PIREPs par Philipp

Le terrain VFR-GA à l’est de la ville et sans doute l’aérodrome le plus fréquenté de France. Avec tour et RMZ, mais sans CTR ni procédures IFR. Attention: certains jours du mois (voir NOTAMs), il n’y a pas d’ATC ici non plus et c’est "FR-only". Il peut y avoir jusqu’à près de dix avions en tour de piste et la fréquence est très chargée. La piste en dur ne fait que 700 m, mais dispose de zones d’overrun. Beaucoup de bois et d’urbanisation aux alentours; terrains d’atterrissage forcé très rares. Les aéronefs de plus de 15 m d’envergure (motoplaneurs) sont soumis à des restrictions (voir VAC). Les vols directs depuis/vers les îles Britanniques (hors Schengen) ne sont plus possibles. Pas de vols directs non plus depuis/vers la Suisse. Les arrivées IFR doivent être déposées en plan Y (pas en I-Plan). On n’est pas autorisé à pénétrer dans la TMA de Paris (même en IFR) et il faut descendre tôt et bas. En arrivant de l’est, éviter le tour de piste de Meaux (LFPE), car son RMZ s’étend verticalement jusqu’à l’espace aérien de classe A (1500 ft MSL). Le mieux est de passer un peu plus au sud en suivant l’autoroute. Il faut étudier la carte d’approche à l’avance, car des procédures anti-bruit strictes (cheminement de circuit) s’appliquent. Vitesse maximale recommandée: 100 kt. Le bord de la CTR de Paris n’est pas loin non plus. 100LL en self-service avec Total-Carnet ou carte bancaire. À la pompe, stationner toujours face à l’ouest. Depuis 2023 il y a aussi sur le terrain une station pour essence super sans éthanol 98 octanes. La redevance d’atterrissage est de 22 €, très bon marché pour Paris. Surtout: il n’y a absolument aucun frais de stationnement ici! La redevance ne peut pas être réglée sur place (remplir un formulaire; on reçoit ensuite la facture par e-mail). Depuis 2024, on peut aussi payer via aerops. Malheureusement, seulement quelques (six) postes en dur pour aéronefs de passage. Réservation apparemment possible, mais c’est presque jamais plein. Sinon, on se gare sur l’herbe, ce qui est tout à fait correct. Le restaurant de l’aérodrome «Le Briefing» est bon; malheureusement ouvert seulement en semaine. S’il est fermé, on ne trouve que des toilettes sales côté landside (peut-être possibilité d’utiliser celles de la «Tour»?). Sortie du terrain derrière le bâtiment tour. La station RER se rejoint par une courte course taxi/Uber. À pied (Google Maps), c’est 25 minutes. Le RER passe toutes les 10–15 min (même le dimanche) rapidement et pour peu jusqu’à Châtelet, Étoile, etc. Un Uber direct vers Paris coûte entre 35 et 70 € (selon l’heure), parfois le week-end seulement 26 €; pas besoin de s’embêter avec le train. Il y a un hôtel Ibis à env. 2 km, à distance raisonnable à pied. Restauration rapide à mi-chemin (seuil 08). Départs IFR à nouveau uniquement avec plan Z; activation IFR uniquement une fois hors TMA.

Pendant plusieurs années, il y avait toujours quelque chose qui rendait l’obtention du PPR problématique. D’abord le COVID, puis apparemment des travaux, puis on ne sait quoi. Depuis 1–2 ans, cela s’est visiblement normalisé et le PPR fonctionne le plus souvent. Après mon e-mail, j’ai dû relancer une fois, puis l’OK est arrivé. Si vous arrivez IFR par le nord-est (NIPEL), Ljubljana vous maintient malheureusement au FL120 jusqu’à RIFEN, c’est-à-dire quasiment jusqu’à proximité du terrain. Si possible, il vaut mieux annuler IFR peu après NIPEL et commencer la descente. ATC sans difficulté. La pompe Avgas est toujours cette vieille machine derrière une clôture près du taxiway Golf. Le délai d’attente pour un avitailleur peut varier. Le plus gros problème: même après l’avitaillement, le paiement du carburant prend une éternité car (au moins pour un premier client chez Carboil) il faut d’abord être créé dans le système et c’est extrêmement compliqué. Le prix n’est pas attrayant non plus: 3€/l. Pour le reste, le handling est bon; on prend un minibus jusqu’au terminal et on se retrouve directement aux comptoirs de location. Sixt est vivement recommandée. LIPQ est très utile si l’on souhaite explorer un peu le Frioul: Grado (plage et lagune), Gorizia, Udine ou les petites villes alentour. Pour Trieste en revanche, Portoroz LJPZ est plus proche et moins cher. Départ: il y a un bureau d’aviation générale dans le terminal où l’on règle; il n’est pas toujours tenu. Les redevances sont un peu élevées; rien que 70€ pour le handling portent la facture, avec 28 heures de parking et 2 PAX, à 135€. Sinon, départ de nouveau simple et rapide.

Très bon site web de l’aérodrome avec toutes les infos imaginables. La piste transversale 12/30 n’existe plus. L’arrivée IFR et le départ IFR ne nécessitent plus de PPR séparé. Lors du suivi de la SID, respecter strictement l’altitude maximale de 2000 ft. Souvent beaucoup de trafic dans le tour de piste. En VFR, l’arrivée par le sud, l’ouest et l’est est assez simple; par le nord c’est un peu plus délicat en raison de la structure de l’espace aérien, y compris une zone naturelle protégée. AFISOs sympathiques. Les emplacements de stationnement visiteurs sont tout près du poste d’avitaillement. Les prix du carburant ne sont pas particulièrement attractifs. App2Drive est disponible, ainsi que des voitures de location appartenant à l’aérodrome. Il existe aussi un service de navette vers/depuis la gare de Trebbin pour 15€ par trajet. Il faut le demander à l’avance avec un peu de marge. Pensez également à caler votre arrivée, les trains ne circulent qu’à l’heure (départs à Trebbin entre H+20 et H+26). Ensuite, seulement 20 minutes jusqu’à Südkreuz et 30 minutes jusqu’à Hauptbahnhof. En voiture depuis le terrain vers Berlin, comptez un peu moins d’une heure, le terrain étant assez excentré. Un carnet de bons d’atterrissage permet d’économiser 30€ de redevance d’atterrissage pour une SR22 de 1542 kg. Redevance de stationnement 15€ par nuit. L’approche IFR coûte désormais 40€ de plus, ce qui est quasiment devenu la norme sur les terrains AFIS allemands. Toutes les redevances sont consultables ici: https://gat.aerops.com/prices/calculator/EDAZ

Escale carburant fréquemment utilisée pour les vols vers les Alpes occidentales ou en provenance de celles-ci. Malheureusement, l’aérodrome présente pas mal de restrictions d’exploitation; la pause de midi du dimanche (surtout en été) est tout simplement beaucoup trop longue. Les procédures de réduction du bruit ne sont pas vraiment difficiles à respecter, mais on vous en rappelle préventivement les consignes à chaque fois; il semble que beaucoup aient du mal à s’y conformer. La piste ne me paraît pas si cahoteuse; elle paraît toutefois à chaque fois encore plus courte qu’en réalité. 100LL est bien tarifée; le prix du MOGAS (95) est imbattable. Les tarifs sont consultables en permanence sur https://www.loih.at/informationen/. La redevance d’atterrissage pour 1542 kg est de 26 euros, ce qui est assez élevé mais reste acceptable. En somme: quiconque ne se fait pas remarquer négativement est traité très aimablement.

En haut, dans le bâtiment tour (au petit air de forteresse), il y a un bon italien « authentique » sur le terrain (excellente carbonara!), où l’on sert aussi l’inévitable Schnitzel. Côté vue, c’est probablement l’un des restaurants d’aérodrome les plus remarquables d’Europe. Il est conseillé de réserver. Pour grignoter entre-temps, il y a le petit établissement "Fliegerstüble" sur le parking et le club dispose aussi d’un distributeur de boissons meilleur marché (nécessite une puce spéciale).

En particulier au départ piste 04, respectez le tour de piste publié aussi précisément que possible. Ne virez pas au vent traversier trop tôt (il y a un riverain sensible au bruit), ni trop tard (il y en a un autre).

Conformément à l’AIP, j’ai envoyé en amont un mail à Aviapartner. Ils ont toutefois répondu (contrairement à l’AIP) que, si aucun handling n’est souhaité, ils n’ont pas besoin de PN (préavis). Selon l’affichage au GAT, la PN (apparemment uniquement pour des raisons de facturation) doit en pratique être envoyée à mp.esslinger(at)strasbourg.aeroport.fr. Après l’atterrissage, j’ai avitaillé en 100LL (Shell). Le mieux est de demander au TWR, immédiatement après l’atterrissage, d’appeler le camion avitailleur à la position de stationnement. Le numéro de téléphone figure aussi dans l’AIP. Il a bien fallu 15 minutes pour que le camion arrive, mais le litre (au moins début 2025) est à 2,41€, ce qui est moins cher que dans tout le tiers sud de l’Allemagne. Top ! Sur l’aire, pas d’obligation apparente de porter un gilet haute visibilité.

Pour sortir du terrain, passer sur l’Apron B par l’ouverture entre les barrières anti-jet blast puis par le tourniquet dans la clôture (aucun contact avec du personnel). À pied jusqu’à la gare du terminal principal, compter environ 13–14 minutes. Mieux vaut repérer le trajet au préalable sur Google Maps/Apple Maps, sinon on se perd (aucune signalisation). Il faut descendre dans le « bloc de béton », puis emprunter la « passerelle » vers les quais. Le dimanche, le train ne passe qu’une fois par heure, sinon plus fréquemment. Là aussi, consultez les départs via Maps pour vous caler. Le billet (6,30€ A/R) s’achète directement sur le quai à un automate; prévoir quelques minutes. On peut aussi s’épargner tout cela et appeler un UBER directement au GAT. Compter environ 30€ jusqu’au centre historique.

Au départ, se rendre dans le petit bâtiment GAT à côté du tourniquet susmentionné. Appuyer sur la sonnette et présenter licence et pièce d’identité sous la caméra. La porte vers l’aire s’ouvre aussitôt. Là non plus, aucun contact direct avec le personnel.

La facture arrive quelques semaines plus tard (à l’adresse indiquée dans le mail). Les redevances jusqu’à deux tonnes pour atterrissage et stationnement de jour (ou une nuit) sont actuellement d’environ 50€.

Il existe aussi l’adresse mail pc-aires@strasbourg.aeroport.fr. À noter au cas où la précédente ne donnerait rien.

