PIREPs par Philipp

Conformément à l’AIP, j’ai envoyé au préalable un mail à Aviapartner. Ils ont toutefois répondu immédiatement (contrairement à l’AIP) que si aucun handling n’est souhaité, ils n’ont pas besoin de PN. Selon un affichage au GAT, la PN (probablement uniquement pour des raisons de facturation) doit en pratique être envoyée à mp.esslinger(at)strasbourg.aeroport.fr. Après l’atterrissage, j’ai pris du 100LL (Shell). Le mieux est de demander au TWR, juste après l’atterrissage, d’appeler le camion avitailleur à votre position de stationnement. Le numéro de téléphone figure aussi dans l’AIP. Le camion a mis bien 15 minutes à venir, mais le litre (début 2025) ne coûte que 2,41 €, ce qui est moins cher que dans tout le tiers sud de l’Allemagne. Top ! A priori pas d’obligation de gilet haute visibilité sur l’aire de trafic.

On sort du terrain via Apron B, en passant par l’ouverture dans les barrières de jet blast puis par le tourniquet dans la clôture (aucun contact avec le personnel). À pied jusqu’à la gare du terminal principal, comptez réalistement 13–14 minutes. Mieux vaut repérer le trajet avant sur Google Maps / Apple Maps, sinon on se perd (il n’y a pas de panneaux). Il faut descendre dans le 'bloc de béton' puis passer par le 'pont' vers les quais. Le dimanche, le train ne passe qu’à l’heure; sinon, plus fréquemment. Consultez aussi les horaires via Maps pour caler votre passage. Le billet (6,30 € aller-retour) s’achète directement sur le quai à un automate; prévoyez quelques minutes. Vous pouvez bien sûr vous épargner tout cela et appeler un Uber directement au GAT. Environ 30 € jusqu’au centre historique.

Au départ, rendez-vous dans le petit bâtiment GAT à côté du tourniquet susmentionné. Appuyez sur la sonnette et présentez licence et pièce d’identité sous la caméra. La porte vers l’aire de trafic s’ouvre. Là encore, aucun contact direct avec le personnel.

La facture arrive quelques semaines plus tard (à l’adresse indiquée dans le mail). Les redevances pour les aéronefs jusqu’à 2 tonnes, pour l’atterrissage et le stationnement de jour (ou une nuit), sont actuellement d’environ 50 €.

Attention : à ce jour (août 2025), un NOTAM impose un PPR 48 h pour tous les mouvements en raison de travaux. L’adresse mail pc-aires@strasbourg.aeroport.fr y est indiquée. À noter au cas où l’adresse ci‑dessus ne fonctionnerait pas.

En raison d’un rendez-vous en juillet, j’ai de nouveau volé à Westerland/Sylt (en connaissance de tous les aspects négatifs). Les horaires d’exploitation, les redevances et surtout les redevances PPR sont, comme on le sait, un scandale, si bien qu’on ne devrait en principe plus y voler. TWR toutefois coopérative; joignable à la radio dès 09:55h et m’a laissé effectuer l’approche, ce qui m’a permis d’atterrir à 10:01h. La piste 06/24 et en particulier la sortie vers l’aire de trafic 2 sont en très mauvais état; c’est comme ça depuis des années et rien n’est fait. Vol en VFR, avec 1,5 tonne, 5 heures de stationnement et quatre POB. Cela coûtera probablement un peu moins de 150 euros incl. Austrocontrol en raison de la nouvelle hausse des redevances. Je me suis étonné qu’il y ait malgré tout une bonne poignée de monomoteurs. La 100LL à 2,84 € n’est pas très attractive non plus. Sur l’aire de trafic, on insiste aussi sur le port du gilet haute visibilité. Rien d’autre de particulier à signaler. Malheureusement, il n’y a plus d’App2Drive depuis un bon moment. Taxi jusqu’à List (au port) désormais juste en dessous de 50 €; UBER est apparemment un peu moins cher, mais peut entraîner de longs temps d’attente. Gosch (a repris presque tous les restaurants à List) n’est plus que quantité plutôt que qualité. Toujours agréable (mais bien sûr pas bon marché) à List: la Strandsauna https://www.strandsauna.info/.

