulage sur la piste (backtrack si nécessaire). Le terrain dispose aussi d’un balisage lumineux. Il se targue désormais d’être 'Ærø International' puisqu’il peut assurer douanes/immigration avec PN 1 hour. Cela signifie qu’un vol direct depuis le UK est parfaitement possible (2 hr 50 mins en PA28RT). Donc à portée pour ce 'long week-end' que vous vous êtes promis. Ærø est assurément très belle ; savoir si c’est la 'plus belle' de toutes les îles danoises est difficile, n’ayant pas visité beaucoup des 300 autres ! Cette île danoise idyllique et séduisante n’est généralement accessible qu’aux pilotes et aux 'yachties' — bien qu’il y ait désormais un ferry électrique. Il existe un utile Ærø Guide Book en anglais https://issuu.com/markstormgrafisk/docs/_r_guide_2025?fr=xKAE9_zY2Ng qui répertorie la plupart des hébergements disponibles sur l’île, avec des articles alléchants. J’ai séjourné dans la petite ville voisine, très pittoresque (660 habitants), Ærøskøbing. Avec ses rues pavées et ses vieilles maisons aux couleurs attrayantes : on dirait que les mots 'higgledy' et 'piggledy' y ont été inventés ! J’ai logé à l’Hotel Ærøhus https://www.aeroehus.dk/home, idéalement situé au centre, avec de jolis chalets en suite dans le jardin et des chambres 'rustiques' dans la maison principale. Ces dernières, du fait qu’il s’agit d’une ancienne ferme, bien que parfaitement propres, avaient douches et toilettes communes. Il y avait toutefois des chambres simples disponibles : chose devenue rare aujourd’hui sans 'supplément'. La cuisine était excellente ; nous avons dîné dehors par un temps magnifique. Si vous aimez le 'poisson', vous devriez visiter/manger au Røgeri Æroskobing http://xn--rrgeri-oua9lb.dk/ (détails en dernière page de l’Ærø Guide Book). Bien que les tables soient de simples tables de pique-nique, le repas et la vue sur le port rendent le poisson particulièrement exquis. [Paiement en espèces uniquement, sauf avec une carte Dankort] D’autres de notre groupe ont séjourné dans l’autre petite ville tout aussi attrayante, Marstal, au tout nouvel établissement (ouvert par un ancien ingénieur de vol danois) Udsigten https://udsigtenmarstal.dk/. Cet hébergement était entièrement en suite et offrait de superbes vues sur la mer. Bien que le Danemark ne soit pas l’endroit le moins cher d’Europe, cette île — que très peu d’Anglais visitent — est une merveilleuse cachette et un havre idyllique pour des pilotes occupés.

The East Friesian Islands : 5 des 7 disposent d’aérodromes à piste en dur, sur la rude façade nord de Germany. C’est toujours un endroit à part – très rural et épargné par le tourisme. Un bout de terre isolé où Holland à l’ouest comme Germany à l’est donnent l’impression de pays étrangers.

Voir mon billet sur Nordeney, où je donne commentaires et conseils pour visiter The Friesian Islands elles-mêmes https://airfield.directory/airfield/EDWY

EDWZ Baltrum : NOTE : la piste en béton ne fait que 360 m. Si vous souhaitez vous y poser, ASSUREZ-VOUS D’ÊTRE TRÈS À JOUR ET BIEN ENTRAÎNÉ EN STOL – c’est un terrain très isolé, et il est difficile d’y faire venir un mécanicien si vous vous ratez !

Un autre petit terrain avec un excellent accueil – également doté d’une webcam sur sa page météo http://www.baltrum-flug.de/

Suite à la fermeture intervenue en mai 2024, j’ai dû rédiger un rapport bien triste : Mon vol d’hier à Cherbourg a été une expérience douce-amère. Comme toujours, Luc & Edith ont été des hôtes merveilleux et généreux, et tout le monde a profité d’un long déjeuner tranquille. Mais puisqu’ils partent enfin, j’ai pris conscience qu’après avoir fréquenté leur restaurant/cave à vin pendant près de 20 ans, ce serait ma dernière fois. Leur départ, après 33 ans au service des pilotes, est une perte douloureuse et va créer un vide que, pour l’instant, personne n’est prêt à combler. Sans eux et sans Le Coucou de Fourchette, l’aérodrome deviendra une ville fantôme et, je le crains, sera déserté par la GA. Il reste certes pratique pour les douanes lors des vols vers l’Ouest (avec PPR 24 h), mais quand même eux ne se présentent pas, on se sent très seul. La bonne nouvelle, c’est que je peux signaler — très étonnamment — qu’un nouveau restaurant a de nouveau ouvert à Cherbourg : La Table des Cieux https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/le-bar-restaurant-de-laeroport-de-cherbourg-maupertus-a-rouvert-ses-portes-5611bd92-fb4c-11ef-8a23-f6ed1268bcca C’est assurément un pari audacieux, car il n’y a pratiquement plus de trafic à Cherbourg… Je leur souhaite bonne chance.

Rothenburg ob der Tauber prétend être « la plus belle ville de toute l’Allemagne ». Une belle audace, mais elle tient sa promesse. Construite sur un promontoire, prise dans un méandre de la rivière, dressée avec ses tours et pinacles, c’est une petite ville médiévale intacte, retranchée derrière ses propres remparts. Pour le pilote, s’ajoute l’avantage d’une piste en dur de 950 m avec une ATC anglophone de qualité, à seulement 2 km, avec fuel et parking facile. Bien que réputé très fréquenté le week-end, le terrain était désert en milieu de semaine lorsque j’y étais. Le contrôleur gère le fuel, les redevances d’atterrissage, appelle un taxi et peut même organiser les douanes sur préavis (PNR), si nécessaire. Il vous « prêtera » aussi des antivols pour les 10 vélos gratuits permettant de rejoindre la ville à vélo : une façon parfaite d’y aller et de la visiter, puisque la ville est « sans circulation automobile ». Si vous souhaitez vous rafraîchir sur le terrain, il y a une pratique Tratotia Volare qui sert de très bonnes pizzas et constitue un endroit agréable pour se détendre. Si, en revanche, il ne vous faut qu’une boisson « soft », un réfrigérateur du club-house juste sous l’ATC propose des boissons à acheter via une « caisse d’honnêteté ».