Cet aérodrome en Isère ne présente pas de difficulté particulière en pilotage, mais il est situé de manière assez spectaculaire, encadré de hautes montagnes. Parfois beaucoup de trafic. Belle ambiance, personnel aimable. Redevances modérées. La 100LL nécessite, sans BP-Card, l’aide du personnel pour l’activation et la facturation (tenir compte des horaires du personnel de la station de carburant selon l’AIP). L’UL91 est entièrement en self-service, également par carte bancaire. Pour rejoindre la ville de Grenoble, le mieux est UBER (les transports en commun impliquent beaucoup de marche). Il y a un restaurant simple sur le terrain pour le déjeuner ("Take Off"), fermé le dimanche et en août.

Pas de PN nécessaire pour les vols internationaux dans l’espace Schengen. Aéronautiquement sans difficulté, mais en approche VFR il faut s’attendre à beaucoup de trafic. En arrivant par le nord (NA) et piste 34, on vous fait généralement survoler le terrain pour un tour de piste main droite. Désormais, en plus de 100LL et Jet-A1, il y a aussi Aerosuper+. Côté stationnement, les SEPs sont souvent dirigés d’abord vers Parking G (herbe). Romeo et Sierra sont principalement pour les locataires longue durée. Sur demande, on obtient généralement l’Apron C, qui est aussi le plus proche du terminal. Frais très modérés; paiement sur place impossible, vous recevez une facture par e‑mail. Deux restaurants sur le terrain: 'Howard House' est un peu plus chic mais n’ouvre qu’en semaine. 'L’Aero' offre une vue sur la piste et de meilleurs horaires, mais reste assez moyen. Le personnel du GAT peut appeler un taxi sur demande. Attention: Lyon est vraiment une très grande ville; même si, à la lecture de la carte, le terrain paraît proche du centre, il y a en réalité environ 10 kilomètres, ce qui fait facilement 40-50 Euro par trajet en taxi. UBER est un peu moins cher. On peut aussi rejoindre le centre en bus et en train; c’est un peu plus compliqué et plus long. L’arrêt s’appelle 'Normandie Niemen' et se trouve à environ 500 mètres du terminal. Il faut prendre la ligne de bus 26 en direction de Lycée Lumière, puis correspondre vers un tramway ou le métro vers le centre. Lyon possède un centre-ville monumental, qui vaut la visite, même s’il n’est pas aussi époustouflant que Paris. Une grande partie de la presqu’île où se situe la vieille ville est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO; une journée ne suffit généralement pas. La cathédrale Notre-Dame de Fourvière, située sur une colline à l’ouest de la vieille ville, est l’un des emblèmes de la ville. De là, la vue est superbe, mais à partager avec de nombreux autres touristes. À côté, curiosité, se trouve une version miniature de la tour Eiffel ('Tour Metallique'); elle n’est pas accessible au public. Bien sûr, de nombreux musées de haut niveau. On peut s’épargner la visite du lieu de confluence du Rhône et de la Saône; il est déjà bien en dehors de la vieille ville et n’a rien de spécial. À distance de marche du terrain se trouve un hôtel Kyriad et, un peu plus loin, d’autres encore.

Aérodrome très agréable pour le pilotage. Procédures IFR disponibles. AFIS du mercredi au dimanche; en dehors de ces jours, bien sûr, FR-only. AFISOs sympathiques. Pas de restaurant sur le terrain. Redevances d’atterrissage très modérées; le stationnement un peu cher (EDEIS, quoi). Il y a une boulangerie/café à env. 500 m à pied du terrain ("Baguettes et Delices"). La desserte en transports publics vers la ville n’est pas idéale. De la ville de Chalon, j’en attendais un peu plus.

Il se passe des choses bizarres... Depuis quelque temps, le terrain est également utilisable pour des vols vers/depuis la Suisse, bien sûr avec PPR. Depuis, bien que le terrain ne soit pas un 'point de passage frontalier', on estime que les vols, p. ex. en provenance d’Allemagne, sont également soumis à une obligation de préavis (24h!!!), ce qui est stupide et franchement pénible. Le terrain n’est pas FR-only et il n’y a généralement pas de trafic. La piste 02 est préférentielle. Les zones de stationnement autorisées/non autorisées ne sont pas très claires. Le cas échéant, vérifier au préalable auprès de l’Aéroclub Beaunois. Station TOTAL, qui accepte désormais aussi les cartes de crédit classiques. Aucune redevance. Numéros de taxi au bâtiment de l’Aéroclub; registre des atterrissages sur place. Avec les taxis, c’est aléatoire; idem pour UBER. Prévoir un plan B pour rejoindre la ville. À pied, c’est plutôt loin (4 km) et le long de la route principale. La ville est touristique mais agréable. Le Chateau de Savigny-les-Beaune (château avec exposition en plein air d’aéronefs militaires) se trouve à 9 km du terrain.

Il vaut la peine de lire attentivement la VAC. Il suffit d’avoir obtenu l’autorisation d’un instructeur de vol (n’importe lequel) pour y atterrir; une formation/briefing local n’est pas obligatoire. Avoir soi-même une qualification d’instructeur (quelle qu’elle soit) suffit également. L’approche n’est pas particulièrement difficile. La piste 23 est la piste préférentielle. La station de carburant est TOTAL. Stationnement le long du taxiway, donc en face de la station. Il y a un "Bureau de Piste" (voir le "C" jaune) où l’on peut en principe payer la taxe d’atterrissage, mais il est souvent non occupé. Paiement possible aussi via Aerops, mais le montant calculé n’est pas toujours correct. Jusqu’à 1,2 tonnes, taxe d’atterrissage modérée; au‑delà, chère. Supplément pour les atterrissages entre 12 h et 14 h. Restaurant "Piper Pub" sur le terrain; fermé le dimanche.

Inger est désormais d’un âge avancé; je pense toutefois que les enfants reprendront l’aérodrome d’une manière ou d’une autre. Pour l’instant, on s’annonce pour l’atterrissage auprès d’Inger et, le cas échéant, on peut réserver la Mercedes. Les pistes ne sont plus en très bon état; prudence également aux raccords. La (petite) collection d’aéronefs dans le hangar peut être visitée si l’occasion se présente. À Farö, il y a de belles plages, mais en basse saison il y a très peu d’activité et on trouve difficilement de quoi manger. Les redevances d’atterrissage et la location de voiture sont modérées.

Important : il n’y a plus de 100LL à Visby de façon permanente (et donc sur toute l’île de Gotland). L’ancienne pompe 100LL a été remplacée par une pour Hjelmco 91/96 (probablement à l’initiative du club, qui n’a plus besoin de 100LL). Autour du club, il semble y avoir très peu d’activité même par beau temps. Pour le reste, toujours bien ; on peut généralement choisir la piste (nous avons atterri sur la 21, puis on peut laisser rouler avec l’élan restant jusqu’à l’Aéroclub-Apron Bravo ; pour un stationnement sur l’aire principale, une demande préalable auprès de l’aéroport serait nécessaire). Voies de circulation, piste en herbe et Apron Bravo bien entretenus. Frais d’atterrissage (incl. 1 nuit de stationnement) typiques de Swedavia, d’environ 80€ ; la facture arrive ultérieurement. Penser au code de la porte en sortant (Aéroclub). Trouver un taxi pour la ville n’est pas toujours simple. Visby reste une destination très intéressante et charmante. Excellents fruits de mer (moules excellentes) au restaurant "Bakfickan" (très peu de places). Niveau de prix en ville globalement correct. Hôtel solide et de grande taille : Best Western Strand.

Pour les vols intra-Schengen, aucun préavis n’est exigé, ce qui est appréciable. Sur le plan opérationnel, pas de difficulté. À noter toutefois qu’il n’y a pas de taxiway parallèle, donc backtracks nécessaires. L’aire de stationnement Golf est correcte; ce n’est pas un gazon de billard, mais ça va. Ceux qui veulent absolument stationner sur asphalte doivent contacter Aviapartner et payer le Handling. Station carburant WFS (paiement autonome par carte de crédit) à côté de l’Apron G; port du Hi-Vis requis. À la fin, suivre à pied le chemin piéton balisé jusqu’à la sortie (double sas; la première porte doit être fermée pour que la seconde s’ouvre). Pour récupérer une voiture de location, il faut encore marcher env. 600 m depuis là. Si c’est juste pour La Rochelle, mieux vaut prendre le bus ou UBER. À La Rochelle, nuit passée à l’Ibis Styles, assez bon marché et très central. La ville me plaît toutefois moins qu’avant, car elle est totalement envahie par les touristes. Il est plutôt difficile d’y trouver de la bonne cuisine. Conseil: excursion (voiture de location) sur l’Île de Ré; depuis l’aéroport on y est en 5 min, mais avec un péage du pont assez salé (16€). Très joli et paisible: La Flotte. Un peu plus animé: la ville fortifiée St. Martin. Belles plages au sud de l’île, sauf directement à Rivedoux, car on y a vue sur les installations industrielles de La Rochelle. Au départ de LFBH, rentrer de nouveau par le sas avec le code. S’il est expiré, s’adresser au personnel du Terminal. Le GA-Container est souvent inoccupé; dans ce cas, laisser ses informations via formulaire. Redevances tout à fait modérées.

Aéroport largement sous-utilisé, bien que Rouen soit la capitale de la Normandie; les aéroports régionaux en France ne sont pratiquement plus utilisés. Actuellement aucun ATS (NOTAM), donc FR-only. Néanmoins, en principe, accessible en IFR. Il est interdit de stationner directement devant le terminal; il faut aller sur Apron A. 100LL et Jet disponibles à une pompe WFS Self Service (carte bancaire). Puis aller à pied au terminal. On y laisse les informations pour la facturation. Terminal désert; le restaurant a été fermé. Il y a un bus pour la ville (sauf le dimanche); l’arrêt se trouve sur la route principale, à un peu moins de 1 km (Boos Gendarmerie, ligne 13). Nous avons utilisé UBER; mieux vaut réserver tôt, il vient généralement de la ville et met environ 15 minutes. Coût env. 30€. La vieille ville n’est que partiellement jolie et intéressante; il y a toutefois pas mal de maisons à colombages anciennes. Et bien sûr la cathédrale, impressionnante rien que par sa taille.

La GA est toujours prise en charge en journée par l’école de pilotage Bliss Aviation; on y gère aussi le PPR. Les approches VFR comme IFR ne posent aucun problème, même avec vecteurs radar. Il vaut mieux étudier la carte de roulage à l’avance et savoir où se situe Bliss. On peut y faire le plein de 100LL juste après l’atterrissage (un peu moins de 2 livres/l). Les installations de Bliss se limitent à deux conteneurs de chantier, rien de plus. Pour cela, c’est clairement trop cher: atterrissage, handling, quelques boissons incluses et 24 h de stationnement reviennent, jusqu’à 1,5 t, à env. 120 livres; au-dessus de 1,5 t, env. 160 livres. Pourquoi alors? Parce que la zone immédiatement à l’ouest de Bournemouth (jusqu’à env. Poole) est superbe et offre certaines des meilleures plages de sable d’Angleterre. On peut commander un UBER exactement à l’emplacement de Bliss, ce qui est parfois difficile avec une réservation de taxi par téléphone. Malheureusement, plus de location de voitures directement à l’aéroport; il faut donc d’abord prendre un UBER, p. ex. jusqu’à Enterprise à Christchurch. En raison des frais, au final seulement 2 étoiles.