Aéroport du sud-est de l’Irlande, plutôt laid sur le plan architectural mais très utile (Cork EICK est devenu cher ; Kilkenny EIKK est depuis des années quasiment inutilisable pour les opérateurs externes). Bien surveiller les heures d’ouverture. PPR par e‑mail à operations@waterfordairport.net. Ils confirment, mais peuvent ne pas préciser que pour les vols internationaux les Douanes (bien que toujours sur le terrain) exigent l’envoi préalable d’un GAR à cmadde01@revenue.ie. IFR : uniquement ILS, pas de RNP. Pas de vecteurs radar. Tout est simple et convivial. 100LL sans problème. Le terminal est aussi moche à l’intérieur qu’à l’extérieur ; il n’y a plus de vols réguliers ni de charter sur le terrain ; tout semble un peu à l’abandon. Un taxi (appelé par le personnel OPS ; pas d’UBER) vers Waterford coûte env. 20 €. Attention : Waterford en elle-même n’est pas vraiment une beauté. Seul le golf, situé à l’est de la ville sur une île du River Suir, vaut le détour. Par ailleurs, à 10 km de la ville se trouve une jolie crique pour la baignade à Dunmore East.

Mais depuis le quai en plein centre de Waterford (en face de la gare routière principale), des bus partent toutes les quelques heures vers Kilkenny : 40 minutes pour 7 € (et ils poursuivent aussi vers Cork et Dublin). Voir www.dublincoach.ie/all-timetables/m9-express-service. Ça fonctionne très bien. Kilkenny est bien plus jolie que Waterford, quoique assez « touristique ». Hôtels relativement chers.

Frais à Waterford : atterrissage jusqu’à 1,5 tonne 15 € ; au‑dessus, actuellement 50 € ! Ils savent que l’écart est trop grand et m’ont gentiment facturé 15 € malgré 1,6 tonne. La grille tarifaire devrait être ajustée prochainement. 100LL : 2,60 € pour les départs d’Irlande (hors TVA), sinon environ 3 €.

Malheureusement, les aires de stationnement en asphalte sont mal utilisées. Quiconque arrive en monomoteur (peu importe lequel) doit, pour un stationnement de plus de 15 minutes, aller le plus souvent sur l’herbe, même lorsqu’on demande explicitement du dur à TWR. Avec un bimoteur (avec d’énormes roues et sans carénages de roues !), on peut en revanche se garer sur les rares positions en dur. Dommage. Le seul point positif, c’est que la zone en herbe a un très bon drainage: même après des jours de pluie, la surface reste ferme et il n’y a pas d’eau stagnante. Donc ce n’est pas si grave et on peut être serein. Carburant (BP) toujours trop cher. Sinon, sur le plan opérationnel, tout est en ordre. Tout le bazar de sûreté est typique des petits aéroports allemands avec service régulier. Juste en face du parking de l’aéroport se trouve le restaurant Fliegerhorst (anciennement "Zum Bruchpiloten"); très old-school, mais il sert une très bonne cuisine maison et une vraie Currywurst. Horaires d’ouverture un peu limités.

L’aéroport de la deuxième ville d’Irlande du Nord, Derry (officiellement : Londonderry). PPR par e-mail à flight@cityofderryairport.com. Il faut bien surveiller les heures d’exploitation de l’ATC (ils font des pauses pendant lesquelles décollages/atterrissages ne sont pas possibles). Pour des raisons de réduction du bruit, approches le plus souvent sur la RWY 23, départs depuis la RWY 05. IFR : uniquement ILS, pas de RNP. ATC sympathique et flexible ; jolie approche au-dessus de l’eau. Handling agréable sur l’aire de trafic. Pour l’Avgas 100LL, un petit camion vient. Une fois terminé, on vous conduit vers un tourniquet dans la clôture et vous passez côté public (landside). De là, un peu moins de 100 m jusqu’au terminal. Là, au comptoir d’information, on paie les redevances et le carburant. La 100LL est vendue hors TVA si vous quittez ensuite le Royaume‑Uni (UK), à £1,84 actuellement. On peut ensuite encore réclamer les droits d’accise (duty), ce qui ramène le prix effectif à £1,48, soit env. €1,75 par litre. Redevances d’atterrissage et de stationnement modérées. Le bus entre l’aéroport et la ville circule malheureusement rarement. Mieux vaut commander un taxi par téléphone, +44 28 7126 4466. Derry n’est pas une métropole ni renversante de beauté, mais vaut tout à fait le détour pour une journée. Beaucoup de culture et d’histoire (pas seulement en lien avec le conflit en Irlande du Nord et le Bloody Sunday). Conseil : participer à une visite guidée à pied (https://www.derrycitytours.com/our-tours/public-tours/) ; toutes les deux heures, sans réservation. £6 en espèces. En 1,5 h, on vous raconte tout ; très intéressant. Bonne cuisine sur http://www.riverinn1684.com/silver-street/