Fuel & fees : J’ai payé €2.20 par ltr pour l’Avgas. La redevance d’atterrissage pour ma PA28 Arrow était de €8.50, avec stationnement de nuit à seulement €6.

Accommodation : Ville très touristique, les prix y sont logiquement plus élevés qu’ailleurs. Si vous souhaitez être au centre, un petit établissement très plein de charme est l’Altafraenkische-weinstube, €60 la nuit. http://www.altfraenkische.de/deutsch/hotel.htm J’ai également séjourné à l’Hotel Eisenhut – €95+ pour un lit simple et un copieux petit-déjeuner « allemand » ! https://www.hotel-eisenhut.de/ Les deux m’ont permis d’arpenter les ruelles tard dans la nuit : pure magie. Un autre hôtel central populaire est le Reichskuechenmeister. Il dispose d’une très agréable terrasse extérieure. La cuisine y est toujours bonne — et elle devrait l’être, puisque le nom se traduit par « Chef impérial » ! https://hotel-reichskuechenmeister-rothenburg.de/

Refreshment : Il y a tant d’endroits merveilleusement attrayants qu’il est difficile de recommander. Un lieu : le Baumeisterhaus est l’un des plus jolis endroits de Rothenburg, à quelques mètres de la place de l’Hôtel de Ville. (Demandez une table tout au fond de la terrasse : fantastique.) https://baumeisterhaus-rothenburg.de/ Autrement, prenez une bière/un repas à Zur Hölle – The Devil’s Hole, en face du Musée du Crime – la plus ancienne taverne d’Allemagne. Un très bon restaurant italien est Michelangelo https://www.michelangelo-rothenburg.com/

What to see : Il y a tant de beaux bâtiments. Pour ma part, je devais visiter la St Jakobkirche. Comme souvent en Allemagne, en raison des évolutions religieuses, c’est fréquemment l’église protestante qui conserve les plus beaux objets d’art pré‑réforme : sa galerie occidentale abrite le célèbre retable du Saint-Sang du sculpteur sur bois de Wurtzbourg, Tilman Riemenschneider, sculpté entre 1500 et 1505. Et derrière l’actuel maître-autel, on trouve des images évocatrices représentant différentes étapes du pèlerinage vers Santiago de Compostella. N’oubliez pas de prendre votre lampe torche dans votre sac de vol pour mieux voir les détails et les couleurs !

The East Friesian Islands : 5 des 7 sont des aérodromes à piste en dur, sur l’aride bord nord de Germany. C’est encore un endroit à part – très rural et épargné par le tourisme. Une portion de terre isolée où Holland à l’ouest comme Germany à l’est donnent l’impression de pays étrangers.

Voir ma publication sur Nordeney, où je donne des commentaires/conseils pour visiter The Friesian Islands elles‑mêmes https://airfield.directory/airfield/EDWY

EDWJ Juist : Petit aérodrome, grand accueil et bon restaurant ! Ils ont un bon site web en allemand http://www.edwj.de/. Pour un terrain aussi petit, il y a même une webcam. Il y a souvent de nombreux vélos/vélos électriques à louer. De magnifiques plages ne sont qu’à 10 minutes. La taxe d’atterrissage est un peu plus élevée que sur les autres îles car elle inclut une taxe de séjour.

The East Friesian Islands : 5 sur 7 sont des aérodromes à piste en dur, sur la frange nord aride de Germany. C’est encore un endroit à part – très rural et épargné par le tourisme. Un bout de terre isolé où Holland à l’ouest comme Germany à l’est donnent l’impression de pays étrangers.

Voir ma publication sur Nordeney où je donne des commentaires et des conseils pour visiter The Friesian Islands elles-mêmes https://airfield.directory/airfield/EDWY

EDWG Wangerooge : Le plus oriental des Friesian Islands et très sensible au bruit et à l’environnement. Pour un petit terrain, autre site Web informatif http://www.edwg.de/ + webcam.

Réduction de 10 % sur la taxe d’atterrissage si vous utilisez l’app Aerops.

Si le restaurant de l’aéroport est fermé, il y a de nombreux endroits où manger au village. Recommandés : Cafe & Restaurant Pudding sur la promenade de mer ; et restaurant Snabbelkraam.

Semur En Auxois (à ne pas confondre avec Saumur St Florent LFOD https://airfield.directory/airfield/LFOD) est un joyau médiéval en Bourgogne, France. Un village pittoresque ceint de remparts, juché au sommet d’une falaise de granit aux reflets rosés, dominant la petite rivière Armançon. Une ville, méconnue de la plupart des pilotes, pleine de charme et d’atmosphère.

Elle dispose d’une piste en dur de 780 m; atterrissage et stationnement gratuits. De plus, le terrain se trouve à seulement 2 km des remparts et de ses rues pavées; on peut donc rejoindre la ville à pied facilement (attention: ça descend puis ça remonte dans les deux sens — et les rues ne sont pas parmi les meilleures de France — je recommande des bagages à roulettes).

En sortant de l’aérodrome, allez tout droit en descendant vers la ville. Suivez la route sur environ 1½ km, franchissez la rivière et vous arriverez au cœur de Semur, près de l’église. En traversant la place, vous trouverez rapidement l’office de tourisme, très serviable: http://www.tourisme-semur.fr/ à la Place Gaveau (+33 3 80 97 05 96). Ils proposent les habituels documents gratuits et peuvent aider à trouver un hébergement si besoin; en été, il est prudent de réserver à l’avance. Ils éditent (en anglais) un petit plan-guide simple avec 5 parcours de couleurs différentes (de 1 à 3½ heures) dans la ville et sur les remparts.

Il existe un site web très informatif de la ville: http://www.ville-semur-en-auxois.fr/

Hôtels: Trois hôtels recommandés: Dans la ville même: le basique The Cymaises ** https://www.hotelcymaises.fr/; à proximité, un Logis de France Côte d'Or *** http://www.logishotels.com/en/hotel/hotel-de-la-cote-d-or-120791l= avec une réceptionniste irlandaise. Le mari de la gérante est pilote professionnel; ils connaissent donc bien les annulations tardives. Ils viennent chercher au terrain les clients ayant réservé. À l’extérieur, sur la rocade: Hostellerie d’Aussous *** https://www.logishotels.com/en/hotel/logis-hostellerie-daussois-2513?partid=1466&gad_source=1&gclid=CjwKCAjw_ZC2BhAQEiwAXSgCliIJqFtaLAm_vIdKJDLhZRCzruLo-xWtJoMoMo5sIP7SPDISHILKARoCZW4QAvD_BwE offre de superbes vues sur la ville et ses remparts illuminés la nuit, ainsi qu’une piscine.