Malheureusement, les heures d’exploitation ne sont toujours pas particulièrement favorables. L’approvisionnement en Avgas est quelque peu aléatoire (voir p. ex. le NOTAM en vigueur ; ce n’est pas la première fois). Frais d’atterrissage bon marché ; frais de stationnement toujours trop élevés. Personnellement, je n’ai pas trouvé la ville de Budweis particulièrement jolie ni digne d’intérêt (à part la place principale). Krumau m’a beaucoup plu, même si c’est évidemment très touristique. On peut s’y rendre en bus depuis Budweis, ou éventuellement avec Bolt directement depuis l’aérodrome.

En général, très belle région. Ce terrain est l’option la plus économique (par rapport à LZTT) pour accéder à la région de la Hohe Tatra. La carte d’approche actuelle se trouve dans le Manuel VFR slovaque (https://gis.lps.sk/). Site du terrain : https://letisko-jasna.sk/en/home. Il faut se signaler à l’avance par e‑mail et préciser ses besoins (parking, carburant, voiture, hébergement...). Le plan de vol peut être clos en vol (à temps) auprès de Bratislava Information. La piste asphaltée a été légèrement allongée il y a quelques années et fait désormais au total près de 700 mètres. Elle n’est pas parfaitement plane, présente des seuils décalés et est relativement étroite; donc pas si simple. Pour le reste, terrain très bien entretenu. Si possible, il vaut la peine de visiter le hangar. Location de voiture possible et recommandée pour explorer la région (Liptauer Stausee, Hohe und Niedere Tatra...). 100LL ou Mogas : se renseigner. Redevances modérées.

En raison d’un rendez-vous en juillet, j’ai à nouveau volé à Westerland/Sylt (en connaissance de tous les aspects négatifs). Les horaires d’ouverture, les redevances et surtout les redevances PPR sont, comme on le sait, un scandale; on ne devrait en principe plus y aller. TWR toutefois coopérative; joignable à la radio dès 09:55h et m’a autorisé à l’approche, ce qui m’a permis d’atterrir à 10:01h. La piste 06/24, et en particulier la bretelle vers l’aire de trafic 2, sont complètement dégradées; c’est le cas depuis des années et rien n’est fait. Vol VFR, avec 1,5 tonnes, 5 heures de stationnement et quatre POB. Au final, incl. Austrocontrol, 113€: pas aussi délirant que redouté; d’où deux étoiles. Mais bien sûr encore beaucoup trop. La 100LL à 2,84€ n’est pas particulièrement attractive non plus. Sur l’aire de trafic, on insiste en plus sur le hi-vis. Rien d’autre de particulier à signaler. Malheureusement, il n’y a plus d’App2Drive depuis un bon moment. Taxi jusqu’à List, au port, désormais près de 50€; UBER est apparemment un peu moins cher, mais peut entraîner de longs temps d’attente. Gosch (qui a repris presque tous les restaurants à List) n’est plus que de la masse au détriment de la qualité. À List, la Strandsauna https://www.strandsauna.info/ reste agréable (mais bien sûr pas bon marché).

Autrefois: Toussus Le Noble. Malgré certaines restrictions, c’est un aérodrome IFR très fréquenté par la petite GA pour la ville. Mais les pilotes VFR (notamment locaux) l’utilisent aussi beaucoup. Ici aussi, plus aucun vol UK ou CH n’est possible. Le principal problème: désormais jusqu’à 10 jours par mois sans ATS (voir NOTAM), et alors, en principe, aucun aéronef non basé n’est autorisé à décoller/atterrir. Donc, hélas, utilisation désormais limitée. Superbe approche IFR sur la 25R. Au départ IFR depuis la 07L, on a généralement encore de belles vues sur la ville. VFR en provenance de l’est, c’est naturellement compliqué; mieux vaut utiliser LFPL. Ceux qui le font quand même: respecter strictement les prescriptions de la carte VAC. Beaucoup d’opposants au bruit. Si l’on pénètre sans motif valable dans les zones de protection contre le bruit marquées en bleu sur la carte d’approche, on s’attire des ennuis. Le vol de nuit est également catégoriquement interdit à Toussus; ce n’est donc pas un aérodrome H24, contrairement à beaucoup d’autres en France. Autre restriction opérationnelle: les aéronefs VFR dans le tour de piste et dans la LR-35A entourant le terrain ne peuvent voler qu’à 100 kt max ou 1,45 x Vs (mesure anti-bruit). Il ne faut pas (et on ne peut pas) payer les redevances d’atterrissage sur place. La facture est envoyée — du moins en théorie — par courrier. L’atterrissage coûte env. 29 €; le stationnement encore 24 € par 24h. Depuis 2024, on peut aussi régler via aerops. Pour 100LL/Jetfuel, il y a un camion-citerne TOTAL; paiement par carte bancaire ou TOTAL Card possible. Des retards sont possibles. En outre, depuis 2023, il y a sur le terrain une pompe fixe pour essence super sans éthanol 98. Par ailleurs, on se sent un peu perdu et seul sur le terrain. Il est peu orienté vers les visiteurs, davantage vers le trafic basé. Pour les petits avions visiteurs, il n’y a en tout que 13 positions de stationnement sur asphalte, qui sont (rarement) pleines; il faut alors se rabattre sur l’herbe (ou payer un handling agent). Le petit bâtiment Arrivées (ce n’est pas la tour, mais le petit bâtiment à côté) est toujours désert. Il y a deux restaurants: dans le bâtiment tour, Le Bouchon. Il a toutefois peu de charme et jouit auprès des pilotes locaux d’une réputation plutôt mauvaise. De plus, à env. 600 m plus au sud-ouest, Air & Cook (fermé dimanches et lundis). Celui-ci est bien. Ceux qui ne veulent faire qu’un arrêt déjeuner peuvent s’inscrire auprès de l’Aero Touring Club de France et se garer juste devant la porte. Il y a aussi une Pilot Shop sur le terrain. UBER/Bolt pour Paris coûtent entre 40 et 75 € (selon, entre autres, l’heure). Beaucoup de gens ne vont que jusqu’à la gare RER de Versailles (Chantiers) puis prennent le train vers Paris-Montparnasse. Directement vers le Château de Versailles, c’est env. 30 € en taxi. Au départ, même en VFR, une demande de mise en route auprès de GND est requise (startup request).

À quelques kilomètres de la frontière espagnole (Pays basque français). L’aéroport a un peu de trafic de ligne, du charter en été et un peu de GA. Malheureusement, il traîne depuis des années une réputation plutôt mauvaise. D’une part parce qu’il y a un bureau de la Police de l’Air française sur le terrain et qu’il y a beaucoup de ramp checks (surtout, mais pas uniquement, N-reg). Il faut donc avoir le paperwork particulièrement en ordre. D’autre part, le stationnement est géré de manière très bureaucratique avec PPR obligatoire, appliqué de façon assez inflexible; il n’y a qu’une bonne poignée de positions officielles de stationnement pour SEP. En cas d’annulation de dernière minute d’un vol préalablement annoncé, on menace de cancellation fees! Depuis 2023, les petits avions de GA ne se garent plus directement devant le GA Terminal sur l’Apron Alpha (désormais — au moins pendant la saison estivale — réservé à la “grande” GA), mais sur l’Apron Kilo, au sud de la piste. Handling obligatoire; transfert en bus. Pour le reste, le service est aimable, rapide et de bonne qualité. Le GAT est impeccable.

Les coûts (atterrissage, handling, 24 h de stationnement) jusqu’à 2 tonnes s’élèvent à env. 100€. Les dimanches et jours fériés, il y a en plus un supplément de handling sensible. Le stationnement supplémentaire est surtout assez cher. On trouve 100LL (self-service via BP-Card ou avec carte de crédit via le handling), Jet-A, location de voitures, etc. Restaurant (fermé le dimanche) à côté du GAT. Juste en face, un hôtel avec restaurant (Sure Hotel). Un bus (n° 36) va régulièrement vers la ville. Le taxi n’est pas très cher non plus, la distance étant courte (env. 20€).

Biarritz reste un endroit très particulier et fascinant. En haute saison (mi-juillet à fin août), c’est évidemment très fréquenté et les hôtels sont chers. Mais aussi en intersaison, Biarritz est agréable grâce à des températures relativement douces. Agréable de parcourir à pied la côte escarpée et d’explorer les différents points de vue, par exemple le phare. Sur la plage et dans l’eau, des centaines de surfeurs sont pratiquement toujours présents, ce qui marque la ville (au sens positif). La plus grande plage est la Grande Plage, juste devant le centre-ville. On mange bien des fruits de mer chez “Chez Albert”, dans l’ancien port de pêche. À côté se trouve “Le Corsaire”; j’ai trouvé cela vraiment bien. “Casa Juan Pedro” m’a paru faible, malgré l’énorme affluence. Pour un peu d’ambiance espagnole, on trouve aussi quelques tapas-bars dans la vieille ville. Le plus beau quartier pour sortir est Les Halles, avec un superbe marché en journée. Particulièrement intéressant pour les enfants: le musée de la mer (non loin de l’ancien port de pêche). La ville de Bayonne, à env. 10 km, vaut aussi le détour. Mais surtout la ville côtière de Saint-Jean-de-Luz; elle se trouve à 15 km au sud de Biarritz, juste à la frontière espagnole. Petite et charmante, même si très touristique en été. Superbe marché hebdomadaire.

Beau terrain, mais malheureusement situé à 16 km de la ville. Parfois, un peu de trafic non négligeable. IFR (RNP) et AFIS disponibles ; ce dernier uniquement en semaine avec pause de midi. Vols directs depuis ou vers la Suisse possibles avec 24h PPR. Sur la plateforme, le port du hi-vis est officiellement obligatoire, mais ce n’est pas appliqué très strictement. Avitaillement (100LL et Jet) en libre-service par carte bancaire. Taxes d’atterrissage faibles, mais redevances de stationnement un peu élevées. Le petit restaurant "Le Concorde" est malheureusement fermé le week-end.

Pas de transports en commun. Les taxis classiques sont difficiles à obtenir et bien sûr très chers. Ici aussi, la diffusion d’UBER en France a rendu la chose acceptable ; par trajet : à peine 40€. Cela peut toutefois impliquer un peu d’attente ; le mieux est de lancer la demande juste après l’atterrissage.