Si l'on veut, le 'petit frère' de Duxford. Le terrain est également autorisé pour les vols internationaux, on peut donc y arriver directement depuis l'étranger (avec GAR). PPR (en dehors des rares 'Event Days', simple formalité) via le site web; il faut éventuellement y saisir aussi son numéro de référence GAR. Donc, pour un vol international: d'abord GAR, puis PPR. Décollages et atterrissages possibles également en dehors des heures d'ouverture de l'exposition. Overhead join souhaité; en règle générale, pas de service radio. Bien regarder dehors, car il y a parfois du trafic NORDO. Bonne longue piste en herbe. Voies de circulation et aire de trafic un peu irrégulières. La pompe pour UL91 et 100LL fonctionne avec carte de crédit; chez moi, ce n'est qu'avec la quatrième (et dernière) que ça a marché. Prix 1,90 livres/L. 100LL ok; UL91 plus chère. Malheureusement, le terminal n'imprime ensuite qu'un petit ticket et pas une facture en bonne et due forme; je ne sais donc pas si un duty drawback est possible avec cela. Stationnement le long de la clôture à côté du Tower. Le vol doit être inscrit dans le cahier dans la cabane derrière la pompe à carburant. La taxe d'atterrissage (15 livres) se règle à la caisse de la boutique et donne aussi l'entrée pour une personne à la Shuttleworth Collection et aux Swiss Gardens. La Collection m'a personnellement moins enthousiasmé que celle de Duxford, même si pratiquement tous les aéronefs exposés sont en état de vol. C'est simplement plus petit et moins diversifié que Duxford. Les Swiss Gardens attenants sont effectivement très beaux et on peut s'y ressourcer. Restauration simple au café de l'exposition. Il est également possible de passer la nuit sur le terrain.

Cette fois, pour changer, j’ai utilisé Calais (au lieu de Le Touquet) pour une nuit et la sortie de l’espace Schengen. Il existe désormais un formulaire en ligne sur le site de l’aéroport de LFAC pour la notification aux Douanes. Celui‑ci est aussi requis pour les vols en provenance, par exemple, d’Allemagne ! Malheureusement, après envoi il ne produit aucun accusé de réception par e‑mail. Même si on l’a bien fait, on n’a aucune preuve en main. Pas terrible. En outre, les heures AFIS et les heures d’exploitation du terrain changent assez souvent; il faut bien vérifier. AFISO sympathique, est resté 15 minutes de plus en soirée pour m’intégrer comme trafic IFR dans le trafic restant et clôturer mon FPL. À l’arrivée (en provenance d’Allemagne), passage bref et réglementaire aux Douanes. Oui, ils avaient mon préavis pour le lendemain matin vers UK; on se verrait le lendemain. Le lendemain matin, à l’heure annoncée, bien sûr aucune Douane. D’après d’autres retours, c’est continuellement comme ça là‑bas. J’ai rempli toutes mes obligations, attendu encore un instant puis je suis parti. En tant que citoyen de l’UE, pas besoin de tampon sur le passeport. Ça laisse malgré tout un sentiment désagréable. Donc: Douanes absolument peu fiables à Calais. Le guichet des redevances d’atterrissage est également irrégulièrement tenu. À cet égard, Le Touquet est nettement meilleur. Positif: bus gratuit et bien cadencé directement depuis l’aérodrome vers Calais (sauf le dimanche). La ville a été en grande partie détruite pendant la guerre, mais il reste tout de même quelques beaux monuments (théâtre, Hotel de Ville, phare, Tour de Guet). Immense plage de sable, où l’on peut aussi bien observer les navires. Sinon, la ville est plutôt morose. En revanche, bons fruits de mer, p. ex. à la Brasserie de la Mer. Hôtels relativement chers pour ce qu’est Calais. Redevance d’atterrissage LFAC 15€ (jusqu’à 2 tonnes) avantageuse; stationnement typique EDEIS un peu cher sur la durée, mais qui reste ici plus d’une demi‑journée...