Restaurant: Si vous aimez une véritable brasserie française —de plus en plus rare, même en France—, vous apprécierez Le Saint Vernier https://www.tripadvisor.co.uk/Restaurant_Review-g675640-d1336757-Reviews-Le_Saint_Vernier-Semur_en_Auxois_Cote_d_Or_Bourgogne_Franche_Comte.html au 13 rue Fevret dans la vieille ville. Plein d’une belle ambiance locale et d’une cuisine française d’un excellent rapport qualité-prix, avec un bon choix de pichets de vin. Si vous souhaitez un restaurant plus traditionnel —mais toujours abordable— essayez La Rumeur https://www.larumeur21.fr/restaurant.html

Fuel: Avgas uniquement en espèces, mais comme le terrain lui-même, c’est presque toujours désert — surtout en milieu de semaine.

Radio: Terrain non contrôlé: il faut utiliser le Common Auto-Information Service: 123.5 en français.

Pour une courte excursion, prenez un taxi (ou louez une voiture — détails auprès de l’office de tourisme) vers Flavigny-sur-Ozerain https://www.google.co.uk/search?q=flavigny+sur+ozerain&espv=2&biw=1280&bih=899&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=EmoZVaj5DIHraNLTgZgN&ved=0CCsQ7Ak, à environ 10 miles à l’est. Un autre minuscule village pittoresque perché sur un rocher, isolé par trois rivières; ce hameau de 438 habitants est aujourd’hui protégé au titre du patrimoine français. Vous le reconnaîtrez peut-être: c’est là qu’a été tourné le film amusant et photogénique Chocolat https://www.google.com/search?gs_ssp=eJzj4tTP1TcwLTO2KDBg9OJLy8zJVUjOyE_Oz0ksSQUAbEsImA&q=film+chocolate&rlz=1C9BKJA_enGB785GB785&oq=film+chocolat&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUqBwgBEC4YgAQyCggAEAAY4wIYgAQyBwgBEC4YgAQyBggCEEUYOTIHCAMQLhiABDIHCAQQLhiABDIHCAUQLhiABDIHCAYQABiABDIHCAcQABiABDIHCAgQLhiABDIHCAkQLhiABNIBCDgzMzZqMGo3qAIKsAIB4gMEGAEgXw&hl=en-GB&sourceid=chrome-mobile&ie=UTF-8. En le regardant en DVD avant de partir, vous identifierez sans peine certains lieux, notamment l’église St Genest et l’emplacement de la chocolaterie en face.

The East Friesian Islands : 5 sur 7 disposent d’aérodromes à piste dure, le long de la frange nord austère de Germany. Cela reste un endroit à part – très rural et préservé du tourisme. Un bout de terre isolé où Holland à l’ouest comme Germany à l’est donnent l’impression de pays étrangers.

Voir ma publication sur Nordeney, où je donne des commentaires/conseils pour visiter The Friesian Islands elles-mêmes https://airfield.directory/airfield/EDWY

EDWL Langeoog. Heureusement que la piste est dure, car le reste de l’île n’est que sable poreux ! Des vélos peuvent être loués en face de la gare. Attention : prudence au stationnement. Au bord de l’aire de stationnement se trouve un fossé envahi par la végétation, non indiqué sur la carte d’aérodrome.

Site de l’île : http://www.langeoog.de/

The East Friesian Islands : 5 des 7 disposent d’aérodromes à piste en dur, sur l’austère épaule nord de Germany. C’est encore un endroit à part – très rural et épargné par le tourisme. Un lopin de terre isolé où Holland à l’ouest comme Germany à l’est donnent l’impression de pays étrangers.

EDWR Borkum : Piste asphaltée de 1000m et Avgas disponible par intermittence ; mais n’y comptez pas ! (Voir mon article sur Nordeney, où je donne remarques et conseils pour visiter The Friesian Islands https://airfield.directory/airfield/EDWY).

Vous pouvez envisager de faire de Borkum votre base. https://www.borkum.de/DE/index.php C’est une destination magnifique et prisée des Allemands ; il est donc conseillé de réserver l’hébergement à l’avance (surtout l’été).

À Borkum même, on trouve divers hôtels ou, pour un type d’hébergement vraiment différent et une excellente base pour pilotes, jetez un œil au Dünen Hotel http://www.duenenhotel-borkum.de/ directement sur l’aérodrome. Vous pourrez vous y détendre avec d’autres pilotes, voir votre avion depuis la fenêtre de votre chambre et faire de la conversation de hangar toute la nuit !

Comme sur toutes ces îles, le vélo est presque indispensable pour se déplacer. Quelques vélos sont disponibles à l’aérodrome – adressez-vous au bureau d’information de l’aérodrome.

J’étais écolier – il y a près de 50 ans – lorsque j’ai lu pour la première fois The Riddle of the Sands by Erskine Childers. Ce roman extraordinaire, écrit en 1903 (porté à l’écran en 1979 avec Michael York et Simon MacCorkindale), a prédit la Première Guerre mondiale ; certains affirment même qu’il a contribué à son déclenchement. Comme dans tout grand thriller, la force de l’intrigue rivalise avec la puissante magie du décor. L’ironie veut que, bien qu’aucun endroit en Allemagne ne semble plus éloigné de la Grande-Bretagne, ce sombre arrière-pays de l’espionnage édouardien soit en réalité l’angle de la République fédérale le plus proche du Royaume-Uni.

Les îles de la Frise orientale, dont 5 sur 7 disposent d’aérodromes à piste en dur, sur l’austère épaule nord de l’Allemagne, restent un monde à part – très rurales et épargnées par le tourisme. C’est une terre isolée où la Hollande à l’ouest comme l’Allemagne à l’est semblent des pays étrangers.