Blois est une ville très intéressante et charmante sur la Loire, située entre Orléans et Tours. Le Château de Blois, un château Renaissance autrefois habité par König Ludwig XII., se trouve au centre-ville. Un autre point d’intérêt est le pont de pierre du XVIIIe siècle sur la Loire. De nombreux escaliers sillonnent la ville, construite sur plusieurs collines. La ville est soignée et l’on y trouve un grand nombre de restaurants conviviaux. Un peu trop touristique, mais la ville est tout simplement belle.

Si l’on souhaite explorer aussi les environs (châteaux !), il est préférable d’essayer d’obtenir une voiture en ville via un service français de carsharing (Getaround, Turo). Dans les environs de Blois, on compte au total environ 50 châteaux de la Loire. Les plus célèbres sont Cheverny et surtout Chambord ; tous deux à seulement 16 km de Blois. Le château à douves Chenoncaeu n’est qu’à 44 km. Pour visiter Chambord par voie terrestre : des bus réguliers partent de la gare de Blois. On peut admirer gratuitement le château de l’extérieur sous tous les angles ; ce n’est que pour entrer qu’il faut payer 16 Euro.

Sur l’aérodrome de Blois a lieu chaque année (début septembre) le plus grand salon européen d’ULM, le "Mondial de l'ULM".

L’un des rares terrains GA entre Marseille et Nice. LFMQ n’est pas, la majeure partie de l’année, un « port of entry »; néanmoins, toute l’année un PN 24 h à l’avance est exigé pour toutes les arrivées/départs, y compris depuis des pays Schengen. Agaçant ! Les vols avec la Suisse sont possibles toute l’année. Et: il ne suffit pas d’envoyer les données des personnes par un e‑mail informel; non, il faut un « Gendec ». D’autant plus absurde que le formulaire ICAO Annex 9 original n’a même pas de champ pour les données passagers. J’ai utilisé à la place celui‑ci et cela a convenu: https://www.hannover-airport.de/fileadmin/downloads/General_Aviation/General_Declaration_form_052024.pdf Sinon, bon contact par e‑mail en amont. Les positions de stationnement PE1–PE6 disposent de câbles en acier pour l’arrimage. Ici aussi désormais, port du gilet hi‑vis obligatoire. Le terrain reste très chic et haut de gamme. Il y a également deux hôtels à proximité (Hotel & Spa Du Castellet, 5 étoiles, à 100 m, et Grand Prix Hotel, 3 étoiles, à 600 m). Tous deux disposent d’un restaurant. Le village perché médiéval de Le Castellet est très petit mais sympathique et authentique; il est toutefois à plusieurs kilomètres de l’aérodrome. En principe, avec préavis, on peut louer des voitures directement sur le terrain. Elles sont toutefois acheminées depuis une agence Europcar éloignée (Bandol), ce qui renchérit le coût. Un UBER commandé à l’improviste est arrivé en 15 minutes — nous avons peut‑être eu de la chance. Le trajet jusqu’à St.-Cyr-sur-Mer (ou Bandol) prend un peu moins de 15 minutes et coûte 36 €. Nous y avons pris une voiture via getaround. Il y a un Europcar à Bandol. St. Cyr est simplement une station balnéaire ordinaire. De loin la plus belle ville du coin est Cassis; donc très touristique. Des excursions en bateau vers les calanques voisines sont proposées. Location de bateaux également (p. ex. locbateau.fr). Toulon et Marseille sont facilement accessibles en voiture. Avgas à 3,15 €: beaucoup trop cher. Redevances: pour 1–2 t, un atterrissage incluant 24 h de parking coûte 42 €. Mais chaque jour entamé supplémentaire est encore 42 €, donc cela chiffre vite. Il n’y a qu’un petit bar directement dans le bâtiment d’accueil. Possibilité de hangarer l’avion à la nuit (pas donné). Les horaires AFIS sont plutôt courts, et les aéronefs visiteurs ne sont pas autorisés à atterrir/décoller en dehors des heures AFIS.

Belle région et jolie finale. À La Vèze, on peut faire la douane sur PPR (pour les vols en provenance ou à destination de la Suisse; les vols de/vers UK ne sont pas possibles). Les ULs, en revanche, exigent ici systématiquement un PPR. Beaucoup d’activité parachutiste (PC-6). La plate-forme est un bon exemple d’aérodrome quasi idéal: longue piste en dur de premier ordre, approche IFR, exploitation H24 grâce au PCL. Le tout également sans AFIS (week-end). Avgas et Jet en self-service par carte bancaire, fonctionnement impeccable. La 100LL est toutefois un peu chère. Stationnement: si vous restez plus longtemps, évitez de vous garer juste devant la clôture; préférez la lisière en herbe entre la station et le hangar ou la lisière en herbe devant le bâtiment de l’aérodrome. Redevance d’atterrissage 13€. Personne n’a pu nous dire combien coûte réellement le stationnement, l’administration de l’aérodrome n’étant pas présente le week-end; il paraît que c’est assez cher, mais on y renonce généralement le week-end par indulgence. Boissons à l’école de pilotage. Le restaurant "Le Vézois" (fermé le lundi) se trouve à 18 minutes à pied d’après Google et fait très bonne impression — nous ne l’avons toutefois pas essayé. Seul inconvénient du terrain: pas de transports publics. UBER est arrivé en 15 minutes (depuis la ville) et le trajet vers la vieille ville coûte un peu moins de 30€.

La séduisante capitale de la Franche-Comté, Besançon, est située au centre de la région et mérite absolument la visite. Elle compte un peu moins de 120 000 habitants et se trouve dans une boucle du Doubs. À l’époque de l’Empire romain, elle jouait un rôle important sous le nom de Vesontio. On peut notamment presque entièrement longer le Doubs à pied ou à vélo autour de la vieille ville. Celle-ci est marquée par de belles demeures des XVIe et XVIIe siècles ainsi que, bien sûr, de nombreuses églises. S’y ajoutent plusieurs bâtiments antiques conservés, en premier lieu la Porte Noire et, à côté, le Square Castan. Le point fort absolu de la ville est bien sûr la citadelle, dessinée par Vauban, qui domine le centre-ville. Cet immense ouvrage, situé à près de 150 mètres au-dessus de la ville, en est l’emblème et le site le plus visité de toute la Franche-Comté. La ville est par ailleurs très verte; j’ai personnellement beaucoup aimé le Parc Micaud, sur la rive est du Doubs, et le Square Granvelle, en plein cœur de la vieille ville. Conseil resto pour ceux qui aiment, comme moi, les restaurants « old-school »: le "Poker d'As", près du très beau Square Saint-Amour. Un hôtel très correct est le Hotel Best Western Citadelle.

Le lendemain matin, nous sommes sortis avec un plan de vol IFR, avons appelé Bâle Info (135.850) juste après le décollage et avons été pris en charge immédiatement.

Prendre contact au préalable par SMS avec Rune, notamment au sujet de la location de vélos. Le nouveau bâtiment du club (aka "Terminal 3"), où l’on peut au besoin dormir en tant qu’invité, est entièrement achevé depuis un certain temps. Il faut un code pour entrer (si ce n’est pas déjà ouvert) ainsi que des codes pour les antivols des vélos; Rune les fournit. La piste est correcte, mais il y en a de meilleures. Elle est toujours publiée officiellement à un peu moins de 700 m, mais fait en réalité plutôt 950 m. Redevance d’atterrissage 16 Euro (également pour des appareils plus grands), très correcte; on peut la régler en Euro. Vélo: 11 Euro. Le chemin (3 km) vers Langør et le calme sur place sont très agréables. Il y a là-bas un restaurant de poisson (juste au port) pour manger ou boire quelque chose. Un peu plus de choix à Nordby (env. 7 km de l’aérodrome). Superbe plage solitaire près de Marup. Forte recommandation pour une journée à Samsø! La clôture du plan de vol est—comme toujours en Dänemark—possible dès l’approche avec Kopenhagen FIS.

Bon terrain VFR, assez actif. Pas de PPR, pas d’ATS ; mais toujours accessible de jour. Pas 'French-only' : on peut faire ses messages radio en anglais (mieux vaut toutefois comprendre et parler le français). En règle générale, pour des raisons de réduction du bruit, la piste 03 est utilisée. En approche, tenir compte de la D526 et des zones de réduction du bruit. Bien que le terrain n’ait pas d’ATS, une taxe d’atterrissage est perçue, modeste ; paiement possible via aerops. En principe, 100LL disponible, mais sans automate à carte ; il faut passer par le secrétariat de l’Aeroclub Haguenau, à contacter suffisamment à l’avance. Paiement en espèces ou par carte de crédit. Les prix ne sont pas particulièrement avantageux. L’offre UL91 a été récemment remplacée par du Mogas. Côté restauration, pas de souci : le restaurant 'Saint-Ex' borde directement l’aire de trafic, installé dans l’une des cinq 'maisons triangulaires' un peu insolites. Discret de l’extérieur, mais intérieur soigné et agréable. Il est relativement petit et, surtout le week-end, souvent complet avec des locaux ; il faut absolument réserver par téléphone. Et soyez ponctuels... à 14h00, on ne sert déjà plus. La cuisine est plutôt française que typiquement alsacienne et rustique. Vrai savoir-faire, donc pas donné (en semaine, menu de midi à prix correct). Fermé le mercredi. Si jamais pas de place : à 200 m se trouve un autre restaurant italien ('Il Giardino d'Italia'). Celui-ci n’ouvre toutefois le midi que du mardi au vendredi ainsi que le dimanche. En diagonale se trouve aussi un hôtel ('Champ d'Alsace'), dont le restaurant n’ouvre que pour des événements. Autres suggestions à proximité : à une bonne vingtaine de minutes à pied au sud du terrain, 'La Petite Auberge', un vrai restaurant alsacien avec plats régionaux ; malheureusement, ouvert le midi uniquement le dimanche. Alternative au nord du terrain (env. 15 minutes à pied) : 'Le Repère des Sorcières' (un peu plus moderne) ; ouvert le midi seulement certains jours de la semaine. Utilisez Google Maps pour l’itinéraire. Il existe en outre (sauf le dimanche) une liaison bus (ligne 1) vers la ville. Il faut marcher environ 500 m le long de la route de l’aérodrome jusqu’à la route principale (l’arrêt au pied du terrain n’est desservi que le matin et le soir). La ville est agréable pour une petite excursion à la journée ; flânerie et shopping notamment sur et autour de la Place de la République. Globalement, Haguenau ne rivalise cependant pas, en taille et en ambiance, avec Strasbourg ou Colmar. Pour revenir sur le terrain, composez sur la serrure de la porte les 4 premiers chiffres de la fréquence d’aérodrome.