Malheureusement, ici aussi, selon l’AIP (tout comme à Annecy), un PN 24 h est exigé pour TOUS les vols internationaux. Il faut l’adresser directement à la Douane. Voir AIP. Mais bien sûr, un simple e‑mail (complet) ne suffit pas, non non. Il faut utiliser leur formulaire Word. Lorsqu’on est déjà en tournée, c’est encore plus pénible que depuis la maison. Et, pour l’arrivée et le départ, il faut remplir et envoyer un formulaire distinct à chaque fois ! Le plus irritant, c’est qu’avec cette notification on se fixe des horaires rigides (y compris pour le départ) et l’on perd toute la flexibilité de la GA. La mention de la Douane est presque sarcastique : on peut modifier à tout moment, à condition de respecter à nouveau le délai de préavis (de 24 h !). Ainsi, la France devient hélas de moins en moins attractive. Autre aspect : par méconnaissance, presque personne ne fait réellement cette notification et il ne semble rien de grave se produire… Situation pénible dans tous les cas. Voilà pour le négatif.

Le positif : le paysage en arrivée et en départ est vraiment au top ; à cet égard, encore nettement plus beau qu’Annecy. L’approche IFR est intéressante, avec angle prononcé et minima variables selon la MA-Performance. ATC de très bonne qualité. La station 100LL se trouve sur l’Apron Lima (de préférence en self‑service avec BP-Card). Malheureusement, le pistolet de la pompe n’a pas de crantage. On peut se parquer soit directement sur Lima, soit au nord sur le « Commercial Apron » ; ce dernier est préférable, car nettement plus proche du GAT, où il faut de toute façon se rendre au départ pour le paiement. Super baignade dans le clair Lac du Bourget (à 2,5 km du terrain) ; au plus tard mi‑juin, déjà chaud. Voir l’hôtel Les Pieds dans l’Eau. Meilleur restaurant : Le Lido. Le centre d’Aix Les Bains (un peu à l’écart du lac) a quelques beaux parcs et bâtiments (thermes, hôtels, casino, etc.), mais est sinon plutôt ennuyeux. Chambéry (accessible en train depuis Aix en 10 min) est plus grande et m’a bien plu. Malheureusement, pas de transports en commun (et 11 km de distance !) entre l’aéroport et Chambéry. Ceux qui veulent s’y rendre devraient envisager plutôt LFLE. Redevances pour 1,5 tonne : 36 € (avec une nuit de stationnement). 100LL : 2,35 €/l. Personnel du GAT aimable. Hormis la problématique d’entrée, une destination au top en été !

Le week-end, même par très beau temps, il n’y a presque pas de trafic (les écoles de pilotage ne sont pas actives, il y a très peu de vols charter et les privés volent aussi très peu là-bas). Dans ces conditions, ces itinéraires publiés d’arrivée et de départ, assez particuliers, ne sont généralement pas appliqués et, sur demande, pratiquement tout le monde peut entrer et sortir direct en route. En semaine, en revanche, il y a parfois beaucoup d’activité d’instruction, y compris IFR, avec des approches alternant souvent en sens opposé, etc. La redevance d’atterrissage pour une SR22 (1,6 t) est désormais un peu au‑dessus de 50 €, plus une redevance d’approche conséquente. App2Drive est toujours disponible sur le terrain. Pour simplement aller à Groningen, il est toutefois beaucoup moins cher de prendre le bus. Google ou Apple Maps aide à trouver l’arrêt et les horaires. Le billet peut être acheté à bord (on valide à la montée avec la EC-Karte et on dévalide à la descente). Une promenade autour de la vieille ville le long de l’eau vaut particulièrement le coup; il y a aussi des visites guidées à pied.