Childers a été fasciné par la beauté âpre et implacable des îles et, dans son livre, cartographie ces paysages austères avec un détail quasi obsessionnel. On peut pratiquement utiliser le roman de Childers comme guide – tant ses descriptions sont minutieuses et tant ce paysage solitaire a peu changé. Si vous cherchez des vacances avec boîtes de nuit, grands restaurants, go-go, etc., alors les îles de la Frise orientale ne sont décidément pas pour vous ! Le rythme de vie est très paisible, avec peu ou pas de voitures ; la plupart des restaurants (et même des hôtels) ferment à 22h00. En revanche, si vous voulez « tout oublier », profiter de la nature sauvage, marcher ou faire du vélo, simplement vous détendre dans un air marin vivifiant, vous intéresser au « bird watching » (et, en théorie, vous pouvez pratiquer les deux sortes, car Norderney revendique la plus longue plage naturiste d’Europe !) ou passer d’une île à l’autre (5 minutes de temps de vol !), c’est l’un des lieux les plus saisissants que j’aie visités.

EDWY Norderney, 1000 m asphalte. La deuxième plus grande des sept îles de la Frise orientale, mais toujours seulement sept miles de long et à peine un mile de large. Il n’y a qu’une seule ville – qui porte le même nom que l’île –, mais dont la grandeur impériale est sans commune mesure avec sa taille. Ses avenues élégantes sont bordées de villas blanchies à la chaux – reliques architecturales du Deuxième Reich allemand, prospère et sûr de lui. En hiver, c’est d’un calme funèbre, mais la ville luit encore sous la pâle lumière, comme si ses façades néoclassiques avaient été récurées jusqu’à briller. Les « grands hôtels blancs » de Childers sont toujours là, de même que son « somptueux casino ». Même le bureau de poste municipal ressemble davantage à un hôtel de ville métropolitain. Plus d’informations sur le site de l’île : https://www.norderney.de/

Les voitures sont cantonnées à la ville, à l’extrémité ouest de l’île, et la seule façon de voir l’extrémité est est à vélo ou à pied. En pédalant vers l’est, on se perd bientôt dans un dédale de dunes de sable, encadré de part et d’autre par des miles de plages d’un blanc éclatant, battues par une mer agitée. J’ai séjourné à l’Hotel Friese *** http://www.hotel-friese.de/ qui, fait rare de nos jours, compte 18 chambres simples – très pratique pour des pilotes en « fly-outs » et peut-être révélateur des (riches ?) veuves allemandes qui viendraient ici respirer l’air tonique et trouver un mari de remplacement !

REMARQUES : Avgas : Aucune des îles n’a de l’Avgas (sauf occasionnellement Borkum, mais aux prix de Borkum !). En cas de ravitaillement, on peut facilement rejoindre le « continent » vers Wilhelmshaven EDWI – BP Card – ou Elden EDWE, tous deux à 15 minutes de temps de vol. Mais pas EDWS Norddeich, qui n’a pas d’Avgas.

Brouillard : S’il est un « fait météo » qui domine The Riddle of The Sands, c’est le brouillard de mer ! Childers décrit même comment il était si épais, « déferlant dans la rue en masses denses, qu’il était impossible de voir à travers le port de Norderney », sans parler de voler ! Par moments (surtout en hiver), il peut persister toute la journée.

Vélos : On peut toujours en louer en ville et presque toujours aussi sur les aérodromes – pourvu que d’autres ne les aient pas pris avant ! (Pour cette raison – sous réserve de W & B – je voyage volontiers avec deux vélos pliants dans la soute.)

Tie-downs : Outre le brouillard, les îles frisonnes sont réputées pour le vent – même en été. La plupart des îles n’étant qu’à environ 4 ft au-dessus du niveau de la mer, le sol est toujours très humide et meuble. De bons amarrages avec des pieux sont recommandés, voire indispensables.

Vêtements imperméables : Même en été, il est conseillé d’avoir un bon anorak imperméable (et coupe-vent), ainsi qu’une bonne paire de chaussures de marche/étanches. Faire le tour de l’avion pour la visite prévol peut parfois être une affaire très boueuse.

Si Venise est « la plus belle ville du monde » —Lord Byron—, alors l’affirmation sur le site de l’aéroport, citant la BBC, selon laquelle « c’est le troisième plus bel aéroport du monde » donne, pour les pilotes, une raison supplémentaire d’y aller — s’il en fallait encore une.

Un véritable bijou d’aérodrome VFR en herbe, légèrement gâché par l’officialisme/bureaucratie stéréotypé italien. Superbe bâtiment terminal Art déco avec une décoration d’époque. Un restaurant agréable sur le terrain.

On peut prendre le taxi nautique de l’aérodrome vers San Marco pour 70 € pour 7 minutes de traversée. Il existe des alternatives de transport public moins chères, mais il faut soit prendre un taxi, soit marcher 20 minutes jusqu’au débarcadère principal du Lido.

Un aérodrome à visiter, sans aucun doute.

Quatre avertissements :

Même après avoir rempli le site web pour les Douanes, prévoyez au moins une demi-heure à l’arrivée/au départ pour que la bureaucratie italienne contrôle votre passeport.

Île oblige, le coût du carburant au Lido est toujours prohibitif et, en plus, souvent en rupture. Pour TOUS les terrains italiens, si j’ai un besoin pressant d’Avgas, je vérifie toujours par téléphone/e‑mail qu’il y a du stock. Parfois, avec les prix élevés en Italie, il est plus judicieux de ne prendre que le minimum nécessaire et de compléter l’avitaillement ailleurs.

La piste en herbe convient parfaitement à ceux qui sont habitués à ce type de surface ; en revanche, le terrain draine mal après de fortes averses : pendant mon passage, le camion des pompiers a dû tirer deux avions hors de la boue et, lors de la visite prévol, c’était très détrempé sous les pieds.

Le passage de l’herbe à l’aire de trafic (apron) est extrêmement dangereux. Assurez‑vous d’utiliser la porte « blanche ». Le reste du bord de l’herbe cache un fossé profond susceptible de provoquer facilement un contact hélice/sol (prop‑strike) au pilote inattentif.

Rien n’est bon marché à Venise, mais le Lido est bien plus raisonnable que la ville elle‑même. Surtout, il est beaucoup moins bondé que l’île principale, ce qui a rendu les soirées/les repas/la détente bien plus agréables. J’ai séjourné à l’Hotel New Reiter**** https://www.newreiterhotel.com/en situé sur l’artère principale Gran Viale Santa Maria Elisabetta 57. À environ 15 minutes à pied de l’aérodrome, et chaque jour il ne fallait que quelques minutes pour rejoindre le bout de la rue et prendre le Vaporetto pour Venise.