Situé à l’est de l’île (directement au bord de la mer), il a été fermé en 2012 en tant que petit aéroport commercial, mais a enfin rouvert mi-2023 (d’abord uniquement comme aérodrome GA-VFR sans ATS). Le terrain est soumis au PPR, notamment en raison de la question, toujours épineuse, du service incendie. En semaine, le service des pompiers est présent de 9 h à 17 h, de sorte que le PPR n’est alors qu’une formalité. On peut toutefois obtenir un PPR le week-end également. Le site web de l’aéroport, y compris le formulaire PPR en ligne, se trouve ici https://www.aeroportotortoli.eu/. Les redevances (encore relativement modérées) y sont également indiquées (on ne peut pas payer sur place ; il faut effectuer un virement sur le compte indiqué après la visite). Pour le stationnement, il n’y a pratiquement pas de surface asphaltée ; il faut se garer sur l’herbe à côté de l’aire de trafic, ce qui est toutefois correct. Une station-service (notamment Avgas) et l’autorisation de vente sont toujours en préparation ; cela prend du temps. Le personnel sur place se distingue par sa serviabilité ; ils aident, entre autres, à se procurer du Mogas en taxi depuis une station-service en ville. La piste est presque directement bordée par la plage. C’est là que commence la station balnéaire d’Arbatax. Si vous n’avez que quelques heures, vous pouvez suivre à pied 1,2 km de chemin de gravier le long de la clôture de l’aérodrome jusqu’à la plage, où se trouve un beau restaurant de plage ("Basaura Beach") et où l’on peut bronzer juste au niveau du seuil de la piste 30. Malheureusement, il y a très peu de trafic aérien. Arbatax possède de nombreux complexes hôteliers, parfois très agréables (je recommande tout particulièrement le petit "Borgo degli Ulivi") ainsi que des restaurants. Le côté nord de la localité est moins attrayant en raison du port. Très connu, le restaurant de plage "Chiosco di Ponente", situé à l’extérieur, propose notamment des huîtres élevées sur place. La ville manque toutefois d’une zone piétonne conviviale pour flâner le soir. La périphérie de la ville de Tortolì est également accessible à pied depuis le terrain, avec de nombreuses chambres d’hôtes/B&B (par ex. le moderne "B&B Agata e gli altri"). Également à pied (ou via une très courte course de taxi — Giorgio, tél. 0039 339 5087415, il parle toutefois peu anglais) on peut rejoindre une agence Europcar, un peu chère (mieux vaut réserver à l’avance). En haute saison, le loueur "Ichnusarent" est aussi présent, un peu moins cher. Pour explorer un minimum la région, une voiture est indispensable. Environ 30 km au nord de Tortolì se trouve l’une des plages de Sardaigne actuellement les plus en vogue, la "Cala Mariolu". On peut également s’y rendre depuis Tortolì avec un bateau à moteur de location.

En dehors des jours d’Airshow, on peut toujours se poser (avec PPR) et visiter le musée. Souvent, même alors, des avions historiques sont en mission d’entraînement ou en vol d’essai, ce qui ajoute encore à l’atmosphère. Pour une première visite détendue de tous les hangars d’exposition ainsi que des espaces extérieurs, prévoyez environ 4 à 5 heures. Le terrain baigne dans une superbe ambiance aéronautique; on peut aller librement de hangar en hangar et admirer tous les avions de très près (on y trouve pratiquement tout ce qui vole ou a volé autrefois). Le mélange entre musée et exploitation aérienne active, calme et professionnelle est magnifique et unique en Europe. L’entrée du musée, à environ £25, n’est pas donnée; mais cela en vaut la peine. D’autant que, pour les pilotes arrivant par les airs et leurs passagers, l’accès pour un maximum de 2 heures est inclus dans la taxe d’atterrissage (£25 pour toutes les SEP) et qu’aucun contrôle du temps passé n’est effectué. Exposition très large et diversifiée. Stationnement de nuit £24, éventuellement moins cher sur l’herbe. Sur le terrain, quelques restaurants typiquement britanniques en libre-service proposent une restauration en dessous de la moyenne — mieux vaut s’en passer. Toutes les informations purement aéronautiques se trouvent ici : https://www.iwm.org.uk/visits/iwm-duxford/pilots. Malheureusement, exploitation VFR de jour uniquement. PPR téléphonique strictement requis (et le terrain n’ouvre que le matin à 10:00; il est donc conseillé d’obtenir le PPR la veille). L’environnement du terrain est naturellement sensible au bruit. Les aéronefs en visite à la journée sont généralement parqués sur la partie est de l’aire de trafic asphaltée au nord de la piste. De là, on accède au secteur musée par un petit portail rouge. La taxe d’atterrissage se règle à la boutique billetterie et merchandising à l’entrée du musée. Même en provenance de l’étranger, après l’atterrissage il n’est PAS nécessaire d’aller au “C”, c’est-à-dire à la tour; le terrain a un accord avec la Border Force selon lequel les FISOs vérifient simplement, lors du débarquement, que le nombre de personnes correspond à celui indiqué sur le formulaire GAR. Au départ de Duxford, des vols touristiques commerciaux sur avions historiques sont également proposés, par exemple sur Tiger Moth et d’autres machines encore plus exotiques (et bien plus coûteuses). L’entreprise s’appelle Classic Wings : https://www.classic-wings.co.uk/.

L’approche est agréable sur le plan paysager; le terrain est entouré de beaucoup de forêt et de collines douces. Il peut être nécessaire de prêter attention à la P681 au nord-est du terrain (au-dessus du cimetière militaire et de l’ossuaire de Douaumont). La piste est (encore) en état correct, mais cela s’arrête là. Le reste du terrain donne vraiment une impression plutôt abandonnée, surtout, mais pas seulement, à cause du bâtiment du restaurant délabré. Seule la station TOTAL fait bonne impression. Si l’on ne dispose pas de la carte appropriée, il faut impérativement convenir d’un rendez-vous avec quelqu’un du club. Pas d’ATS, pas de redevances.

Le terrain est situé à 9 km de la ville, et obtenir un taxi est — comme dans presque toutes les petites villes françaises — difficile, en particulier pour le trajet du terrain vers la ville. J’avais mon vélo pliant. Le relief est toutefois très vallonné; le retour depuis la ville est dur, même si le paysage est agréable. En définitive, c’est une ville plutôt difficile à visiter en avion. Verdun en soi n’a rien de particulièrement exceptionnel, mais a tout de même un certain charme, ce qui n’est pas forcément le cas de toutes les petites villes de Lothringen. Le centre-ville récemment rénové au bord de la rivière Maas ainsi que la cathédrale avec le centre de la paix mondiale dans le palais épiscopal sont sympathiques. On trouve çà et là en ville des monuments de guerre. L’office de tourisme est ouvert le dimanche en été. Les principaux vestiges et monuments de guerre à visiter (dont le cimetière) se trouvent env. 5–8 km au nord-est de la ville, dans les collines. Il existe une ligne de bus spécialement mise en place pour les visiteurs de Verdun qui dessert les principaux sites de la ville et des environs. Pour aller plus loin, on trouve à env. 10 km au nord-ouest de la ville des reconstitutions réalistes des tranchées où l’on a combattu pendant la 1re Guerre mondiale (Tranchée de Chattancourt).

Douanes (Îles Britanniques) nécessitent un préavis de 24/48 heures. Il y a un AFIS (vérifiez les horaires dans l’AIP & les NOTAMs !) et des approches RNAV aux deux extrémités de piste (terrain sujet au brouillard de mer). En longeant la côte vers l’ouest en route sur Le Havre, il vaut la peine de survoler le petit bourg situé 15 km au nord-est, Êtretat. Les falaises y sont mondialement célèbres et constituent un très beau sujet de photo. Les côtes à l’ouest jusqu’à Le Havre valent aussi le détour, de même que l’énorme pont "Pont de Normandie" qui enjambe la Seine peu avant son embouchure.

En arrivée et en départ, bien surveiller la LF-P28. En VFR, le tour de piste nord au-dessus des falaises est très plaisant, notamment la base et la finale pour la 04. Faible taxe d’atterrissage, stationnement un peu plus coûteux. AVGAS disponible chez TOTAL avec automate Carnet. Sans Carnet, les pompiers aident. Au départ, lorsque l’AFIS est actif, une autorisation de mise en route est requise même en VFR. En général, peu de trafic. Un restaurant simple mais apprécié se trouve dans le terminal. Le personnel administratif (paiement, ouverture de porte, etc.) n’est présent qu’en semaine. Pour des mouvements le week-end, demander à l’avance au personnel le code de la porte dans la clôture (au niveau du parking autos).

Le Havre est la principale ville portuaire du nord de la France (la plus grande ville de Normandie, un peu plus grande que sa capitale Rouen) et se situe sur la rive nord de l’estuaire de la Seine. Elle est toutefois peu attrayante, ayant été largement détruite pendant la guerre puis reconstruite hâtivement sans grand souci esthétique. Peu recommandée, sauf si l’on apprécie ce type de villes d’après-guerre. À titre d’exemple, l’Eglise Saint-Joseph, marquante, évoque davantage une tour qu’une église.

Cependant, LFOH est le terrain le plus adapté, car le plus proche, pour visiter la petite ville côtière mentionnée en introduction, Êtretat, à env. 15 km au nord-est, avec ses célèbres formations côtières et un golf spectaculaire au-dessus des falaises.

On peut tenter de louer une voiture via Turo ou getaround; des locations sont souvent proposées directement sur le terrain. Pour une location classique (Hertz, etc.), il faut d’abord aller en ville. Cela se fait en taxi ou UBER, mais il existe aussi, à un peu plus de 5 minutes à pied de l’aéroport, un arrêt de tram ("Grand Hameau") d’où l’on peut aller en ville ainsi que directement à Êtretat, y compris le dimanche (ligne 13). Pour y accéder, aller tout droit au-delà du grand rond-point de l’aéroport, puis après env. 500 m, au rond-point suivant, prendre la première à droite; l’arrêt se trouve là, au dépôt de tramway. Pour visiter Honfleur, ce n’est pas très loin non plus depuis LFOH (même si LFRG est bien sûr nettement plus proche).

L’aéroclub local assure en journée, sur la fréquence A/A, une sorte de service radio A/G limité. Cela permet aux pilotes de connaître la piste en service sans avoir à effectuer la procédure "verticale terrain" prévue en FR. C’est fait pour réduire le bruit et aussi pour éviter les conflits avec le parachutisme. Cependant, l’employé du club émet uniquement en français, et la plupart des autres pilotes font leurs comptes rendus de position majoritairement en français. Et il y a parfois beaucoup de trafic ! C’est donc un terrain qu’il vaut mieux n’approcher—bien que la VAC n’impose pas de "FR-only"—que si l’on est capable de faire des comptes rendus de position en français et de comprendre au moins en partie ce que disent les autres à la radio. Les procédures Z et Y sont décrites sur la VAC. Après l’atterrissage, coordonner au besoin la position exacte de stationnement avec la station radio sol. Avitaillement de préférence avec sa propre TOTAL-Card ; sinon, coûteux.