Escale carburant fréquemment utilisée pour des vols vers ou depuis les Alpes occidentales. Malheureusement, le terrain comporte pas mal de restrictions d’exploitation; la pause méridienne du dimanche (surtout l’été) est tout simplement beaucoup trop longue. Les procédures de réduction du bruit ne sont pas difficiles à respecter, mais on les rappelle systématiquement à titre préventif; il semble que beaucoup de gens aient du mal avec ça. Je ne trouve pas la piste si bosselée, mais elle paraît à chaque fois plus courte qu’elle ne l’est réellement. :-) 100LL est bien tarifée; le prix du MOGAS (95) est imbattable. Les tarifs sont consultables à tout moment sur https://www.loih.at/informationen/. La redevance d’atterrissage pour 1542 kg est de 26 euros, ce qui est élevé, mais encore acceptable. Au final: qui ne se fait pas remarquer négativement est traité très aimablement.

En haut, dans le bâtiment de la tour (qui donne un peu l’impression d’une forteresse), il y a un bon « vrai » Italien sur le terrain (excellente carbonara!), où l’on trouve aussi l’incontournable schnitzel. Côté vue, c’est probablement l’un des restaurants d’aérodrome les plus particuliers d’Europe. Il vaut mieux réserver. Pour grignoter entre-temps, il y a le petit bistrot du parking et le club dispose aussi d’un distributeur de boissons.

C’est devenu pour moi une escale de ravitaillement régulière à mi-chemin entre Rhein/Main et le nord du pays. Le 100LL coûte actuellement 2,29 €/l, donc seulement légèrement plus cher qu’à Rendsburg et Borkenberge. Les prix actuels sont toujours consultables sur https://flugplatz-hx.de/index.php/flugplatz/tankstelle. En outre, des redevances d’atterrissage très avantageuses (et carnet de bons d’atterrissage) ; ainsi, selon les cas, c’est même au total l’endroit de ravitaillement le moins cher d’Allemagne. Responsables d’exploitation toujours aimables ; en semaine, parfois aussi sans responsable présent. En approche, on peut vérifier rapidement l’info vent précise via le smartphone sur https://flugplatz-hx.de/index.php/flugplatz/flugplatzwetter (le responsable n’a d’ailleurs plus le droit d’annoncer le vent exact). Surtout à l’atterrissage sur la piste 31, il faut freiner sensiblement, car elle décline sur sa seconde moitié. Points négatifs : les arbres au sud-est de la piste et, en plus, le fait qu’un terrain de ce type n’ait pas de véritable restauration ; c’est vraiment dommage.

Si vous avez un avion un peu plus lourd et qu’il a beaucoup plu auparavant, essayez de réserver (par téléphone, tôt le matin du vol) l’une des rares places sur asphalte; ça passe. Le restaurant de l’aérodrome est malheureusement fermé depuis quelques mois. Aucun repreneur en vue, ce qui dévalorise évidemment le terrain. Le service de Ridesharing MOOEV n’existe plus sur l’île. Des vélos, bien sûr, il y en a toujours. Le restaurant "Düne 13" est rapidement accessible à pied. "Weiße Düne" n’est pas beaucoup plus loin; éventuellement faisable à pied à travers les dunes (2,3 km); c’est un restaurant sympa, service très bon, un peu cher. Sinon, nous allons parfois chez Cornelius, un Italien plutôt bon, également directement sur la plage. Pour y aller, il faut absolument un taxi (env. 25 €) ou louer des vélos. Belles plages au nord. Il est agréable de faire le tour de l’île à vélo, notamment sur la digue au sud de l’île.

Les prix de carburant très avantageux sont consultables en permanence sur https://www.edxr.de/; le 100LL a déjà été légèrement moins cher qu’actuellement. La communication radio avec le chef d’exploitation n’est souvent possible qu’à environ 5–10 milles avant le terrain, donc patience. Malheureusement, beaucoup de gens continuent à laisser et à stationner les avions bêtement à la station d’avitaillement… ce serait bien que les gens réfléchissent un peu. Les surfaces en herbe juste au nord‑est de la station d’avitaillement sont un peu molles, surtout pendant la période hivernale, de sorte que beaucoup ne peuvent pas s’y déporter. La configuration de l’aire de trafic est un peu le point faible du terrain. Pour le reste, tout est très bien.