On m’a recommandé le Victoria Palace Hotel**** https://www.viktoriapalacehotel.com/ mais je n’y ai pas séjourné. Il est à 10 minutes à pied du terrain, l’arrêt du bateau-bus se trouvant 15 minutes plus loin. Si vous voulez rejoindre directement le centre principal de Venise, le car ferry http://actv.avmspa.it/en/content/actv-ferry-boat part toutes les heures tout près de l’aérodrome. Les piétons peuvent l’emprunter au tarif d’un billet de Vaporetto ordinaire. À l’autre bout du Gran Viale Santa Maria Elisabetta se trouve la célèbre rive « mer » immortalisée dans le roman (et le film) de Thomas Mann, « Mort à Venise ». Le Grand Hotel des Bains offre aujourd’hui un spectacle triste ; mais son aura emblématique reste palpable. Si vous êtes saturé de visites à Venise, je recommande le Lido comme un excellent antidote : De belles promenades/plages/espaces. On peut facilement louer des vélos (j’ai emporté le mien dans l’avion) et parcourir tout le Lido à son rythme. Et si vous avez aussi eu votre dose de pâtes, je recommande le restaurant indien Buddha Soul Resto http://buddhasoulresto.net/ juste en face de l’Hotel New Reiter.

Helgoland est composé de deux îles au milieu de la mer du Nord, à environ 45 miles du continent. Bien que faisant partie de l’Allemagne, elles ont une histoire particulière et ont été britanniques à certaines périodes; elles ont été « échangées » contre Zanzibar en 1890; et ont servi de base navale lors des deux guerres mondiales. Durant la Seconde Guerre mondiale, c’était la plus grande base sous‑marine de l’Allemagne (dont les vestiges se visitent encore) et cela a conduit à la construction d’un aérodrome sur « The Duene » – la plus petite des deux îles. Bien que faisant partie de l’Allemagne et membre de l’UE, l’archipel bénéficie d’un statut économique spécial, Duty Tax free, carburant inclus.

L’un des plaisirs d’y voler le matin ou en fin d’après‑midi est d’apercevoir les nombreux bateaux touristiques en provenance des îles frisonnes ou de l’Allemagne continentale, effectuant leur trajet quotidien comme les rayons d’une roue. La population passe ainsi d’environ 5000 le jour à quelque 500 la nuit !

Pistes: Il y a 3 pistes en béton qui se croisent et qui sont TRÈS COURTES – la plus longue, 33/15, ne fait que 480m. Il y a heureusement presque toujours du vent; mais il est exigé que les pilotes justifient D’AU MOINS 100+ HEURES EN STOL et d’une expérience en vent de travers avant de pouvoir se poser. L’approche sur la RWY 33 comporte une petite barre de sable et une clôture et, à l’extrémité de la 33, se trouve une dune de sable encore plus haute. Ne vous présentez pas trop bas, d’autant que des baigneurs sont souvent présents. [Dans les années 1950 figurait un avertissement unique sur les cartes d’approche : « Pilots must ensure that they are not distracted by the nudist beach by the threshold! »]

Aérodrome: L’ambiance sur l’aérodrome est très détendue. Le petit terminal moderne fait aussi office de restaurant du camping et de supermarché (avec beaucoup d’alcool duty free), avec de nombreux vacanciers faisant du plane spotting – le gilet haute visibilité est obligatoire. L’agent à la tour parle très bien anglais; mais passe vite au tutoiement lorsque vous parlez allemand.

Avgas: L’un des attraits de l’île, pour les pilotes, est le prix détaxé de l’Avgas. Étant une île, les stocks sont toutefois limités. Consultez leur site web, https://www.flugplatz-helgoland.de/ , qui affiche le prix et la disponibilité actuels. Si les stocks sont bas — en particulier le week‑end, le jour de livraison étant le lundi —, la tour, si on téléphone à l’avance, accepte volontiers d’en « réserver » pour vous. À la pompe, parlez dans le petit haut‑parleur pour lui demander d’activer les pompes, car il ne peut pas vous voir depuis là‑bas. Vous récupérez ensuite le reçu carburant à la tour, en même temps que la redevance d’atterrissage, et payez en bas à la caisse du supermarché duty free.

Ferry: Le transport entre les deux îles se fait par une navette maritime courte et régulière. Sauf si vous avez beaucoup de bagages, je déconseille le « minibus » qui va de l’aéroport au terminal du ferry; c’est une agréable marche de 15 minutes sur un chemin asphalté. La traversée vers le continent est « gratuite »; on paie (€8) à la boutique touristique du terminal du quai lorsqu’on veut revenir – ils savent que vous devez rentrer !

Hébergement: Naturellement limité en haute saison, mais sans souci le reste du temps; souvenez‑vous toutefois qu’en Allemagne chaque Bundesland — pour les besoins de l’industrie touristique — a son propre calendrier scolaire. J’ai séjourné au Hanseat Hotel https://www.flugplatz-helgoland.de/

Attractions: L’île vit du « duty free ». Il y a de nombreuses boutiques vendant appareils photo, jumelles, etc., à des prix très compétitifs. Le soir, la vie est très paisible — surtout pour les amoureux de la nature —, la majorité des visiteurs étant partis. J’ai visité les vestiges de la base sous‑marine à l’intérieur des falaises qui, malgré les tentatives britanniques de la détruire après la guerre, donnent un aperçu de ce qu’a dû être l’île pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque toute l’île était occupée par la Marine allemande, qu’elle était la plus grande base sous‑marine d’Europe et que, pour notre plus grand bonheur, on y a construit la piste !

The Café est actuellement fermé, mais ‘The Innovation Centre’, près de l’entrée de l’aérodrome, assure un petit service de café pendant les heures ouvrables.

Berlin Strausberg EDAY : D’après mon expérience, c’est LE terrain GA de Berlin.

Bien que situé à l’origine dans l’(ancien) Est, des investissements importants en € y ont été réalisés, de sorte qu’il offre tout ce dont le pilote GA a besoin. Il dispose d’un site web clair et informatif. https://www.flugplatz-strausberg.de/en/information-on-the-airfield-ppr/

Exonération des Terminal Charges d’Air Navigation Services de Deutsche Flugsicherung, contrairement à Berlin Tegel ou Berlin Schönefeld.

Deux nouvelles approches RNP 05/23.

ATC de qualité et accueillant.

Atterrissage et stationnement à des tarifs très raisonnables – €51 pour l’atterrissage et 4 jours de stationnement pour un PA28.