Le bar (convivial) de l’aéroclub sur le terrain (vue sur les montagnes) propose essentiellement des boissons. Il y a toutefois, à quelques centaines de mètres à l’est de la sortie de l’aérodrome, un bon restaurant, "Les Papilles". On trouve également, à environ cinq minutes à pied à l’ouest du terrain, une agence Europcar (fermée le samedi après-midi et le dimanche) ; en s’y prenant à l’avance, la voiture peut éventuellement être livrée jusqu’au terrain. Idéal pour se rendre à la proche Genf, qui vaut la visite. On peut aussi rejoindre rapidement depuis la gare d’Annemasse le centre de Genf, mais c’est assez loin à pied (et le retour grimpe bien). À proximité immédiate du terrain, on trouve au besoin deux hôtels Kyriad et un hôtel Ibis. Le terrain n’est "sur le papier" probablement pas un point de douane ; néanmoins, les vols en provenance ou à destination de la Suisse sont possibles avec seulement 1h PN (voir VAC). Les vols directs, p. ex. depuis et vers les Îles Britanniques (donc hors Schengen), ne sont plus possibles depuis plusieurs années.

Les prix du 100LL peuvent toujours être consultés sur https://aiglle.com/fuel-prices/. PPR à obtenir auprès d'ASG par e-mail. Les redevances augmentent malheureusement chaque année; handling, atterrissage et une nuit de stationnement coûtent désormais pour SEP environ 100€. Mais le service est aussi très bon. ASG dispose également d'un Crew Car gratuit. À clarifier à l'avance la manière d'obtenir la remise AOPA sur le carburant. ASG opère à la manière d'une FBO américaine: l'aéronef est d'abord simplement stationné puis ASG, si besoin, le ravitaillera/tractera/garera définitivement (sur asphalte). L'aéronef est positionné le jour du départ près du hangar (au cas où il pleuvrait).

Sur l'île, on se déplace très bien sans voiture/taxi, avec les bus. À St. Peter-Port, l'hôtel "Les Cotils" est assez bon et abordable; de plus, il est agréablement situé un peu au-dessus du centre-ville. Je recommande le court trajet en bus jusqu'à "Fermain"; puis, de là, à pied par le très beau sentier qui descend vers Fermain Bay. C'est simplement magnifique. Le café sur place est toutefois assez cher et la nourriture n'est au final que du fast-food. Ensuite, prendre le sentier de randonnée vers le sud jusqu'à St. Martin's Point. Il y a un kiosque là-bas.

PPR via l'Aeroclub, qui assure le handling GA sur le terrain en journée. Redevances moins chères qu'à Guernsey (env. 50 GBP incluant 1 nuit de parking), en contrepartie parking uniquement sur herbe, pas très plane, et par fortes pluies l'avion peut s'embourber un peu. L'avitaillement 100LL est à nouveau disponible directement à l'Aeroclub depuis presque deux ans. Les (excellents) tarifs sont consultables en permanence sur https://atf.je/aviation/. L'Aviator Bar se trouve à l'étage du bâtiment de l'Aeroclub.

Voici les destinations proches et attractives dans la partie ouest de l'île: Premièrement, St. Brelade's Bay, 3 km au sud du terrain. En taxi, un peu moins de 10 minutes. Une superbe baie. Pour manger, je recommande 'Oyster Box' (réserver; possible en ligne). Pour ce genre de choses (si vous arrivez sur FR ou équivalent), tenir compte du changement d'heure... Un rien plus proche depuis l'Aeroclub: St. Aubin, sur la baie éponyme (énorme); on peut y manger par ex. chez Mark Jordan. En alternative, si la météo est calme, on peut aussi aller à la très grande plage du côté ouest de l'île (Le Braye); ce n'est pas loin non plus. Au nord, la plage Gréve de Lecq est très belle.

Sur demande préalable, on peut se faire livrer une voiture de location directement à l'Aeroclub (p.ex. via Avis). Sinon, à env. 800 mètres, au terminal (Europcar). Depuis le terminal il existe aussi une liaison bus vers la capitale de l'île (ligne 15). Avec l'appli 'Evie', on peut louer des voitures et des vélos électriques tant sur le terrain que dans le reste de l'île; la procédure d'inscription est toutefois un peu longue.

Aéroport du sud-est de l’Irlande, plutôt laid sur le plan architectural mais très utile (Cork EICK est devenu cher ; Kilkenny EIKK est depuis des années quasiment inutilisable pour les opérateurs externes). Bien surveiller les heures d’ouverture. PPR par e‑mail à operations@waterfordairport.net. Ils confirment, mais peuvent ne pas préciser que pour les vols internationaux les Douanes (bien que toujours sur le terrain) exigent l’envoi préalable d’un GAR à cmadde01@revenue.ie. IFR : uniquement ILS, pas de RNP. Pas de vecteurs radar. Tout est simple et convivial. 100LL sans problème. Le terminal est aussi moche à l’intérieur qu’à l’extérieur ; il n’y a plus de vols réguliers ni de charter sur le terrain ; tout semble un peu à l’abandon. Un taxi (appelé par le personnel OPS ; pas d’UBER) vers Waterford coûte env. 20 €. Attention : Waterford en elle-même n’est pas vraiment une beauté. Seul le golf, situé à l’est de la ville sur une île du River Suir, vaut le détour. Par ailleurs, à 10 km de la ville se trouve une jolie crique pour la baignade à Dunmore East.

Mais depuis le quai en plein centre de Waterford (en face de la gare routière principale), des bus partent toutes les quelques heures vers Kilkenny : 40 minutes pour 7 € (et ils poursuivent aussi vers Cork et Dublin). Voir www.dublincoach.ie/all-timetables/m9-express-service. Ça fonctionne très bien. Kilkenny est bien plus jolie que Waterford, quoique assez « touristique ». Hôtels relativement chers.

Frais à Waterford : atterrissage jusqu’à 1,5 tonne 15 € ; au‑dessus, actuellement 50 € ! Ils savent que l’écart est trop grand et m’ont gentiment facturé 15 € malgré 1,6 tonne. La grille tarifaire devrait être ajustée prochainement. 100LL : 2,60 € pour les départs d’Irlande (hors TVA), sinon environ 3 €.

Malheureusement, les aires de stationnement en asphalte sont mal utilisées. Quiconque arrive en monomoteur (peu importe lequel) doit, pour un stationnement de plus de 15 minutes, aller le plus souvent sur l’herbe, même lorsqu’on demande explicitement du dur à TWR. Avec un bimoteur (avec d’énormes roues et sans carénages de roues !), on peut en revanche se garer sur les rares positions en dur. Dommage. Le seul point positif, c’est que la zone en herbe a un très bon drainage: même après des jours de pluie, la surface reste ferme et il n’y a pas d’eau stagnante. Donc ce n’est pas si grave et on peut être serein. Carburant (BP) toujours trop cher. Sinon, sur le plan opérationnel, tout est en ordre. Tout le bazar de sûreté est typique des petits aéroports allemands avec service régulier. Juste en face du parking de l’aéroport se trouve le restaurant Fliegerhorst (anciennement "Zum Bruchpiloten"); très old-school, mais il sert une très bonne cuisine maison et une vraie Currywurst. Horaires d’ouverture un peu limités.

L’aéroport de la deuxième ville d’Irlande du Nord, Derry (officiellement : Londonderry). PPR par e-mail à flight@cityofderryairport.com. Il faut bien surveiller les heures d’exploitation de l’ATC (ils font des pauses pendant lesquelles décollages/atterrissages ne sont pas possibles). Pour des raisons de réduction du bruit, approches le plus souvent sur la RWY 23, départs depuis la RWY 05. IFR : uniquement ILS, pas de RNP. ATC sympathique et flexible ; jolie approche au-dessus de l’eau. Handling agréable sur l’aire de trafic. Pour l’Avgas 100LL, un petit camion vient. Une fois terminé, on vous conduit vers un tourniquet dans la clôture et vous passez côté public (landside). De là, un peu moins de 100 m jusqu’au terminal. Là, au comptoir d’information, on paie les redevances et le carburant. La 100LL est vendue hors TVA si vous quittez ensuite le Royaume‑Uni (UK), à £1,84 actuellement. On peut ensuite encore réclamer les droits d’accise (duty), ce qui ramène le prix effectif à £1,48, soit env. €1,75 par litre. Redevances d’atterrissage et de stationnement modérées. Le bus entre l’aéroport et la ville circule malheureusement rarement. Mieux vaut commander un taxi par téléphone, +44 28 7126 4466. Derry n’est pas une métropole ni renversante de beauté, mais vaut tout à fait le détour pour une journée. Beaucoup de culture et d’histoire (pas seulement en lien avec le conflit en Irlande du Nord et le Bloody Sunday). Conseil : participer à une visite guidée à pied (https://www.derrycitytours.com/our-tours/public-tours/) ; toutes les deux heures, sans réservation. £6 en espèces. En 1,5 h, on vous raconte tout ; très intéressant. Bonne cuisine sur http://www.riverinn1684.com/silver-street/

Si l'on veut, le 'petit frère' de Duxford. Le terrain est également autorisé pour les vols internationaux, on peut donc y arriver directement depuis l'étranger (avec GAR). PPR (en dehors des rares 'Event Days', simple formalité) via le site web; il faut éventuellement y saisir aussi son numéro de référence GAR. Donc, pour un vol international: d'abord GAR, puis PPR. Décollages et atterrissages possibles également en dehors des heures d'ouverture de l'exposition. Overhead join souhaité; en règle générale, pas de service radio. Bien regarder dehors, car il y a parfois du trafic NORDO. Bonne longue piste en herbe. Voies de circulation et aire de trafic un peu irrégulières. La pompe pour UL91 et 100LL fonctionne avec carte de crédit; chez moi, ce n'est qu'avec la quatrième (et dernière) que ça a marché. Prix 1,90 livres/L. 100LL ok; UL91 plus chère. Malheureusement, le terminal n'imprime ensuite qu'un petit ticket et pas une facture en bonne et due forme; je ne sais donc pas si un duty drawback est possible avec cela. Stationnement le long de la clôture à côté du Tower. Le vol doit être inscrit dans le cahier dans la cabane derrière la pompe à carburant. La taxe d'atterrissage (15 livres) se règle à la caisse de la boutique et donne aussi l'entrée pour une personne à la Shuttleworth Collection et aux Swiss Gardens. La Collection m'a personnellement moins enthousiasmé que celle de Duxford, même si pratiquement tous les aéronefs exposés sont en état de vol. C'est simplement plus petit et moins diversifié que Duxford. Les Swiss Gardens attenants sont effectivement très beaux et on peut s'y ressourcer. Restauration simple au café de l'exposition. Il est également possible de passer la nuit sur le terrain.