Quand on vient de terrains très réglementés de la région, c’est d’abord déroutant mais aussi agréable; ici tout est simplement « no problem ». Un terrain d’aéroclub, tout simplement. Pour les heures d’ouverture, consulter les NOTAM, même si cela semble au final flexible. Pas de réelle obligation PPR, mais il est d’usage de s’annoncer brièvement en anglais simple auprès de Rajko via WhatsApp. Le VFR Manual est assez détaillé concernant les procédures d’arrivée et de départ; en pratique, tout cela a peu de pertinence. Approche piste 36 très jolie. Piste et aire de trafic OK. Beaucoup d’espace. Pour le reste, ça ressemble plutôt à une casse, avec des carcasses d’avion, une vieille station d’avitaillement hors service et un club-house délabré. Si cela ne dérange pas, on peut s’y sentir très bien. Des cordes d’amarrage sont proposées. Service de taxi vers la ville toute proche également. Pour l’hébergement, on renvoie volontiers à Pension Goran, car le patron, Marco (très sympathique et parlant bien allemand), a été pilote UL à l’aéroclub. On y retrouve un vieux charme yougoslave; de plus, c’est situé à quelques centaines de mètres en dehors de la vieille ville. Pour quelque chose d’un peu plus joli, envisager l’hôtel Vista ou le Wrungel, en plein cœur de la vieille ville conviviale. Ou le Belvedere. Vrsar est sympa, même si la clientèle est plutôt simple. Location de bateaux partout. Belles promenades et baignades de part et d’autre du port. Les redevances pour LDPV figurent en principe dans le VFR Manual, mais c’est aussi en partie négociable. Maintenant que Portoroz décline de plus en plus, LDPV devient de plus en plus attractif.

Côté coûts, ça se durcit un peu chaque année. Un atterrissage en C182, avec tous les frais additionnels — même avec la réduction AOPA — revient désormais à environ 80 €. Le stationnement à 12,50 € par nuit reste correct. Avgas 100LL (l’an dernier en Croatie encore autour de 2,40 €) est maintenant à 2,75 €. Pour le reste, beaucoup de choses restent positives. Oui, l’aérodrome est désormais « 24h PPR », mais l’impression est qu’ils font le maximum pour accueillir tout le monde au mieux (évidemment, avec ces redevances, c’est aussi lucratif…). Tous les recoins de l’aire de trafic sont exploités ; stationnement en double rangée, etc. Tout le personnel s’est montré aimable ; Ana, en particulier, garde toujours la situation bien en main avec calme. Cependant, les NOTAM concernant les heures d’ouverture de l’aéroport et de l’ATS sont désormais tout simplement déroutants. Si l’on n’est pas tout à fait sûr, mieux vaut demander, pour les jours prévus d’arrivée et de départ, quand on peut décoller et atterrir et quand on ne le peut pas. Malheureusement, il n’y a toujours pas de voitures de location basées sur le terrain, ce qui nécessite un peu de logistique. Le taxi vers/depuis Bol peut coûter 30–35 €. La Villa Daniela y est souvent réservée par des pilotes ; c’est correct, sans luxe et un peu daté. Pour manger, Taverna Riva (en plein centre) est bonne et agréable. Ribarska Kucica (tout à l’extrémité est de la ville) fait également bonne impression.

Autre remarque, puisque Brac est très souvent utilisé comme tremplin avec 100LL pour des vols ultérieurs vers Montenegro, Bosnien, Albanien, Kosovo, Serbien et Nordmazedonien : certes, la douane/la police aux frontières est toujours présente pendant les heures d’ouverture du terrain, mais indépendamment de cela, avant de tels vols Non-Schengen (départ comme arrivée), il faut désormais toujours remplir une General Declaration et l’envoyer à plusieurs adresses e‑mail. Cela s’applique en général à tous les terrains croates ; voir AIP GEN 1.3.2.8.1. Les détails des adresses sont fournis par Brac Ops. À défaut, des amendes élevées sont au moins menacées.