AVGAS disponible par carte BP ou carte de crédit. €2.79 per ltr.

Contrôle des frontières disponible avec un préavis de 7 jours.

Mais surtout, une infrastructure très pratique : Un Airport Mini-Hotel https://www.flugplatz-strausberg.de/en/overnight-stay-at-the-air-base/ – juste en face de l’entrée principale, avec des chambres doubles à €60 la nuit ; Un bon Restaurant Doppeldecker à 50 yds plus bas dans la rue. https://www.restaurant-doppeldecker.com/

Encore 10 minutes de marche mènent à la station Strausberg Nord S-Bahn, où l’on peut acheter un billet simple (€5) ou une Travel Card, permettant d’aller en train direct au centre de Berlin en 1 heure.

[Si un pilote GA étranger voulait entrer et visiter Londres : où pourrait-il trouver des installations aussi pratiques et commodes près de la métropole ?]

Merville Calonne [LFQT] est à la fois une aubaine et un spectacle/lieu un peu triste (pardonnez le jeu de mots !) – on y ressent même une ambiance de Mary Celeste.

Il y a une piste revêtue toute neuve de 1840 m avec ILS et RNP pour la piste 22 d’un côté et RNP pour la piste 04 de l’autre ; balisage lumineux ; mais PAS de Douanes ; contrôle aérien complet (mais pour combien de temps ?) ; Avgas et JetA ; un club-house flambant neuf à la pointe — l’un des meilleurs que j’aie jamais vus — ainsi qu’un excellent nouveau restaurant et un stationnement GA en abondance. Le tout avec des redevances très raisonnables. Mais il n’y a personne ! [Les deux jours où j’y étais, le contrôle aérien français était en grève et même les pompiers étaient partis — bien qu’une bouilloire fût chaude sur la plaque !]

Il y a quelques années, l’aérodrome était en pleine effervescence : le gouvernement chinois et Air France y formaient leurs pilotes. Tous sont partis : les Chinois assurent désormais leur formation « in house » et Air France a déménagé à Oxford. Résultat : un aéroport qui paraît tout neuf, mais désert.

C’est néanmoins un endroit idéal pour la formation et les renouvellements IR : à 15 minutes de vol au sud de Calais (sans la complication de la zone de la centrale nucléaire).

IFR : Outre l’ILS et le RNP, il y a des procédures NDB pour les deux pistes, ainsi que des STAR et des SID. Je suis passé via IBERU à l’aller comme au retour.

Redevances et carburant : Pour mon Piper Arrow, j’ai payé 9 € d’atterrissage et 6 € par 24 h de stationnement (c’était après trois jours, lorsqu’un pompier solitaire a fini par se présenter). Il a laissé entendre que la redevance d’atterrissage couvre la première approche aux instruments et ne semblait pas se soucier du nombre d’approches supplémentaires effectuées ensuite.

Carburant : Il y a l’incontournable automate TOTAL 24 h en libre-service, mais le pompier l’opère en journée.

L’Aéroclub : l'aéroclub de la Lys et de L'Artois https://aeroclublys.org/ dispose d’un club-house moderne tout neuf avec un grand stationnement GA. Il est situé côté sud (en face du terminal principal). L’accueil est chaleureux, notamment de la part du Président, André Jonghmans — l’homme qui a réussi à convaincre les autorités françaises de dépenser des milliers d’euros pour le club ! Il y a un bar/salle de café, de vastes salles de préparation avec possibilité de déposer les plans de vol, etc. Comme on peut le voir sur la page web, de quoi rendre jaloux n’importe quel aéroclub. Bien qu’il soit généralement tenu toute la journée, si vous devez passer par le club-house pour sortir/entrer de la zone de stationnement, le code des portes est : l’ATIS + , soit 1279. À l’étage, soit via le club, soit depuis l’extérieur par une entrée dédiée, se trouve un nouveau restaurant très attrayant : L’Helice. https://www.helice-restaurant.fr/?lang=en Il est ouvert tous les jours (sauf le lundi).

Ville & hôtels : Hélas, Merville (à 2 km) n’a rien d’attirant, ayant été totalement détruite quelque 11 fois dans son histoire, y compris pendant les deux guerres mondiales ! De même, le choix d’hôtels est très limité. Côté terminal, juste à côté de la tour, se trouve l’hôtel basique Hotel Mervill Airport. Son emplacement est pratique (si vous êtes de ce côté du terrain), mais c’est très simple.

Gérard Stephan, qui a tant fait pour rendre ce terrain attractif pour les pilotes de passage, a pris sa retraite. De même, le service des Douanes a disparu, ce qui rendait auparavant très pratiques les vols directs depuis le Royaume‑Uni. Il faut donc désormais effectuer le passage Douane ailleurs, p. ex. Le Touquet. Mais malgré ces deux pertes, Dieppe reste un aérodrome pratique vers une partie très pittoresque de la Normandie et un port joli et animé. Hélas, l’ATC a fermé définitivement en 2019.

Route: Quelle que soit la route choisie, veillez à passer bien à l’intérieur des terres au‑delà de Le Tréport et à suivre une trajectoire très précise, ou bien largement au sud, du VOR de Dieppe: il existe une zone interdite LFP33 (jusqu’à 3700’) autour de la centrale nucléaire juste au NE du terrain. (Les Français sont très enclins à infliger des amendes de 2 500 € pour toute infraction — de quoi rendre le déjeuner très cher !)

Runways: Il y a une bonne piste 13/31 en dur de 820 m ; mais les procédures RNP LPV et NDB pour la RWY 13 ont été retirées en jan 2023. Le stationnement est abondant, aussi bien sur l’aire de trafic que sur l’herbe. Habituellement, on peut entrer/sortir du terrain par le café ou par le portillon de sécurité ouvert ; mais les deux sont souvent fermés en milieu de semaine ou en hiver. Il faut alors utiliser le code du portillon de sécurité. Il est affiché sur le panneau d’informations au pied de la tour ATC.

Ce panneau donne aussi les numéros de taxi, etc., et à proximité se trouve un téléphone public (si vous n’avez pas de mobile).