Cette fois, pour changer, j’ai utilisé Calais (au lieu de Le Touquet) pour une nuit et la sortie de l’espace Schengen. Il existe désormais un formulaire en ligne sur le site de l’aéroport de LFAC pour la notification aux Douanes. Celui‑ci est aussi requis pour les vols en provenance, par exemple, d’Allemagne ! Malheureusement, après envoi il ne produit aucun accusé de réception par e‑mail. Même si on l’a bien fait, on n’a aucune preuve en main. Pas terrible. En outre, les heures AFIS et les heures d’exploitation du terrain changent assez souvent; il faut bien vérifier. AFISO sympathique, est resté 15 minutes de plus en soirée pour m’intégrer comme trafic IFR dans le trafic restant et clôturer mon FPL. À l’arrivée (en provenance d’Allemagne), passage bref et réglementaire aux Douanes. Oui, ils avaient mon préavis pour le lendemain matin vers UK; on se verrait le lendemain. Le lendemain matin, à l’heure annoncée, bien sûr aucune Douane. D’après d’autres retours, c’est continuellement comme ça là‑bas. J’ai rempli toutes mes obligations, attendu encore un instant puis je suis parti. En tant que citoyen de l’UE, pas besoin de tampon sur le passeport. Ça laisse malgré tout un sentiment désagréable. Donc: Douanes absolument peu fiables à Calais. Le guichet des redevances d’atterrissage est également irrégulièrement tenu. À cet égard, Le Touquet est nettement meilleur. Positif: bus gratuit et bien cadencé directement depuis l’aérodrome vers Calais (sauf le dimanche). La ville a été en grande partie détruite pendant la guerre, mais il reste tout de même quelques beaux monuments (théâtre, Hotel de Ville, phare, Tour de Guet). Immense plage de sable, où l’on peut aussi bien observer les navires. Sinon, la ville est plutôt morose. En revanche, bons fruits de mer, p. ex. à la Brasserie de la Mer. Hôtels relativement chers pour ce qu’est Calais. Redevance d’atterrissage LFAC 15€ (jusqu’à 2 tonnes) avantageuse; stationnement typique EDEIS un peu cher sur la durée, mais qui reste ici plus d’une demi‑journée...

Malheureusement, ici aussi, selon l’AIP (tout comme à Annecy), un PN 24 h est exigé pour TOUS les vols internationaux. Il faut l’adresser directement à la Douane. Voir AIP. Mais bien sûr, un simple e‑mail (complet) ne suffit pas, non non. Il faut utiliser leur formulaire Word. Lorsqu’on est déjà en tournée, c’est encore plus pénible que depuis la maison. Et, pour l’arrivée et le départ, il faut remplir et envoyer un formulaire distinct à chaque fois ! Le plus irritant, c’est qu’avec cette notification on se fixe des horaires rigides (y compris pour le départ) et l’on perd toute la flexibilité de la GA. La mention de la Douane est presque sarcastique : on peut modifier à tout moment, à condition de respecter à nouveau le délai de préavis (de 24 h !). Ainsi, la France devient hélas de moins en moins attractive. Autre aspect : par méconnaissance, presque personne ne fait réellement cette notification et il ne semble rien de grave se produire… Situation pénible dans tous les cas. Voilà pour le négatif.

Le positif : le paysage en arrivée et en départ est vraiment au top ; à cet égard, encore nettement plus beau qu’Annecy. L’approche IFR est intéressante, avec angle prononcé et minima variables selon la MA-Performance. ATC de très bonne qualité. La station 100LL se trouve sur l’Apron Lima (de préférence en self‑service avec BP-Card). Malheureusement, le pistolet de la pompe n’a pas de crantage. On peut se parquer soit directement sur Lima, soit au nord sur le « Commercial Apron » ; ce dernier est préférable, car nettement plus proche du GAT, où il faut de toute façon se rendre au départ pour le paiement. Super baignade dans le clair Lac du Bourget (à 2,5 km du terrain) ; au plus tard mi‑juin, déjà chaud. Voir l’hôtel Les Pieds dans l’Eau. Meilleur restaurant : Le Lido. Le centre d’Aix Les Bains (un peu à l’écart du lac) a quelques beaux parcs et bâtiments (thermes, hôtels, casino, etc.), mais est sinon plutôt ennuyeux. Chambéry (accessible en train depuis Aix en 10 min) est plus grande et m’a bien plu. Malheureusement, pas de transports en commun (et 11 km de distance !) entre l’aéroport et Chambéry. Ceux qui veulent s’y rendre devraient envisager plutôt LFLE. Redevances pour 1,5 tonne : 36 € (avec une nuit de stationnement). 100LL : 2,35 €/l. Personnel du GAT aimable. Hormis la problématique d’entrée, une destination au top en été !

Le week-end, même par très beau temps, il n’y a presque pas de trafic (les écoles de pilotage ne sont pas actives, il y a très peu de vols charter et les privés volent aussi très peu là-bas). Dans ces conditions, ces itinéraires publiés d’arrivée et de départ, assez particuliers, ne sont généralement pas appliqués et, sur demande, pratiquement tout le monde peut entrer et sortir direct en route. En semaine, en revanche, il y a parfois beaucoup d’activité d’instruction, y compris IFR, avec des approches alternant souvent en sens opposé, etc. La redevance d’atterrissage pour une SR22 (1,6 t) est désormais un peu au‑dessus de 50 €, plus une redevance d’approche conséquente. App2Drive est toujours disponible sur le terrain. Pour simplement aller à Groningen, il est toutefois beaucoup moins cher de prendre le bus. Google ou Apple Maps aide à trouver l’arrêt et les horaires. Le billet peut être acheté à bord (on valide à la montée avec la EC-Karte et on dévalide à la descente). Une promenade autour de la vieille ville le long de l’eau vaut particulièrement le coup; il y a aussi des visites guidées à pied.

C’est devenu pour moi une escale de ravitaillement régulière à mi-chemin entre Rhein/Main et le nord du pays. Le 100LL coûte actuellement 2,29 €/l, donc seulement légèrement plus cher qu’à Rendsburg et Borkenberge. Les prix actuels sont toujours consultables sur https://flugplatz-hx.de/index.php/flugplatz/tankstelle. En outre, des redevances d’atterrissage très avantageuses (et carnet de bons d’atterrissage) ; ainsi, selon les cas, c’est même au total l’endroit de ravitaillement le moins cher d’Allemagne. Responsables d’exploitation toujours aimables ; en semaine, parfois aussi sans responsable présent. En approche, on peut vérifier rapidement l’info vent précise via le smartphone sur https://flugplatz-hx.de/index.php/flugplatz/flugplatzwetter (le responsable n’a d’ailleurs plus le droit d’annoncer le vent exact). Surtout à l’atterrissage sur la piste 31, il faut freiner sensiblement, car elle décline sur sa seconde moitié. Points négatifs : les arbres au sud-est de la piste et, en plus, le fait qu’un terrain de ce type n’ait pas de véritable restauration ; c’est vraiment dommage.

Si vous avez un avion un peu plus lourd et qu’il a beaucoup plu auparavant, essayez de réserver (par téléphone, tôt le matin du vol) l’une des rares places sur asphalte; ça passe. Le restaurant de l’aérodrome est malheureusement fermé depuis quelques mois. Aucun repreneur en vue, ce qui dévalorise évidemment le terrain. Le service de Ridesharing MOOEV n’existe plus sur l’île. Des vélos, bien sûr, il y en a toujours. Le restaurant "Düne 13" est rapidement accessible à pied. "Weiße Düne" n’est pas beaucoup plus loin; éventuellement faisable à pied à travers les dunes (2,3 km); c’est un restaurant sympa, service très bon, un peu cher. Sinon, nous allons parfois chez Cornelius, un Italien plutôt bon, également directement sur la plage. Pour y aller, il faut absolument un taxi (env. 25 €) ou louer des vélos. Belles plages au nord. Il est agréable de faire le tour de l’île à vélo, notamment sur la digue au sud de l’île.

Les prix de carburant très avantageux sont consultables en permanence sur https://www.edxr.de/; le 100LL a déjà été légèrement moins cher qu’actuellement. La communication radio avec le chef d’exploitation n’est souvent possible qu’à environ 5–10 milles avant le terrain, donc patience. Malheureusement, beaucoup de gens continuent à laisser et à stationner les avions bêtement à la station d’avitaillement… ce serait bien que les gens réfléchissent un peu. Les surfaces en herbe juste au nord‑est de la station d’avitaillement sont un peu molles, surtout pendant la période hivernale, de sorte que beaucoup ne peuvent pas s’y déporter. La configuration de l’aire de trafic est un peu le point faible du terrain. Pour le reste, tout est très bien.

Quand on vient de terrains très réglementés de la région, c’est d’abord déroutant mais aussi agréable; ici tout est simplement « no problem ». Un terrain d’aéroclub, tout simplement. Pour les heures d’ouverture, consulter les NOTAM, même si cela semble au final flexible. Pas de réelle obligation PPR, mais il est d’usage de s’annoncer brièvement en anglais simple auprès de Rajko via WhatsApp. Le VFR Manual est assez détaillé concernant les procédures d’arrivée et de départ; en pratique, tout cela a peu de pertinence. Approche piste 36 très jolie. Piste et aire de trafic OK. Beaucoup d’espace. Pour le reste, ça ressemble plutôt à une casse, avec des carcasses d’avion, une vieille station d’avitaillement hors service et un club-house délabré. Si cela ne dérange pas, on peut s’y sentir très bien. Des cordes d’amarrage sont proposées. Service de taxi vers la ville toute proche également. Pour l’hébergement, on renvoie volontiers à Pension Goran, car le patron, Marco (très sympathique et parlant bien allemand), a été pilote UL à l’aéroclub. On y retrouve un vieux charme yougoslave; de plus, c’est situé à quelques centaines de mètres en dehors de la vieille ville. Pour quelque chose d’un peu plus joli, envisager l’hôtel Vista ou le Wrungel, en plein cœur de la vieille ville conviviale. Ou le Belvedere. Vrsar est sympa, même si la clientèle est plutôt simple. Location de bateaux partout. Belles promenades et baignades de part et d’autre du port. Les redevances pour LDPV figurent en principe dans le VFR Manual, mais c’est aussi en partie négociable. Maintenant que Portoroz décline de plus en plus, LDPV devient de plus en plus attractif.