100LL toujours nettement en dessous de 2 EUR par litre. Mais: en été, aucune chance d’obtenir une autorisation de stationnement. La seule option pour visiter la ville et la région est alors de poursuivre le vol vers Stenkovec LWSN, l’aérodrome de l’aéroclub de la ville. Voir aeroklubskopje.mk. Demander le PPR à l’avance via aeroklubsk@gmail.com. Confirmer que les formalités de douane/immigration seront effectuées ailleurs. Une carte d’approche vous sera également envoyée. La piste en herbe est large et longue, mais il faut s’attendre à une altitude-densité élevée. Sur le terrain, 100LL est également disponible (ainsi qu’un atelier de maintenance, etc.), probablement pas aussi bon marché qu’à LWSK. Depuis le terrain, rejoindre la ville avec UBER ou équivalent.

Ce terrain militaire à usage civil est exploitable dans une certaine mesure avec un peu de paperasserie. Idéal pour ceux qui se rendent vers La Spezia/Lerici ou Carrara, Massa, Forte dei Marmi et qui n’aiment pas la piste caillouteuse et courte de Massa LILQ (d’autant que les redevances y sont désormais assez élevées). Tout passe par le petit Aeroclub Lunense local. Il faut, au minimum 1 semaine à l’avance, envoyer tous les documents de l’aéronef au format PDF et devenir formellement membre du club. Adresse mail : aeroclubsarzana@tiscali.it. Cela coûte 100 euros par année civile. Il faut ensuite annoncer chaque vol et payer 15 euros par atterrissage. La principale contrainte : l’aéroclub (et donc le service d’incendie) n’est présent que les mercredis, samedis et dimanches. Ceux qui souhaitent voler les autres jours doivent activer au préalable le service d’incendie correspondant et le payer séparément, à un coût élevé. Pour l’aspect administratif, parler italien aide, mais le personnel du club se débrouille aussi en anglais. L’aire de trafic de l’aéroclub est située au nord-est de la piste, séparée par un portail. On peut également obtenir de l’Avgas 100LL (3 €/l) en tant que membre. L’aéroclub dispose d’une Warrior et d’une TB9, mais vole peu. En contrepartie, il y a un grand restaurant d’aéroclub dans un joli jardin. En bref : pour qui veut passer quelques jours de vacances dans la région, le terrain est une bonne option et, au final, pas trop cher, surtout si l’on vient plusieurs fois par an. Le club peut aussi aider à organiser une voiture de location sur demande.

À part des redevances assez élevées, tout est absolument bien. Pour commencer, il y a un site web informatif : https://www.airport.genova.it/en/private-aviation-2/. On y trouve les redevances et le formulaire web pour le PPR. Réponse en très peu de temps. À l’exception de quelques week-ends et si l’on ne reste que quelques jours, aucun problème d’autorisation de stationnement. Il faut actuellement ajouter une brève déclaration "Denghe" ; et c’est tout. D’après l’AIP, il faudrait aussi appeler BP au préalable pour l’avitaillement ; je ne sais pas si c’est vraiment nécessaire ou utile. Approche également sans problème, en VFR comme en IFR. La finale 28 en longeant la ville et le port est bien sûr très marquante. La station Avgas se trouve côté ouest de l’aire de trafic nord. On peut rappeler le personnel carburant sur la fréquence du handling (136.825). À la station, des avertissements "no decal, no fuel" partout, mais en réalité, personne n’a évoqué le sujet de ces affreux autocollants rouges. Paiement par BP-Card ou carte de crédit. Prix : 2,37€, donc tout en bas de l’échelle italienne et très correct à l’échelle européenne. Le stationnement des avions légers se fait le plus souvent sur les positions 310-313 (tout au nord), qui ne nécessitent pas de pushback. Transfert vers le terminal rapide. Sur place, distances très courtes : toilettes, sortie, café, comptoirs de location, bus, etc. Les voitures de location elles-mêmes ne sont pas loin. L’aéroport est proche de l’accès autoroutier ; on rejoint donc rapidement sa destination, en l’occurrence la péninsule de Portofino, à savoir Santa Margherita Ligure, Rapallo, Camogli. Camogli, avec son petit port et sa plage, nous a particulièrement plu. Au départ, on se présente de nouveau dans la zone Arrivées ("Meeting Point") et on appelle brièvement le handling. Contrôle de sûreté discret, puis un passage rapide au bureau OPS pour régler. Les redevances pour un avion de 2 tonnes sont d’environ 210€. Pour chaque jour de stationnement, il ne s’ajoute que 5€. Par pax, encore env. 20€ (mais si vous êtes deux, vous pouvez déjà indiquer lors du PPR "2x Crew, 0x Pax" et cela n’est pas facturé). Bref : ce n’est pas bon marché, mais si l’on en fait une vraie étape de voyage, ce n’est pas excessif. De plus, le prix assez bas de l’Avgas et les voitures de location bon marché compensent largement — ailleurs on dépense au final davantage. Ensuite, direction l’avion. Départ sans histoire ; le personnel au sol a déclaré notre avion "ready" immédiatement, de sorte que nous avons pu simplement demander la mise en route et partir. En départ IFR vers le nord, on est d’abord guidé dans la mauvaise direction (au-dessus de la mer). Si la météo le permet, mieux vaut déposer un plan Zulu (pickup près de VOG ou similaire) et d’abord sortir en VFR via le Passo dei Giovi.