Wi-fi: Le club ULM, à côté de l’aéro‑club, est souvent plus actif et dispose du Wi‑Fi dans sa salle de club, qu’il m’a laissé utiliser. Le signal est fort et, après une première utilisation, on peut s’y reconnecter depuis l’extérieur, devant les fenêtres, même lorsqu’il est fermé. Login: Bbox-311696. Password: Gallot2016

Avgas: Avec la tour désormais définitivement fermée, l’Avgas n’est disponible qu’avec PPR 2 h. Comme ce n’est ni Total ni (plus) BP, paiement en espèces ou par carte de crédit.

Fees: Sans ATC, il n’y a AUCUNS FRAIS d’atterrissage ni de stationnement.

Taxi: Radio Taxi Dieppe : 02 35 84 20 05. Demandez au taxi de vous déposer à l’Office de Tourisme, au centre du port, où l’on trouve beaucoup de documentations gratuites. C’est aussi l’endroit où il y a presque toujours des taxis en attente pour le retour.

Restaurants: Vous êtes quasiment sur le Quai Henri IV — un endroit superbe avec vue sur le port, rempli de restaurants spécialisés dans le poisson, etc. Parmi eux, je recommande Le New Haven au #53. http://www.restaurantdieppe.fr/ Si le poisson très frais est votre priorité, on ne fait pas plus frais ni mieux cuisiné qu’au Le Turbot https://www.tripadvisor.co.uk/Restaurant_Review-g207347-d2702916-Reviews-Le_Turbot-Dieppe_Seine_Maritime_Haute_Normandie_Normandy.html juste au‑dessus de l’Office de Tourisme au 14 Quai de la Cale. Si vous ne l’avez jamais goûtée, essayez la 'La Marmite Dieppois' — un merveilleux ragoût de poissons dans son pot spécial, à la crème, etc. La meilleure à Dieppe se trouve à l’enseigne éponyme La Marmite Dieppois, http://marmitedieppoise.fr/restaurant-dieppe-fishes-uk/ 8 rue Saint Jean, 76200 Dieppe : +33 2 35 84 24 26. Pas donné, mais excellent.

The town: Flânez le long de The Grande Rue (désormais piétonne), où se tient le samedi matin un merveilleux marché de producteurs (élu trois fois 'France’s finest') : une profusion d’étals proposant du beurre fermier, du pâté, des saucisses, des fromages, etc. — qui n’ont jamais vu un congélateur de leur vie ! Au bout de The Grande Rue se trouve Le Café des Tribunauux, toujours bondé et chaotique comme à l’époque où Monet, Renoir, Gauguin, Pissarro et Whistler s’y asseyaient pour parler d’art et, un peu plus tard, Oscar Wilde y composait The Ballad of Reading Gaol. Un endroit idéal pour profiter du soleil de fin d’après‑midi et regarder le monde passer.

Hotels: À l’extrémité est de la ville se trouve la ravissante Auberge du Vieux Puits https://www.puys.fr/en/ , qui possède son propre bon restaurant. Par le passé, j’ai séjourné en front de mer à l’Hotel Windsor *** https://www.hotelwindsor.fr/ , que j’ai trouvé très bien. Il dispose au premier étage d’un agréable restaurant panoramique surplombant la mer. Si vous voulez économiser des €uros et/ou rester près de l’aérodrome, il y a un Hotel Kyriad https://www.kyriad.com/en-us/our-hotels/france/normandy/hotels-dieppe/ à distance de marche raisonnable. L’aérodrome de Dieppe est aussi l’un des rares où l’on peut camper gratuitement sur le terrain avec l’accès à la douche et aux sanitaires du club‑house (à condition que ce soit la période d’ouverture !).

Aussi VFR only, sans CUSTOMS et GRASS, je trouve Saint Cyr L'ecole LFPZ un terrain très attrayant et le meilleur pour séjourner/visiter Paris.

Comme tous les terrains GA de Paris n’ont désormais plus de Customs, quel que soit celui que vous utilisez, vous devez les faire 'en route'. Depuis le sud‑est du UK, j’utilise soit Le Touquet soit Calais.

Approche : Par le nord, il faut rester sous la TMA de Paris 1500', en reportant généralement Serres Greenhouses pour l’intégration dans le tour de piste 800' pour L ou R vers les pistes parallèles de 890 mètres.

En base droite pour R29, ou en finale pour R11, on a une vue stupéfiante sur The Palace of Versailles.

Pour une première visite, il est indispensable de lire attentivement le texte de l’AIP France relatif au terrain (annexé aux cartes dans Skydemon).

Fuel : Strictement réservé aux BP Cards, sauf demande auprès d’Air BP avec 24 hrs PPR au +33 1 74 25 49 58. Hi‑Viz exigé pour la personne effectuant l’avitaillement. Même si vous avez une BP Card, comme c’est un terrain GA fréquenté, il est souvent sage de vérifier à l’avance la disponibilité d’Avgas, soit auprès de BP directement, soit auprès de la Tour (+33 1 30 58 12 60).

Restaurant sur le terrain : Il y a un restaurant agréable et de qualité près de la tour : Les Ailes Volantes. https://www.facebook.com/Les-Ailles-Volantes-195581707319836/ Un signe de qualité est qu’il est souvent plein de 'non‑résidents'.

Hébergement : Juste à l’entrée du terrain, deux solutions d’hébergement, l’une derrière l’autre !

Le premier que vous verrez — et, par son style architectural, on devine qu’il héberge/nourrit des aviateurs depuis 1909 ! — est Le Pavillon de L'Aero*. https://www.facebook.com/pavillondelaero/ Derrière se trouve le Motel B & B Hotel Aérotel**. http://www.aerotel.fr/ J’ai séjourné dans les deux et les trouve parfaitement corrects comme base pour explorer Paris ou Versailles. Bien que Le Pavillion de L'Aero soit le plus historique et donc peut‑être le plus nostalgique, je l’ai trouvé un peu 'fatigué' (changement de propriétaires ?) par rapport à l’Hotel Aérotel.

Très proche de l’ancienne Saint Cyr L'ecole Military Academy, on trouve de nombreux restaurants à distance de marche, si besoin, p. ex. La Tanière. https://lataniere.eatbu.com/?lang=fr#menu [D’autres sont indiqués sur le lien suivant pour la gare RER]

Saint Cyr RER : Ce qui rend le terrain de Saint Cyr L'ecole si attrayant, c’est que le RER local https://www.france-voyage.com/cities-towns/versailles-31505/rer-station-saint-cyr-23464.htm est à seulement 5 minutes à pied ; aller à Versailles ou au centre de Paris est ainsi très pratique et bon marché (à l’inverse du processus compliqué/coûteux exigé depuis les autres terrains autour de Paris).