Côté coûts, ça se durcit un peu chaque année. Un atterrissage en C182, avec tous les frais additionnels — même avec la réduction AOPA — revient désormais à environ 80 €. Le stationnement à 12,50 € par nuit reste correct. Avgas 100LL (l’an dernier en Croatie encore autour de 2,40 €) est maintenant à 2,75 €. Pour le reste, beaucoup de choses restent positives. Oui, l’aérodrome est désormais « 24h PPR », mais l’impression est qu’ils font le maximum pour accueillir tout le monde au mieux (évidemment, avec ces redevances, c’est aussi lucratif…). Tous les recoins de l’aire de trafic sont exploités ; stationnement en double rangée, etc. Tout le personnel s’est montré aimable ; Ana, en particulier, garde toujours la situation bien en main avec calme. Cependant, les NOTAM concernant les heures d’ouverture de l’aéroport et de l’ATS sont désormais tout simplement déroutants. Si l’on n’est pas tout à fait sûr, mieux vaut demander, pour les jours prévus d’arrivée et de départ, quand on peut décoller et atterrir et quand on ne le peut pas. Malheureusement, il n’y a toujours pas de voitures de location basées sur le terrain, ce qui nécessite un peu de logistique. Le taxi vers/depuis Bol peut coûter 30–35 €. La Villa Daniela y est souvent réservée par des pilotes ; c’est correct, sans luxe et un peu daté. Pour manger, Taverna Riva (en plein centre) est bonne et agréable. Ribarska Kucica (tout à l’extrémité est de la ville) fait également bonne impression.

Autre remarque, puisque Brac est très souvent utilisé comme tremplin avec 100LL pour des vols ultérieurs vers Montenegro, Bosnien, Albanien, Kosovo, Serbien et Nordmazedonien : certes, la douane/la police aux frontières est toujours présente pendant les heures d’ouverture du terrain, mais indépendamment de cela, avant de tels vols Non-Schengen (départ comme arrivée), il faut désormais toujours remplir une General Declaration et l’envoyer à plusieurs adresses e‑mail. Cela s’applique en général à tous les terrains croates ; voir AIP GEN 1.3.2.8.1. Les détails des adresses sont fournis par Brac Ops. À défaut, des amendes élevées sont au moins menacées.

100LL toujours nettement en dessous de 2 EUR par litre. Mais: en été, aucune chance d’obtenir une autorisation de stationnement. La seule option pour visiter la ville et la région est alors de poursuivre le vol vers Stenkovec LWSN, l’aérodrome de l’aéroclub de la ville. Voir aeroklubskopje.mk. Demander le PPR à l’avance via aeroklubsk@gmail.com. Confirmer que les formalités de douane/immigration seront effectuées ailleurs. Une carte d’approche vous sera également envoyée. La piste en herbe est large et longue, mais il faut s’attendre à une altitude-densité élevée. Sur le terrain, 100LL est également disponible (ainsi qu’un atelier de maintenance, etc.), probablement pas aussi bon marché qu’à LWSK. Depuis le terrain, rejoindre la ville avec UBER ou équivalent.

Ce terrain militaire à usage civil est exploitable dans une certaine mesure avec un peu de paperasserie. Idéal pour ceux qui se rendent vers La Spezia/Lerici ou Carrara, Massa, Forte dei Marmi et qui n’aiment pas la piste caillouteuse et courte de Massa LILQ (d’autant que les redevances y sont désormais assez élevées). Tout passe par le petit Aeroclub Lunense local. Il faut, au minimum 1 semaine à l’avance, envoyer tous les documents de l’aéronef au format PDF et devenir formellement membre du club. Adresse mail : aeroclubsarzana@tiscali.it. Cela coûte 100 euros par année civile. Il faut ensuite annoncer chaque vol et payer 15 euros par atterrissage. La principale contrainte : l’aéroclub (et donc le service d’incendie) n’est présent que les mercredis, samedis et dimanches. Ceux qui souhaitent voler les autres jours doivent activer au préalable le service d’incendie correspondant et le payer séparément, à un coût élevé. Pour l’aspect administratif, parler italien aide, mais le personnel du club se débrouille aussi en anglais. L’aire de trafic de l’aéroclub est située au nord-est de la piste, séparée par un portail. On peut également obtenir de l’Avgas 100LL (3 €/l) en tant que membre. L’aéroclub dispose d’une Warrior et d’une TB9, mais vole peu. En contrepartie, il y a un grand restaurant d’aéroclub dans un joli jardin. En bref : pour qui veut passer quelques jours de vacances dans la région, le terrain est une bonne option et, au final, pas trop cher, surtout si l’on vient plusieurs fois par an. Le club peut aussi aider à organiser une voiture de location sur demande.

À part des redevances assez élevées, tout est absolument bien. Pour commencer, il y a un site web informatif : https://www.airport.genova.it/en/private-aviation-2/. On y trouve les redevances et le formulaire web pour le PPR. Réponse en très peu de temps. À l’exception de quelques week-ends et si l’on ne reste que quelques jours, aucun problème d’autorisation de stationnement. Il faut actuellement ajouter une brève déclaration "Denghe" ; et c’est tout. D’après l’AIP, il faudrait aussi appeler BP au préalable pour l’avitaillement ; je ne sais pas si c’est vraiment nécessaire ou utile. Approche également sans problème, en VFR comme en IFR. La finale 28 en longeant la ville et le port est bien sûr très marquante. La station Avgas se trouve côté ouest de l’aire de trafic nord. On peut rappeler le personnel carburant sur la fréquence du handling (136.825). À la station, des avertissements "no decal, no fuel" partout, mais en réalité, personne n’a évoqué le sujet de ces affreux autocollants rouges. Paiement par BP-Card ou carte de crédit. Prix : 2,37€, donc tout en bas de l’échelle italienne et très correct à l’échelle européenne. Le stationnement des avions légers se fait le plus souvent sur les positions 310-313 (tout au nord), qui ne nécessitent pas de pushback. Transfert vers le terminal rapide. Sur place, distances très courtes : toilettes, sortie, café, comptoirs de location, bus, etc. Les voitures de location elles-mêmes ne sont pas loin. L’aéroport est proche de l’accès autoroutier ; on rejoint donc rapidement sa destination, en l’occurrence la péninsule de Portofino, à savoir Santa Margherita Ligure, Rapallo, Camogli. Camogli, avec son petit port et sa plage, nous a particulièrement plu. Au départ, on se présente de nouveau dans la zone Arrivées ("Meeting Point") et on appelle brièvement le handling. Contrôle de sûreté discret, puis un passage rapide au bureau OPS pour régler. Les redevances pour un avion de 2 tonnes sont d’environ 210€. Pour chaque jour de stationnement, il ne s’ajoute que 5€. Par pax, encore env. 20€ (mais si vous êtes deux, vous pouvez déjà indiquer lors du PPR "2x Crew, 0x Pax" et cela n’est pas facturé). Bref : ce n’est pas bon marché, mais si l’on en fait une vraie étape de voyage, ce n’est pas excessif. De plus, le prix assez bas de l’Avgas et les voitures de location bon marché compensent largement — ailleurs on dépense au final davantage. Ensuite, direction l’avion. Départ sans histoire ; le personnel au sol a déclaré notre avion "ready" immédiatement, de sorte que nous avons pu simplement demander la mise en route et partir. En départ IFR vers le nord, on est d’abord guidé dans la mauvaise direction (au-dessus de la mer). Si la météo le permet, mieux vaut déposer un plan Zulu (pickup près de VOG ou similaire) et d’abord sortir en VFR via le Passo dei Giovi.

À 2,21 €/l pour 100LL, le terrain est désormais pratiquement au niveau de Rendsburg EDXR et figure ainsi parmi les moins chers en Allemagne et en Europe centrale. Les tarifs sont consultables en permanence sur https://borkenberge.com/gebuehren-preise/. La piste est suffisamment longue, mais encadrée des deux côtés par des arbres assez hauts. La station d’avitaillement elle-même est plutôt moyenne; elle doit d’abord être activée par un employé sur place. Le débit pourrait être un peu plus élevé. Surtout, il n’y a pas de surfaces asphaltées directement à proximité de la station pour stationner quelques minutes, et il faut monter à la tour pour payer. Le chef d’exploitation est toutefois très aimable. App2Drive toujours disponible. Le vol sans chef d’exploitation (Betriebsleiter) est possible ici, donc utilisable très tôt et très tard. En raison du FoB, de l’amabilité et du prix de l’Avgas: quatre étoiles.

L’exploitant, ou l’un des responsables d’exploitation, a clairement tendance à des accès de colère… Dernière expérience alors que je réglais, lorsqu’un pilote, avec beaucoup de trafic, a décidé d’approcher la mauvaise piste… Avec la clientèle typique de Zell am See, ce n’est effectivement pas toujours simple, mais on devrait malgré tout rester calme. À vrai dire, un opérateur RADIO ne devrait pas diriger le trafic comme Zell le fait (voir les développements actuels en Allemagne), mais les conditions à LOWZ sont très particulières… En quelque sorte Egelsbach dans les Alpes (sauf qu’ici, ce ne sont pas des limites d’espace aérien qui restreignent autant l’espace de procédures, mais du granite !). 38 € pour 1,6 tonnes, ce n’est pas donné, mais c’est au moins un peu moins que St. Johann. À pied, environ 8 minutes jusqu’à l’arrêt Bruckberg, d’où l’on peut rejoindre à tout moment Zell et Saalfelden ou Kaprun en bus (ligne 660). Les taxis ne posent pas de problème non plus et le personnel les appelle au terrain sur demande.

L’exploitation courante du terrain est assurée par le club local, l’Aeroclub Friulano. Il est recommandé de les contacter en amont pour tout projet de vol, même si cela n’est pas explicitement mentionné dans l’AIP. On reçoit une réponse rapide et aimable, ainsi que quelques informations supplémentaires pour l’approche, etc. Mais : les redevances annoncées, pour un terrain en herbe d’aéroclub, sont désormais complètement disproportionnées. Les redevances d’atterrissage restent acceptables, mais celles de stationnement sont complètement aberrantes. À noter que dans les deux cas, les montants ne vont pas au club mais à l’ENAC italienne, qui exploite formellement le terrain. Hélas, cela ne change rien. En plus, le club prélève encore 25 Euro pour le « handling ». Au final, un atterrissage et 24h de stationnement avec un aéronef de 2 t sur ce terrain en herbe reviennent à 100€. Avec des passagers, ce serait encore plus. Nous n’y avons donc finalement pas volé. Avgas et Mogas ne sont pas vendus à des tiers. Dommage, car Udine est charmante et le terrain est assez proche de la ville.