À 2,21 €/l pour 100LL, le terrain est désormais pratiquement au niveau de Rendsburg EDXR et figure ainsi parmi les moins chers en Allemagne et en Europe centrale. Les tarifs sont consultables en permanence sur https://borkenberge.com/gebuehren-preise/. La piste est suffisamment longue, mais encadrée des deux côtés par des arbres assez hauts. La station d’avitaillement elle-même est plutôt moyenne; elle doit d’abord être activée par un employé sur place. Le débit pourrait être un peu plus élevé. Surtout, il n’y a pas de surfaces asphaltées directement à proximité de la station pour stationner quelques minutes, et il faut monter à la tour pour payer. Le chef d’exploitation est toutefois très aimable. App2Drive toujours disponible. Le vol sans chef d’exploitation (Betriebsleiter) est possible ici, donc utilisable très tôt et très tard. En raison du FoB, de l’amabilité et du prix de l’Avgas: quatre étoiles.

L’exploitant, ou l’un des responsables d’exploitation, a clairement tendance à des accès de colère… Dernière expérience alors que je réglais, lorsqu’un pilote, avec beaucoup de trafic, a décidé d’approcher la mauvaise piste… Avec la clientèle typique de Zell am See, ce n’est effectivement pas toujours simple, mais on devrait malgré tout rester calme. À vrai dire, un opérateur RADIO ne devrait pas diriger le trafic comme Zell le fait (voir les développements actuels en Allemagne), mais les conditions à LOWZ sont très particulières… En quelque sorte Egelsbach dans les Alpes (sauf qu’ici, ce ne sont pas des limites d’espace aérien qui restreignent autant l’espace de procédures, mais du granite !). 38 € pour 1,6 tonnes, ce n’est pas donné, mais c’est au moins un peu moins que St. Johann. À pied, environ 8 minutes jusqu’à l’arrêt Bruckberg, d’où l’on peut rejoindre à tout moment Zell et Saalfelden ou Kaprun en bus (ligne 660). Les taxis ne posent pas de problème non plus et le personnel les appelle au terrain sur demande.

L’exploitation courante du terrain est assurée par le club local, l’Aeroclub Friulano. Il est recommandé de les contacter en amont pour tout projet de vol, même si cela n’est pas explicitement mentionné dans l’AIP. On reçoit une réponse rapide et aimable, ainsi que quelques informations supplémentaires pour l’approche, etc. Mais : les redevances annoncées, pour un terrain en herbe d’aéroclub, sont désormais complètement disproportionnées. Les redevances d’atterrissage restent acceptables, mais celles de stationnement sont complètement aberrantes. À noter que dans les deux cas, les montants ne vont pas au club mais à l’ENAC italienne, qui exploite formellement le terrain. Hélas, cela ne change rien. En plus, le club prélève encore 25 Euro pour le « handling ». Au final, un atterrissage et 24h de stationnement avec un aéronef de 2 t sur ce terrain en herbe reviennent à 100€. Avec des passagers, ce serait encore plus. Nous n’y avons donc finalement pas volé. Avgas et Mogas ne sont pas vendus à des tiers. Dommage, car Udine est charmante et le terrain est assez proche de la ville.