Pour seulement €5.20, on peut faire le trajet d’une demi‑heure (deux fois par heure jusqu’à minuit dans chaque sens) jusqu’à la Gare Montparnasse. Rappelez‑vous que ce billet inclut aussi tout trajet par le Métro dans Paris (à condition de ne pas 'remonter à la surface' en cours de route).

De même, pour €1.10, on peut aller seulement deux arrêts jusqu’à Versailles‑Rive Gauche, juste devant le Palace lui‑même. Je prévoirais deux jours pour visiter ce merveilleux site mondialement connu : un pour The Palace lui‑même ; et un autre pour les jardins (à voir de préférence à vélo — beaucoup moins cher si vous amenez le vôtre, comme j’essaie de le faire, dans l’avion !).

La bonne nouvelle est que, en plus des approches RNAV LNAV pour les pistes 14/32, il existe désormais une piste en herbe transversale 04/22 de 575 mètres disponible lorsque le vent de travers dépasse 15 kt. De même, le stationnement, qui était autrefois un cauchemar, a été grandement amélioré avec 4 zones de stationnement dédiées pouvant accueillir 90 avions. Lorsque je suis venu en milieu de semaine ou hors saison, le stationnement n'a pas posé de problème ; mais on m'a dit qu'il peut encore être très chargé le week-end au cœur de l'été. On peut appeler à l'avance pour vérifier ; en revanche, on ne peut pas réserver. Le manque de transports depuis le terrain — et même sur l'île elle-même — ne saurait être trop souligné. Il n'y a que deux taxis sur l'île, dont l'un conduit par Isabelle, ou un bus local qui ne circule que 3 fois par jour. Apportez vos vélos ou veillez à ce qu'un moyen de transport ait été organisé à l'avance [voir le lien de l'Office de Tourisme ci‑dessous]. J'ai séjourné à Les Voyageurs http://mobile.hotelyeu.com/ que j'ai trouvé très pratique et satisfaisant. Lors de notre PPL/IR Trip en 2025, nous avons bien mangé à Ma Reserve https://www.facebook.com/lareservedubouchon/?_rdr [Pour les amateurs d'histoire, juste derrière l'hôtel se trouve le musée de l'île, qui a investi la maison occupée par Madame Petain, qui y a vécu tandis que son mari — le maréchal Petain — était incarcéré sur l'île après la Seconde Guerre mondiale. Sa tombe — au cimetière local — et sa cellule — au fort local — se visitent. Bien que le musée soit désormais 'fermé', on peut, via l'Office de Tourisme, obtenir une clé permettant de consulter une salle dédiée à cette période de l'histoire.]

Île d'Yeu est plus petite — et à certains égards plus sauvage — que sa contrepartie Belle Île. C'est néanmoins un endroit magnifique si vous aimez le calme, la nature et la marche/le vélo, avec la commodité d'arriver par les airs. Il existe une page web utile de l'Office de Tourisme https://www.ile-yeu.fr/ disponible en anglais.

L’aérodrome reste une escale utile pour ceux qui souhaitent Douanes/Carburant/Nuitée et/ou un hébergement accessible. Atterrissage : Bien qu’il y ait/ait eu diverses procédures d’approche, certaines ont été restreintes (définitivement ?). TRO VOR est hors service ; et le NDB TY est menacé de retrait, ce qui supprimerait l’approche NDB. Il existe toutefois deux bonnes approches RNP LVP 17/35 avec STARS. PA28 : 8 € atterrissage ; 12 € par 24 hr de stationnement (0,5 € par heure) Douanes & Administration : Personnel serviable et Douanes pour autant que vous respectiez leurs dispositions planifiées, à savoir 24 hr PN pour Customs, et notez que l’ATC et l’aérodrome ferment ponctuellement. [Nous avons eu du mal à faire sortir quelqu’un après avoir atterri en heures ouvrables mais qui a tenté de quitter l’aire seulement quelques minutes plus tard !] Le restaurant CouCou https://le-coucou.fr/ est ouvert et opérationnel et constitue un restaurant d’aérodrome apprécié, mais uniquement aux heures de déjeuner indiquées. Carburant : Pratiquement, il y a une pompe Avgas en Self Service 24/7 acceptant les cartes de crédit classiques. Avgas : €2.71 pl Hôtel : Par commodité nous avons séjourné au The Golden Tulip**** https://troyes-nord.campanile.com/en-us/ à distance de marche aisée. Bon petit‑déjeuner et un menu du soir correct pour peu qu’on ne reste pas trop de jours. Piscine extérieure. L’hôtel est idéal pour une nuit ou pour ceux qui souhaitent être près de l’aéroport (comme nous) ; mais, étant à 7 km du centre de Troyes, pour un séjour de quelques jours et/ou pour découvrir Troyes elle‑même (très belle) je suggère de loger en ville. Taxi vers le centre environ 20 € ; mais prévoyez un délai d’acheminement car il doit venir de la ville. À environ 10 minutes de l’hôtel, à Barberey‑Saint Sulpice (zone commerciale Supermarché), le bus #3 https://tcat.fr/se-deplacer/le-reseau-tcat/horaires-et-plans/ va au centre de Troyes deux fois par heure de 07.00 à 20.00 (trajet 20 min).

Un des grands atouts de l’aérodrome de Saumur St Floriet, par rapport à la plupart des autres, est qu’il y a un excellent hôtel à seulement 5 minutes à pied de la piste. Je peux le recommander vivement.

Hôtel les Terrasses de Saumur*** (anciennement Hôtel Clos de Bénédictines) est un merveilleux Logis de France, avec sa propre piscine et une terrasse surplombant Saumur. Y dîner ou y prendre le petit-déjeuner est l’un des grands plaisirs de la vie.

L’hôtel dispose non seulement d’un restaurant gastronomique, mais il y a aussi des chalets et des appartements en duplex dans l’enceinte. L’endroit parfait pour se détendre et se remettre du vol que vous venez d’effectuer, pour une nuit ou davantage. (Remarque : la chambre 14 est plutôt petite.)

La French National Horse-Riding School – l’une des grandes attractions de Saumur – se trouve à distance de marche.

Survols : Saumur est la base idéale pour survoler les Châteaux de la Loire. Cette page fournit leurs détails et leurs coordonnées : https://en.m.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teaux_of_the_Loire_Valley